[RP] SOS un trou sur la derniére robe à ma taille...

[i]La belle blonde etait aux cotes d'attia,patiente,gardant son sang froid,comme souvent,lorsqu elle songa : " hehe ! Ma belle,le mariage c'est pour le meilleure et le pire ! " Puis aussi " ppeuuuuucchheuuuurrreeuuh ! Feignante oui ! J'en est mit deux aux monde a le suite moi ! Des jumeaux j'ai ! Non mais ! " ... Survivante jusqu au bout des ongles,elle faillit annoncer,une fois la chose sortie et la jeune mere,demandant si c'etait fini " continuez,il y en a un autre ! " Et ainsi,un sourire tres satisfait,naquit sur ses levres ...

Les contractions se font de plus en plus rapprochées, les cris de la jeune parturiente plus forts ainsi que les mots doux à l'attention de l'auteur de son état. Elle sourit puis rassura la jeune femme, comme dame Attia venait de le faire:

Dame Cassandre, ne vous gênez pas pour agonir d'injures votre aimable époux... nous sommes toutes passées par ce genre de moment: on déteste celui qui a planté le germe de la vie dans le ventre... tant de plaisir pour souffrir autant, il y a de quoi leur en vouloir parfois. Lâchez-vous, ça n'en sera que mieux.

La jeune femme est épuisée, la dilatation est bien amorcée, un bain de mauve, camomille, fenouil, lin et orge n'était plus à l'ordre du jour vu que le travail avait largement commencé. Elle appliqua donc une compresse imbibée de ce mélange et la passa sur le ventre de la jeune femme, déformé par les mouvements du bébé. Puis, avec une autre compresse imbibée d'eau de lavande elle lui rafraîchit le front puis le visage:

Surtout ne faiblissez pas maintenant. Je vais vous donner à boire une tisane qui accèlerera la venue de votre enfant. Elle se garda bien de lui dire que la tisane en question était préparée à base de matrice de lièvre mélangée à du vin, car cet animal était réputé pour accoucher très rapidement. Elle mit le sachet dans une tasse, versa de l'eau chaude puis laissa infuser quelques minutes avant de la faire boire à la jeune femme, lui soulevant délicatement la tête pour l'aider à avaler la mixture.
Une fois la tisane bue, Hersent sortit une fiole d'huile à la violette et au laurier, elle s'en versa quelques grosses gouttes dans les mains et les frotta l'une contre l'autre afin de les enduire de cette préparation tour en revenant vers la parturiente. Elle avait demandé aux femmes qui l'assistaient de mettre en position assise la jeune femme. Elle lui souriait et lui parlait doucement pour la rassurer et la détendre:
je vais entrer ma main en vous pour aider à dilater le col et faciliter le passage de la tête de votre bébé....ce qu'elle fit doucement et ce qui lui permit de constater que le bébé se présentait dans la bonne position.

Le bébé est dans la bonne position, tout ira bien. Maintenant, Dame Selena pouvez-vous soutenir Dame Cassandre? Et vous Dame Attia, pouvez-vous bien appuyer sur son bas-ventre lorsqu'elle soufflera fort?

Elle s'adresse à nouveau à Cassandre:

Dame Cassandre, courage, à la prochaine contraction vous soufflez trèèès fort puis poussez aussi fort! Alleeezzz, on ne mollit pas!!!

Hersent regarda l'entrejambe, rassurée:

Cassandre, encore un petit effort, votre bébé est presque là, je vois le haut de sa tête. Poussez encore, poussez fort, lâchez tout votre souffle!

Tandis que la parturiente souffle et pousse, la tête du bébé, puis ses épaules apparaissent, elle les tirent doucement vers elle pour aider le corps à être expulsé du ventre de sa mère. Lentement le torse, les hanches puis les fesses apparurent...enfin les jambes et les pieds jaillirent du ventre de la mère...le cycle de la vie commençait une autre page!

[HRP: ma brune ne sait pas ce que les persos parents ont décidé pour le sexe du bébé... même si elle a lu un post dudit bébé... qui serait une fille. Peut-elle avoir confirmation??]

La domestique qui ne prend même pas la peine d'attendre que Palogar ait fini sa phrase avant de lui fermer la porte au nez, une nouvelle arrivante qui entre en le bousculant sans même un mot d'excuse, les cris de Cassandre...

Sans compter que tout le monde semble s'affairer et savoir ce qu'il y a à faire alors que lui attend toujours pour savoir si tout va bien.

Il y a de quoi se sentir exclu. Alors qu'il était venu justement pour s'assurer que sa femme n'avait pas commis une folie en voyageant si près du terme.

Il était près de fracasser la porte (non pas que cela aurait fait réellement avancer les choses, mais bon au moins il aurait fait quelque chose et se serait fait entendre), quant le jeune homme qui l'avait ouspillé il y a quelques minutes revint.

Giovanni Casanova a écrit:

- hem excusez moi, je ne me suis pas présenté tout à l'heure, je suis Gigi. Perdona pour mon attitude je ne savais pas que vous étiez l'époux de la signora Cassandre...

Enfin, on s'adressait à lui. Quelqu'un s'apercevait de son existence !

Giovanni Casanova a écrit:

- Ne vous inquietez pas, une medicastre vient de se joindre a la signora Di Juli et la Signora Séléna, votre femme est en de bonnes mains...

[color=olive]- Je suis si navré, c'est quand je lui ai parlé du sort de la pauvre famille des Durée que cela à declenché... santa madre... tout ira bien...

Avant qu'il ne reparte manifestement pour aller cherche de l'eau, il eut juste le temps de répondre :

Merci Messire Gigi. Je suis en effet le mari de Cassandre. Je m'appelle Palogar.

Précision bien inutile d'ailleurs puisque les cris de Cassandre avait déjà renseigné tous les alentours à ce sujet.

Il était déjà soulagé de savoir Cassandre et leur bébé entre de bonnes mains.

Lorsque Gigi réapparut pour lui proposer du vin, il était déjà moins crispé.

Avec un grand plaisir !
Je dois dire que cela m'aiderait à supporter cette interminable attente

[HRP pour LJD Ersent : oui, c'est bien ça une fille]

Oui je fais pot de fleurs, mais je le fais bien!

Livia était là, toujours assise dans son coin à entendre la femme hurler de toutes ses forces, peut-être et surement plus fortement qu'elle parfois. Beaucoup de va-et-vient, mais aucune personne ne faisait attention à elle, aucun bras tendu pour la prendre, la bercer et la câliner, pourtant ciel qu'elle aimait ça, et qu'elle l'attendait! Toutes ces personnes entraient, sans même la voir!
Petite moue d'agassement marqué par de légers traits fins au centre de son front.
Les yeux se remplissaient rapidement de larmes, pourquoi personne ne s'occupait d'elle? même sa mère ne la regardait pas.

C'est moche la vie! à peine cette magnique dame criait, sa mere s'empressait de venir près d'elle, alors que la petite princesse quelques minutes avant l'avait appelé, s'était égosillé à crier, elle n'était pas arrivé en tout cas pas assez vite pour la miniature de "Tia. Peut-être que la dame est plus importante que Livia car elle a des cheveux d'or?
Un regard inquiet, tournant rapidement sa frimousse vers sa mère qui prodiguait des soins à la jolie dame, Attia était entouré de beaucoup d'autres femmes, des couturière connu des yeux de la mini Dieu, mais pas toutes.

Mais pourquoi personne ne lui expliquait à elle? C'était la même atmosphère pesante que quand sa petite soeur était venu au monde, mais il y avait une grande différence! il y avait son papa et Margotte prés d'elle, et là, Il n'y avait personne...
C'était quand même elle qui avait dit à Gigi d'appeler sa mère, elle qui avait consolé la dame quand elle criait.
Elle détourna encore une fois le visage pour regarder le mur devant elle, toutes ses questions, ses imaginations, une était beaucoup plus présente que les autres, celle que sa mère ne veuille plus d'elle, cela la terrifiait, ne pas avoir l'attention de sa mère, pour Livia cela représentait un abandon, alors à ce moment, elle baissa la tête, quelques secondes s'écoullérent , ensuite elle releva sa frimousse, elle ne se laissera pas faire! Et elle était décidée à reprendre l'attention de tous ou presque...

Elle ne comprenait pas ce qui se passait sous ses yeux, intrigué, fatigué et désespéré elle se mit elle aussi à crier ce qui amena les larmes et donc les pleurs.
Il fallait se montrer, se faire entendre comme la dame aux cheveux d'or, les joues de Livia devinrent rouges, ses bras gigotèrent dans tous les sens autour de son petit corps assis qui ne tarda pas à s'allonger sur le sol.
Une colère approchait, c'est comme l'éclair qui arrive avant le son de l'orage c'était une sorte d’annonce avant la vraie colère et les vrais criés... Hop s'était partie pour des cries qui pouvaient perdre l'auditions à toute les personnes de la salles, les crie très aiguë que seules les petites filles d'un jeune âge pouvaient faire accompagner des pieds qui tapaient violemment le sol, la progéniture de Dieu était mécontente de ne pas être au centre de l'attention de tout le monde, et elle le montrait, elle le montrait bien!

Un visage déformé par une moue colérique, la tête tourné vers les adultes, les poings serrés qui tapaient le sol, a un rythme décalé de ses pieds, et des cries, des cries, des cries...
Comment une petite fille d'un an passé peut montrer son fort mécontentement autrement quand faisant une colère? Elle avait peur et ne comprenait pas la situation de la naissance, et donc se sentant mise à l'écart par tous elle montrait sa présence.

La mini dieu,avait juste omis quelque chose ... En faisant sa crise de nerf,c'est que la belle et sadique blonde etait enceinte ... Et oui,voilà maintenant deux mois que la vie a pointer le bout de son nez dans le ventre de l'effrayante Vikilord et voilà donc deux mois,que sa folie ne frapper plus,qu'elle avait repris forme feminine et que la chose,le bidule,le machin,qu'elle portait en elle etaient déjà,aussi Italien que pere.lorsque glace et chaleure se mele,voilà le resultat,aussi la Selena se precipite donc vers la mini chose au sol,qui fait son caprice,elle la prend dans ses bras.Et d'une voix douce,une voix maternelle :

"- Allons,allons Livia,calme-toi la dame est en train d'accoucher "

Un sourire fleurit sur les levres du levrier et elle murmura doucement a l'oreille de la petite rose - oui,les filles naissent dans les roses,et les garcons dans les choux,c'est bien connut ! -

"- Et puis,ces cris sont déjà assez agacant tu ne trouve pas bella? "

La blonde alors,se mit a fredonner doucement,une berceuse que lui avait chanter sa mere et keihlan,voilà bien des annes,pour l'endormire.L'air etait frais comme l'air marin,il glisser comme une vague,en fermant les yeux on s'immaginer sans trop de difficultee les plages de galets ou de sable,l'azur et l'outremer se melant dans le flot,l'ecume blanche comme la neige,les bateaux partant,remplit,des plus petits aux plus grands ...

Et voila votre monde ...

J'ai tellement essayée, je me suis tellement accrochée, mais rien n'y fais , après plusieurs longues minutes à entendre maman crier et à sentir maman pousser, me pousser vers la sortie, la sortie ou je ne veux pas aller, mon cauchemars, mais,pourtant le vœux de ma mère, fut réaliser, je suis dans leurs monde ! La seule chose que je connaissais à ce moment précis, ma mère, mon trésor et celle qui me donne la vie que je ne voulais pas avoir , mais au moins je pourrais, peut être, la sentir à présent ....

Je suis là
Me voilà
jamais je ne pourrais vivre sans toi
Me voilà
À tes côtés
Ce soir j'ai le droit de rêver

Un nouveau monde
Une nouvelle vie
Notre coeur bat au rythme de la prairie
Un nouveau jour
Une nouvelle joie
Je n'attendais que toi
Me voilà

j’entends un enfant crier, entres gosses ont se comprend, bien que l'enfant en question doit être trop grande pour pour comprendre ce que je vais dire à l'instant qui est : JE VEUX RESTER DANS LE VENTRE DE MAMAN mais qui en l'engage humain dit :

Mouiiiiinnnnnnn mouiiinnnnnnnnn mouiiiinnnnnnnnnn

J'ai envie d'ouvrir les yeux, j'ai envie de voir à quoi je dois m'attendre, mais je n'y arrive pas , j'ai envie de sentir ma mère et pourtant je ne la sent pas... ou suis je ?

Edit Admin Tom : et une tite citation pour rendre à l'ami Bryan ce que de droit et pour que les copines puissent aussi baver sur la voix juste TRO GRAOU de Bryan en français : en cliquant là ! ]

enfin!!!! Le bébé est expulsé du ventre de sa mère: Hersent prend délicatement la petite chose couverte de liquides oscillant entre le jaunâtre et le rougeâtre, elle s'empare d'une compresse bien imbibée d'eau tiède et entreprend de laver et nettoyer ce trésor de la vie. Elle regarde en même temps le sexe du bébé... c'est une fille, une très très belle petite fille!

Dame Cassandre!!! Vous avez mis au monde une adorable petite fille!

Petite tape sur les fesses du bébé en question pour lui faire sortir son premier cri, de rage sans doute d'être sortie d'un nid douillet pour affronter la rigueur du monde.

Mouiiiiinnnnnnn mouiiinnnnnnnnn mouiiiinnnnnnnnnn


Hersent pose un linge plus épais sur le dos du bébé pour qu'il ne prenne pas froid puis se lave à nouveau les mains pour s'occuper de la délicate opération du "coupage" du cordon ombilical. Elle se saisit de son couteau spécial, aiguisé, et compta quatre "longueurs" pour les quatre âges de la vie, puis elle coupa, d'un coup sec, le cordon, séparant la mère et la fille.
Elle s'éloigna pour préparer deux tisanes, l'une qui permettrait à la jeune parturiente d'expulser la secondine, l'autre qui ferait sortir les glaires de la bouche du bébé.
Elle prépara un mélange de rose pillée de miel et de sel, elle revint et dit à dame Attia: Vous lui sortez les glaires de la bouche avec ce mélange, pendant ce temps je prépare un jus de poireau avec du miel pour Dame Cassandre.
Une fois la préparation terminée, Hersent força Cassandre à la boire: Cassandre, ce n'est pas du tout agréable à boire, mais il le faut! Vous vomirez et cela aidera la secondine à sortir...allez, Cassandre, c'est bientôt fini et vous pourrez faire connaissance avec votre bébé.

Cela ne tarda pas à faire son effet: Hersent mit une main dans Cassandre et en fit sortir la secondine qu'elle alla immédiatement brûler das l'âtre. Elle retourna très vite auprès de la jeune maman pour voir si le périnée était déchiré...comme c'était le premier enfant de la jeune femme, il y avait quelques points de suture à faire. Elle se lava soigneusement les mains, les essuya, prit son matériel de "couture" et recousut le périnée avec du fil de soie.
Voilà, Dame Cassandre, c'est terminé. Dans un mois vous pourrez fêter vos relevailles! En attendant, vous resterez au calme le plus longtemps possible..

Elle pose la fillette sur le ventre de sa mère puis la remonte vers le sein nourricier:

Je sais que ce n'est pas très vivre noblement, mais votre fille a besoin des premières gouttes de votre liquide nourricier, il lui donnera force et vitalité. Je vous laisse faire connaissance toutes les deux.

Elle essuya ses mains dans un linge humide puis laissant la jeune mère assistée des couturières présentes aux joies de faire connaissance avec le bébé qu'elle portait depuis 9 mois en son sein. Elle pensait à son propre accouchement tout en nettoyant soigneusement son matériel avant de le ranger. Une fois terminé, elle s'adressa à l'assemblée féminine:

Je pense qu'il est temps d'appeler l'heureux papa, non?

Puis elle demanda à le jeune mère:

Quel prénom donnerez-vous à votre merveille?

Et la c'est une fille ....

Elle avait poussée , elle avait souffert , elle avait hurlée, pour avoir un garçon. Le bébé était enfin sorti, il était la , son fils, le bonheur de la famille, elle pouvait enfin se relâcher , se détendre... dormir ! Mais non visiblement rien était fini et le choc qu'elle allait avoir à présent était encore pire que l'histoire des macarons

Citation :

Dame Cassandre!!! Vous avez mis au monde une adorable petite fille!

Elle n'avait plus de force mais soudainement elle les retrouva toutes ses forces, elle se redressa vivement ce qui lui donna d’ailleurs une souffrance au ventre et dit :

Non non non!!! y'a erreur vérifiez ! Mon enfant est un garçon , un garçon !! Et il s’appellera Edouard !

Un coup de stress, à cette époque avoir un fils était un peu comme une victoire et beaucoup d'époux ne voulait pas de fille, pourtant quand l'enfant fut posée sur son ventre elle avait des larmes de joie , elle poussa un soupire de fatigue, n'osant même pas toucher l'enfant du bout des doigts de peur de le " casser" elle eu juste un peu de force pour dire :

Catherine_Rose elle s’appellera Catherine_Rose

Puis elle s’endormit un instant en laissant téter sa fille qui buvait goulument en son seins

Attia était heureuse de laisser le gros du travail sous le contrôle d'une professionnelle.
Elle était cependant surprise des ressources que semblait pouvoir mobiliser la médicastre.

La petite fille était née et sans qu'elle puisse se l'expliquer, la gitane fit prise d'un flot d'émotion sans précédent.

- Félicitations Cassandre... votre... fille est magnifique...

Sa propre délivrance lui revint en mémoire aussi violemment qu'une gifle de Sadnezz.
Une émotion terrible, déchirante au même titre que les cris du nourrisson qui était confié a ses bras tandis que Hersent confectionnait des mixtures avec des ingrédients venus d'on ne savait ou.
Avait elle toujours sur elle tout ce qu'il fallait à un accouchement ? La séance qui s'annonçait précaire, finissait telle un accouchement à l’hôtel Dieu. Sans aucun doute, elles avaient eu de la chance que la médicastre soit de passage avec sa pharmacie ambulante.

Sans s'en formaliser davantage, la gitane s’exécuta précautionneusement scrutant le nouveau né.
L'histoire de Cassandre reflétait la sienne. Elle espérait un garçon, elle avait mis au monde une fille.
Elle crut revoir en la petite fille un reflet de son propre enfant.
Une boule lui monta à la gorge et son coeur se trouva contrit, comme pris dans un étau.

Elle apposa une résistance inconsciente quand il fut question de rendre son bébé à la jeune mère et la séparation qu'elle ressentit quand elle se retrouva les mains vides de l'enfant acheva de lui briser le coeur.

Sans qu'elle puisse le retenir un sanglot empli de désespoir et de suffocation s'expulsa de sa gorge lui faisant mettre une main devant sa bouche.

Elle ne voulait pas paraître à son désavantage, mais elle avait du mal a comprendre ce qui lui arrivait.
Elle scruta les personnes qui la regarderaient peut être avec surprise. Selena s'occupait de Livia. A cet instant la Di Juli se rendit compte que l'amour qu'elle portait à son ainée ne saurait jamais la guérir de la perte de sa cadette.

Les yeux brillants et humides se posèrent une fois sur le bébé qui se voyait à présent octroyer un prénom, avant de téter au sein maternel.
C'en était trop...

Elle se leva brusquement et tentant de retenir ses sanglots elle s'excusa dans un soupir et s'enfuit en courant.
Elle poussa derrière elle la porte de sa salle de travail et glissa le long du bois le coeur au supplice du souvenir des derniers jours de sa seconde fille.
Et sortant de la gorge tendue, de longs sanglots plaintifs occupèrent l’alcôve qui venait de perdre de sa sérénité, laissant à son intimité la mère endeuillée.


[ Je pars en vacances. Je fais sortir Attia, mais a mon retour dans un mois JD Cassandre, on pourra faire un rp pour reprendre un peu la relation Attia-Cassandre. ]

Hersent remarqua le regard surpris de Dame Attia devant l'attirail qu'elle sortait de sa mallette ainsi que les ingrédients plus étonnants les uns que les autres, cela la fit sourire puis elle expliqua pourquoi cela pouvait étonner:

Dame Attia, je remarque votre regard très étonné. Je suis médecin et herboriste et où que j'aille, j'ai ma mallette médicale avec les soins de première urgence mais aussi un tas de préparations officinales de base sans compter ce qu'il faut pour les accouchements. Ce n'est pas la première fois que je suis confrontée à ce genre d'intervention et encore, là, je dois dire que les conditions étaient idéales. J'ai déjà accouché quelques paysannes en plein champ... un vrai cauchemar surtout quand il faut alimenter un feu et que l'on ne dispose que de peu de récipients.

Puis tout bas:

j'ai toujours du poireau séché en réserve au cas où ainsi que la poudre bizarre qui aide à accoucher plus vite.

Elle sentit naître une intense émotion chez la diva des couturières, ce qui lui serra le coeur, se doutant qu'un mauvais souvenir revenait à la surface. Elle lui dit tout simplement:

Merci dame Attia pour votre aide efficace comme celle apportée par dame Selena. Je vous laisse à présent: j'ai du travail de préparation de remède qui m'attend dans mon atelier!

Elle salua tout le monde et se dirigea, la mallette sous le bras, vers la sortie, satisfaite d'avoir réussi cet accouchement.


[HRP: Hersent est sortie avant Attia^^. ]

Les cris du nourrisson. Enfin quelque chose de plus doux à entendre que les cris que poussaient Cassandre.

Palogar était rassuré.

Un bref remerciement lorsque celle qui semblait avoir pris les choses en main sortit de la pièce.

Le verre de vin toujours à la main, il allait enfin pouvoir pénétrer dans la salle attenante lorsqu'une jeune femme en larmes le bouscule en sortant.

Une vague inquiétude.

Qu'est-ce qui s'est passé pour mettre cette jeune femme dans cet état ?

Mais tout semblait pourtant être en ordre lorsqu'il pénétra enfin dans la pièce : l'atmosphère y était sereine.
Laissant son verre désormais vide et son panier (également vide) sur une table à l'entrée, il se dirigea vers le centre de la pièce, un regard étonné vers l'enfant qui était présent, que l'on avait manifestement laissé ici lors de l'accouchement et que l'on mettait dans les bras de Gigi justement.

Merci beaucoup messire Gigi pour votre soutien.

Il s'approcha ensuite du paravent et l'écarta avec précaution.
Le spectacle du nourrisson allongé sur Cassandre fit monter en lui une sensation de fierté.

C'était donc une fille...

S'adressant à la jeune femme blonde qui avait manifestement officié :

Merci à vous aussi Madame.

Puis constatant que Cassandre était endormie, il l'embrasse doucement sur le front et lui caressa les cheveux.

Il n'osait pas encore toucher le bébé, son bébé.

S'adressant de nouveau à la jeune femme :

Vous pensez que je peux la prendre quelques instants ?

Il prit délicatement ce petit être, encore endormi, pour la caler tout contre lui sur son épaule.
Soutenant sa fille dans son dos d'une main, il la maintenait la nuque de son autre main, de peur qu'elle ne tombe à la renverse.
Un baiser bref mais dans lequel il mit tout son cœur.

Quelle fierté !

Il lui murmura aux oreilles :

Tu es belle comme un soleil mon ange.

Regardant Cassandre toujours endormie, il souriait, irradiant de bonheur.

Je vais te laisser contre ta mère un peu. Je te reprendrai un peu plus tard.

Il déposa délicatement sa fille sur la poitrine de Cassandre, puis mit un drap pour que la petite n'ai pas froid et s'assit tranquillement pour attendre le réveil de sa femme, en lui caressant doucement les cheveux.