[RP] Si j'avais un marteau je bâtirais une ferme ...

Bon ce n'était pas tout mais il fallait trouver une solution pour reloger l'atelier et les personnes y habitant. La blonde avait chercher durant des jours un lieu qui pourrait convenir sans jamais trouver ce qu'elle voulait au prix qu'elle désirait. Ce n'était vraiment pas le moment de gaspiller de l'argent et il était hors de question de louer les locaux, il fallait acheter.

Lusigny grouillait de monde puisque tout l'atelier était hébergé chez la blonde, ce qui n'aidait ni au calme ni à la concentration. Elisabeth s'enferma dans son bureau, un peu déprimée de ne pas trouver de solutions. Sa pile de courrier la narguait, elle avait du retard et devant pourtant s'en occuper également. Ses journées pourraient avoir quelques heures de plus qu'elle ne serait pas mécontente la blonde. Seulement cela n'arrivait pas alors il fallait bien s'y mettre. La première lettre était un courrier d'un métayer qui avait demandé de l'aide au bedos du coin pour écrire ses plaintes. Et ainsi de suite durant une bonne demi heure. Elisabeth n'en pouvait plus quand elle tomba sur la lettre d'Attia qu'elle avait royalement ignoré depuis ce jour là.

Qu'elle aille au diable, elle et son fief, elle croit quoi ? Que ça va m'aider à trouver des loc ...

Mais c'est bien sur ! Elle les avait trouvé ses locaux ! L'atelier irait s'installer chez Attia ! Après relecture elle allait devoir la jouer fine et demander à Charlemagne si elle pouvait s'installer plus tôt que prévu sur les terres. Il allait lui demander d'écrire à Attia pour qu'elle soit d'accord et elle n'avait pas le te:ps pour cela. Entre les travaux et l'emménagement ils allaient perdre trop de temps. Elle écrirait elle même au prince au nom d'Attia. Personne n'en saura rien.

Citation :

A Son Altesse Charlemagne Von Frayner

Votre Altesse une terrible catastrophe s'est produite il y a peu de temps.
L'atelier a été victime d'un incendie, laissant tous ses employés sans logis et sans travail.
Je demande donc une faveur en permettant l'installation des nouveaux locaux sur les terres de Saint Germain, bien qu'aucun serment ne soit encore prononcé.

Comprenez l'urgence de la chose. Il est primordial que l'atelier renaisse et sans vous cela me semble chose impossible.

Que le Très Haut vous protège.

ADJ.

Envoyé c'est pesé !

Si elle avait su.... Mais comment pouvais t elle le savoir, elle qui est si loin de la Bourgogne. Dans les rues parisiennes plus froide de jour en jour où le soleil semble avoir disparu depuis trop longtemps. Alors la rouquine ne comprenait pas pourquoi étrangement ses commandes ne revenaient pas avec des coursiers. Elle savait que cela pouvait prendre du temps mais à ce point là cela devenait inquiétant... Bella prit donc sa plume et envoya une lettre à une des gérantes, elle hésita un long moment puis trancha pour Elisabeth malgré qu'elle ait plus de sympathie pour la fougueuse Attia.

Citation :

De nous, Bella Baldéras de Villaréal dame d'Eygallières,
A vous Elisabeth Stilton de Vaisneau, gérante des DO.

Bonjour très chère,

Comment vous portez vous? Ici le froid ralenti les visites à la succursale. Les commandes semblent se montrer à l'image du soleil: peu présentes. Rassurez-vous je ne me démoralise pas pour autant et continu à venter les mérites de l'atelier à toutes personnes que je croise en taverne.

Je venais prendre des nouvelles des commandes passées pour la succursale. Je vous avoue ne pas comprendre qu'aucun coursier ne me revienne avec au moins une tenue de prête. Je sais ô combien une commande peut prendre du temps, toutefois j'en suis régulièrement informer sur l'avancée de celles-ci. A l'heure actuelle je n'ai plus aucune nouvelles et les coursiers ne me reviennent plus. Une nouvelle taverne trop attrayante se seraient elle ouverte en Bourgogne?!

J'espère que l'une de mes obligations me portera à vous très prochainement. J'aime l'atelier de Bourgogne et cela fait bien longtemps que je vous ai pas revu.

Que le Très- Haut veille sur vous.

Amicalement,

Bella Baldéras de Villaréal.

Fait à Paris le 9 février de l'an 1461.

Voilà la missive de parti.

Et dans tout ça la blonde devait en plus s'occuper du courrier. Comme si elle n'avait que ça à faire. Enfin allons y ...

Citation :

De Nous, Elisabeth Stilton de Vaisneau, Surintendantes des DO,
A Vous Bella Baldéras de Villaréal dame d'Eygallières.

Ce message va être bref car nous n'avons pas beaucoup de temps à consacrer à des choses futiles. L'atelier a brulé.
Nous déménageons à Saint Germain des Champs, mais avant cela nous devons tout rénover.
Nous ferons l'état des lieux pour la succursale plus tard aux vues de l'urgence de la situation.

Cordialement.

Elisabeth

Victory lui parla entre temps.

Elles sont proches de Nevers, elles appartiennent au Prince Charlemagne. Ce n'est pas très loin sans être à côté.