[RP] Un satisfait qui revient.

Invité

Son portrait n'était plus très réaliste. Gautier avait grandit, les traits de son visages étaient à présent plus secs, sa figure moins enfantine et son regard avait perdu de son innocence. En bref, il était temps de passer aux doigts d'or. A sa première visite, il souriait, par politesse. Maintenant, son regard était froid, éternellement froid. Le jeune homme ruminait d'amères pensées.

- Le bon jour. Je suis Gautier de Vaisneau.

Dans le doute, on se présente toujours.
Le brun tend une ébauche de portrait et un dessin.

- Je viens pour commander un portrait et une fresque. J'aime beaucoup cette esquisse par contre comme vous pouvez le constater, mes yeux sont bleus. Et j'aime beaucoup le dessin aussi mais si il est possible de mettre des couleurs d'avantage... printanières. Comme le vert ou le bleu. Aucune inscription sur la fresque mais j'aimerai par contre y voir mon blason, en très discret.

Et on verra bien s'il est aussi chieur que la dernière fois.

[HRP :
Le portrait : http://adelenta.deviantart.com/gallery/#/d4gccxr
L'image pour la bannière : http://gold-seven.deviantart.com/gallery/?offset=24#/d2wfbqh
Le blason : https://2img.net/r/ihimizer/img223/8968/seigneurhenripontig7.gif
Et si possible, j'aimerais bien qu'il y ait une sorte de marge vide si c'est une bannière carrée. ex :
https://2img.net/r/ihimizer/img684/9332/linon.png
Et si vous voyez pas, la bannière de Linon, ici :
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1943991&postdays=0&postorder=asc&start=15
Merci Smile

]

Invité

On venait de signaler à Nahysse qu'un nouveau client patientait dans la salle et l'artiste lui avait même fait parvenir sa commande. Ainsi donc, la fresque sous le bras, elle se présenta.

Bien le bonjour et bienvenu aux Doigts D'or. C'est un plaisir de vous revoir icelieu. Je me présente, Nahysse. Je suis l'assistante de l'intendant.

Puis elle tira une table sur laquelle elle déposa avec délicatesse la fresque. Un sourire en coin, elle la tourna vers lui afin qu'il puisse bien la contempler.

Voici ce qu'un de nos artistes vous propose. Elle n'a pas put venir d'elle-même car en déplacement. Je prendrais donc bien note de vos remarques afin de les lui remettre.

[RP] Un satisfait qui revient. Gautier

Invité

Le jeune homme inclina légèrement la tête pour toute salutation, il n'avait aucun souvenir de ne l'avoir jamais vu. Puis il observe la fresque et un sourire parvient même à barrer son visage.

C'est parfait.
Pourrais je avoir le portrait qui va avec ?

Invité

L'intendant prit la relève.

Bonjour sieur. Ravi de vous revoir parmi nous.

Sourire du géant qui dépose deux toiles de petites tailles devant lui.

Voici ce que l'artiste vous propose comme portraits.

[RP] Un satisfait qui revient. 608096gautieravavert

[RP] Un satisfait qui revient. 608096gautieravavert

[RP] Un satisfait qui revient. 327648gautieravablanc3

Invité

Temps d'arrêt. Long. Sans rapport avec les fresques, elles conviennent parfaitement.
Sourire, hochement de tête.

- Parfait, c'est tout à fait moi. Combien vous dois je ?

Elle fait le tour des paiements la blonde après tout c'était aussi son rôle de vérifier la compta et là sur qui elle tombe. Son futur époux.
Et ba quand faut y aller faut y aller. Sauf qu'elle n'en menait pas large la blonde.

Bonjour. Je ne vais quand même pas faire payer l'homme de qui je vais porter le nom.
Et oui comme vous je me suis résignée, pour des raisons personnelles il va s'en dire.
Il faut cependant que nous parlions d'une chose importante.

Invité

Attendant une réponse de l'intendant, voilà que sa future épouse débarque. Que fait elle ici celle là ? Elle n'était pas censé être en Angleterre ? Rentrée surement, elle n'avait pas même pris peine de répondre à son courrier. Il faut dire qu'il lui avait demandé de ne pas lui répondre. Le jeune homme ne s'attendait pas vraiment à une démonstration d'amour. Il savait qu'elle le considérait comme un enfant immature et s'il se fichait avant de ce qu'elle pensait de lui, autant que de sa réputation exécrable, ce n'était plus le cas.

Il la regarde simplement et hoche la tête. Oui, c'est plutôt une bonne idée, il ne roulait pas sur l'or le Vaisneau. Il ne s'attendait pas non plus à ce qu'elle se résigne aussi facilement mais c'était tant mieux pour tous deux, il n'avait aucune envie d'avoir à supporter son mécontentement.

- Bonjour Elisabeth. J'espère que votre retour s'est bien déroulé.

Surement pas comme elle l’espérait avec la nomination d'un autre au poste de Chancelier mais Gautier était bien content que cela se finisse ainsi. Il préférait largement qu'Elisabeth s'éloigne de ses fonctions royales, lui même ne reconnaissant pas Vonafred pour Roy.

- Oui, je vous écoute. Mais discutons plutôt dans votre bureau.

Le retour a été mieux que l'aller, enfin c'est compliqué. Tibère n'est plus à mon service d'ailleurs. Enfin là n'est pas le sujet de l'entrevue que je vous propose.

Ah ça la chancellerie et la royauté était des sujets extrêmement sensible chez Elisabeth en ce moment. Il était clair qu'elle ne voulait pas en parler. Une seule personne pouvait éventuellement aborder le sujet, Nicolas De Firenze mais il n'était pas là. Jamais Elisabeth ne pourrait se confier à ce gamin surtout pour une chose aussi importante pour elle. Elle allait cependant devoir le faire pour une autre chose très importante vu qu'il sera son mari.

Oui allons dans mon bureau. Cela ne concerne que nous deux et notre futur union.

Elle ne décrocha pas un mot durant le trajet qui les mena à son bureau. Il fut dire que ce qui lui arrivait n'était pas du tout prévu mais pas du tout et que cela pouvait éventuellement stopper le mariage, ce qui n'était pour le coup pas la chose souhaité par la blonde. Étonnant ? Vous allez comprendre pourquoi. Gautier fut donc conduit dans le dédale des couloirs de l'atelier jusqu’à ce qu'elle ouvre une porte. Elle lui proposa un siège et s'installa dans le sien l'air grave.

Gautier, nous sommes fin avril et depuis bientôt trois mois je ne suis plus indisposée.

Voilà c'était dit. Il fallait voir comment il allait réagir à cette nouvelle. S'il décidait d'annuler le mariage, elle serait dans l'obligation de tout avouer, au moins à Eusaias et en plus il faudrait lui trouver un mari. Comment avait elle put ne pas faire attention. En même temps après un viol on pense rarement à prendre ses herbes pour éviter les grossesses.

Invité

Tibère n'était plus à son service ? Le jeune homme arqua légèrement un sourcil, scrutant la blonde. Étonnant. Gautier connaissait la nature de leur relation. Il doutait que ce fut à cause du mariage mais cette idée lui traversa l'esprit.

Le silence ne le gênait pas plus que cela. Il y était habitué, n'étant pas vraiment bavard de nature. Avec certaines personnes, le silence le gênait mais pas avec Elisabeth, et encore heureux d'ailleurs. Il sentait que la blonde était tendue. Elle ne lui offrit rien à boire ni à manger, les politesses lui étant peut être inconnues. Cela importait peu, finalement, il n'aimait ni l'alcool ni les sucreries.

Gautier, nous sommes fin avril et depuis bientôt trois mois je ne suis plus indisposée.

Le Vaisneau, qui tapotait machinalement les doigts d'une main contre les phalanges de l'autre, cessa. Il planta les azurs dans ses yeux. Il voulait se donner un air contrarié par la nouvelle, voyant bien qu'Elisabeth était tendue et probablement inquiète de sa réaction. Se donner l'air car il ne comprit pas de suite ce qu'elle voulait lui dire. Elle n'est plus indisposée ? Mais de quoi ?

Réfléchis, réfléchis, tu auras vraiment l'air idiot si tu ne comprends pas ce qu'elle te dit. Indisposée... Ah ! Maureen ! S'il avait su qu'elle lui serait utile en cette occasion ! Indisposée, le sang. Bon, le rapport était fait. Maintenant en quoi cela posait problème et le concernait ? Surement une maladie. Et si elle mourrait prochainement, cela le regarderait. Les yeux scrutèrent le corps de la blonde, elle n'avait pas franchement l'air d'être malade, elle avait même pris un peu de ventr... Ah ! Elle était enceinte ! Hum. Ce n'est pas très poli de la toiser ainsi. Les azurs remontèrent sur les mirettes féminines.

Inspiration, expiration. La maladie aurait sans doute été préférable.

- Cela s'est il passé avant que vous ne receviez ma lettre ? Ou du moins avant que vous soyez mise au courant, pour notre mariage ?

Était ce la chose la plus importante ? Du point de vue de Gautier, oui.

Les politesses la blonde, elle oublie dans ces cas là. Pas volontairement, c'est pas vraiment son genre mais là pour le coup. La tension, le risque pour elle, tout ce que cette situation peut engendrer. Sans compter qu'elle se demande s'il va comprendre. Elle n'a pas envie de s'étendre sur le sujet non plus. Tibère l'avait fait souffrir. Le Très Haut la punissait sans doute pour sa relation avec lui. Elle n'en savait rien, elle irait se confesser, le pouvait elle, le devait elle, que risquait elle surtout. Bon les questions religieuse n'avaient pas trop leur place au moment présent, elle irait voir celui qu'elle avait connu en Normandie, le père Fitz et qui avait prit la place de sa mère à Nevers. Il pourrait sans doute l'aider.

Revenons donc à Gautier. Il ne semblait pas prendre bien les choses, normal en sommes. Vu le regard qu'il porte sur elle. Ba elle sait comment tout cela va finir. Il va annuler le mariage, elle va devoir trouver un autre époux, sans parler de supporter Eusaias et ses remarques. Punaise si on lui avait dit qu'elle serait contente d'épouser un de Vaisneau, elle aurait éclaté de rire. Finalement le couperet tombe.

C'était lors du voyage aller en Angleterre avant votre lettre, avant l'annonce. Le père est Tibère, vous n'en saurez pas plus.

Invité

Petite moue des lèvres. Avant même qu'ils ne soient mariés, déjà des soucis. Elle pensait à l'annulation ? Lui, pas du tout. Il fallait bien qu'il se marie un jour, Elisabeth était belle, même si les blondes minces n'étaient pas vraiment tout à fait son gout, elle avait bien réussi, c'était un bon parti. Certes, il ne l'aimait pas mais les mariages d'amours n'étaient jamais réussis, disait on. Le seul problème était qu'il en avait trop entendu sur Elisabeth pour avoir la naïveté de penser qu'elle ne le tromperait pas. Et la tromperie était bien LA chose qu'il ne tolérait pas.

- Il fallait bien que cela arrive.

Le genre de critique qui voulait dire : à jouer la catin, on ne récolte que ce que l'on sème. Léger sourire, amusé. Ses paroles étaient assez ambiguës. A la fois elle disait que Gautier n'en saurait pas plus et à la fois elle lui donnait un élément qu'il n'avait jamais demandé et qui l’intéressait peu : qui était le père. Soit elle pensait que le Vaisneau était curieux de savoir, ce qui fondamentalement n'était pas le cas; soit en vérité, cela ne lui déplaisait pas d'en parler, ce qui étonnerait le brun.

- En vérité, il m'importe assez peu de savoir qui est le père; Tibère ne vous approchera plus à présent, c'est la seule chose qui compte.

Courte réflexion.

- Il faut que nous nous marions rapidement. On pensera que je vous ai épousé par obligation, après vous avoir engrossé.

Léger rire, la situation est drôle, finalement.

- Bien loin de refléter notre situation actuelle, cela sonnera pourtant très réaliste. Ne sommes nous pas deux personnes pleines de charmes et de jeunesse, après tout ?

Comme les autres, elle ne comprendra certainement pas l'ironie dans cette arrogance. Qu'importait ? Il lui avait sauvé la mise après tout.

Qu'est ce qu'il pouvait bien penser ? La blonde aurait donné cher pour savoir cela. Finalement elle su ... elle aurait préféré autre chose mais bon il était en droit de lui faire des réflexions après tout il allait assumer plus qu'il ne devrait. Il aurait pu faire pire mais au lieu de cela il l'aidait. Quand il prononça le nom de Tibère un frisson la parcourra. Non effectivement Tibère ne l'approchera plus, ils étaient bien d'accord sur cela, même si Gautier ne savait pas pourquoi.

Certes. Je puis faire préparer les bans. Il nous faut un curé et des témoins.

Elle plongea ses saphirs dans les azurs et faiblement lâcha un ...

Merci.

Cependant une chose la perturbait. Qu'est ce qu'il allait dire à Enguerrand ? Elle préfèrerait le savoir à l'avance. C'est que la relation entre son cousin-futur beau frère-beau père et elle n'était pas au beau fixe. Autant être prête avant d'être jeté en pâture aux requins. Ses doigts se croisèrent, plus curieuse que tendue ou anxieuse.

Votre frère sait que le mariage nous a été imposé. Que lui diriez vous ?

Invité

Elisabeth qui remercie ? Oula. Elle doit être dans une passe particulière. De toutes façons il n'était même pas sur que l'argument de la grossesse d'Elisabeth réussisse à convaincre Eusaias d'annuler le mariage. Si, sans doute.

La question sur Enguerrand est intéressante.

- Je ne vais rien lui dire. Il se peut même qu'il ne prête pas attention à la date de mariage et d'accouchement qui ne coordonnent pas. Mais si, pour une raison qui m'est inconnue, il commençait à s'y intéresser, je lui dirai que l'enfant est de moi. Au fond, ce ne peut être que le jeu du hasard. Avant que vous ne partiez en Angleterre, vous tombez enceinte, de moi. Bien entendu, nous ne sommes au courant de rien. Puis notre relation se passe très mal, pour cette raison que je refuse d'abord vivement ce mariage.

Voilà qu'il lui apprenait que lui non plus n'avait jamais souhaité cette union.

- Par la suite, vous revenez en France, j'apprends que vous êtes enceinte. Et comme je ne vais tout de même pas me dérober devant mes responsabilités, je finis par donner mon consentement à ce mariage absurde. Un peu tiré par les cheveux mais la vie n'est au final qu'une suite de hasards.

Puis il se rendit compte combien il se décarcassait pour cette femme là. Cette femme à qui tout homme possédant un peu de prestance pouvait se vanter d'avoir visité la couche. Cette femme qui serait sa honte. Gautier ne voulait pas qu'elle le remercie à nouveau. Alors il se leva.

- Bon, et bien puisque je doute que mon frère me posera de questions sur la présence d'un grain de beauté sur votre fessier droit, je...

Et si son frère aussi l'avait visité... Non ! Inconcevable. Hors de question.

- ne vais pas vous prendre plus de temps.

Elle s'en doutait fortement que tout cela ne lui convenait pas non plus à la base et même là il en faisait plus qu'elle n'aurait pu l'espérer. Les rares craintes qu'elle avait ont été écartées. Finalement tout allait pour le mieux. Elle ne le remercierait pas encore, une fois c'est déjà plus que ne lui permet son quota, c'est pour dire. Non elle le laisse faire ce qu'il voulait soit lui proposer de la laisser.

Bien. Trouvez vous un témoin, je vais faire de même et nous verrons pour le curé.
Je m'occupe des bans aussi.
Bonne journée à vous.

Un peu de politesse envers l'homme qui lui sauvait la mise et avec qui elle devrait vivre ne faisait pas de mal.

Invité

Se trouver un témoin... Il faudrait déjà que Cassian ne meurt pas de suite alors, il se trouvait en position délicate, selon les dernières informations reçues par Isaure. Enfin il trouverait bien.

- Oui. Et s'il vous plait, évitez un de vos anciens amants.

Elle ne pensait peut être pas piocher là mais autant prévenir.
Sourire simple et banal, inclinaison de la tête pour salut, ils n'étaient pas encore tout à fait aux baisers.

- Prenez soin de vous et à bientôt.

On ne dit pas ça, à une femme enceinte ? Et ben tant pis.

» La rousse qui revient dans les locaux
» [RP méga ouvert] Quand on a plus de sous on revient au bercail et quel bercail !