[RP] Gigi BBB ( Back in Business Baby !)

Invité

[ Atelier des Doigts d'Or - à la recherche d'Elisabeth Stilton ]

L'on eut pu croire que le milanais ferait un retour triomphant en son cher atelier qu'il lui semblait avoir quitté depuis une éternité.
Pourtant, c'est presque la queue entre les jambes que le jeune homme revenait.
Il avait abandonné la mort dans l'âme la Di Juli, enceinte, une enfant sur les bras.
Bien sur si Attia n'avait pas tant insisté, durcissant même le ton pour précipiter le départ du milanais, celui ci serait peut etre resté a se flétrir dans la mornitude bretonne, se languissant de son Maitre, le Sévère dont il n'avait plus aucune nouvelles, a rever de la vie entre les dames et les froufrous.

Attia l'avait libéré.
Elle avait pris en remplacement à son service une jeune fille en qui le milanais n'avait eu aucune confiance, non pas qu'elle lui parut mauvaise, mais surtout qu'elle lui paraissait beaucoup trop jeune et qu'il percevait bien que son désarroi n'était qu'un echo a celui de la gitane.

Pourtant Gigi était parti.
Et plusieurs jours plus tard, il passait le portique de l'atelier.
Il alla saluer les commerçants voisins, les lavandières, les garçons de courses, et avec appréhension poussa enfin la porte de l'atelier.

L'odeur du vieux bois mêlée a celle des peintures lui arracha un frisson d'extase.
Il en aurait presque eu la larme aux yeux.
Gigi était à la maison.

Il apprécia les nouvelles tentures.
Une éternité lui semblait s'etre passée depuis qu'il avait suivi les pas de la Di Juli.
Il ne croisa personne qu'il connaissait.
Il s'arreta, observant les grandes galeries, espérant y apercevoir l'ombre de la robe noire de Sévère.
Rien.

Il glissa une tete furtive au travers des portes des salles de commandes.
D'autres que lui prenaient les commandes.
La carina Clarinha était partie lui avait on appris.

Il soupira. Cela faisait tellement de changements.
Il était honteux, mais heureux à la fois.
Le plaisir de Giovanni Casanova di Milano avait toujours été la conjugaison des deux.
Gigi était à la maison.

Serrant contre lui le petit pli que lui avait confié la Di Juli, il baissa la tête pour ne pas se laisser aller a la redécouverte de l'atelier et de ces changements, pour ne pas se faire reconnaitre des clientes qui se souviendraient de lui.
Il fallait avant de se laisser pleinement aller à son retour trouver quelqu'un. Sa nouvelle patronne, Elisabeth Stilton.

La blonde helvète n'avait connu Gigi que très peu de temps, les premiers mois de son apprentissage tout au plus, pourtant, elle l'avait adoré et chérie comme un grand frère. Sans doute faisait il cet effet a toute les vierges effarouchée le bel italien. Allez savoir... En tout cas, le temps avait bien passé depuis le départ de Maitre Attia et du Casanova. Le temps avait bien passé, Clarinha était partit, elle était passé Maitre, puis c'était vue promue au rang de directrice adjointe de Maitre Attia.

Le Changement avait été difficile pour la blonde, voir même compliqué. Elle avait dut grandir, se responsabilisée et finir par acceptée la paperasserie et les lourde tache d'accueillir certain VIP. De répondre aux réclame et autres... Puis aussi de travailler avec la Frigide, la terrible Elisabeth. Rien que de savoir qu'elle travaillait auprès du femme qui faisait partie d'une façons quel qu'on que de L'EA terrifiait Irma, mais alors en plus, quand cette femme est incapable d'avoir un mot gentil ou pire un sourire sur son visage. Brrr... Rien a dire de plus que la réformée luttait a chaque fois qu'elle la voyait pour ne pas s'enfuir.

Enfin bref, ce jour la, Irma traversait l'atelier les bras chargée de tissues lorsqu'elle apercue un Sieur de dos semblant chercher quelqu'un ou quelque chose. Alors souriante et avenante comme elle savait si bien faire, Irma accosta l'homme

Bonjour Messire, je puis vous aider ?

Va voir ailleurs si on y'est ! Messages : 3081 Date d'inscription : 07/03/2011

La blonde ronchonner comme bien souvent,maudite robe ! Maudit fournisseur ! Où était passé le reste du tissu bleu turquoise commander,pour la petite fiolette? Un si beau velours ! Alors elle avait hurler,comme il lui était devenu coutume,depuis sont entré dans l'atelier :

"- RAHHHHHHHHHHH !! "

A défaut de dire quelque chose de plus convaincant,elle se leva furieuse,laissant deux petits mannequins,vêtu de velours turquoise.L'un,pratiquement fini,le second ... Bien moins fini ... Se promenant dans les couloirs des galeries,vêtu de sa robe bleu nuit,ADJ,elle tomba sur Irma,et un dos masculin.Un homme,aux DO,c'était déjà un exploit.Un homme dans les couloirs des DO,c'était presque inédit ! Le temple de la couture avait perdu son dieu,qui était aller se perdre,ont ne savait où et livré ses superbe créations par coursier,à ne pas douter.Avec elle,elle avait emmener le Casanova qui l'avait acceuillit lors de la confection de sa ADJ et entre temps,le sévère avait disparut ... La blonde,sourit,amusée,elle alla se placer derrière la petite Irma,bras croiser,tel un garde du corps.Elle pris un air froid et sévère qui disait : " M'sieur,j'suis là pour protéger la blondinne devant toi " alors qu'en véritée,elle voulait simplement satisfaire,sa curiositée ...

Non pas possible ! Mais ... serait il possible que ?

La blonde qui se rendait à son bureau étudier des devis de fournisseurs de tissus cru reconnaître un corps, celui d'une homme parti il y a bien longtemps avec Dieu. Il serait revenu alors ? Sans Dieu ? Parce que si Attia était là d'une on l'aurait vu ou entendu et d'autre part elle les aurait prévenu. Il fallait qu'elle vérifie si cela était vrai ou pas. Ses pas suivirent alors ceux de l'homme jusqu'à ce qu'il rencontre Irma et Selena. Elle le contourna et bien que ses traits avaient un peu changé, elle l'avait reconnu, c'était bien lui ! Elle ne put retenir un :

GIGIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

Invité

Le milanais ne reconnut pas la voix qui s'adressait a lui tel un messire.
Lui un messire ? Certainement pas.
Ni plus ni moins qu'un homme quelconque, de retour dans un univers qu'il adorait.

Lorsqu'il se retourna , ce fut pour mieux découvrir un edelweiss qu'il avait laissé plusieurs mois plus tôt et une blondinette qu'il lui semblait connaitre vaguement.

Il sourit a pleines dents exprimant une joie sincère, a deux doigts de les prendre dans ses bras, lorsqu'une troisième blonde termina de parachever cet idyllique tableau.

En entendant son nom crié avec autant de conviction, le milanais eut pu pleurer d'émotion. D'ailleurs c'est le cœur gonflé de reconnaissance et les yeux brillants qu'il effectua une jolie révérence en ôtant le bonnet qui recouvrait sa chevelure miel qui avait bien poussé.

- Mi Signore .. Comme je suis heureux ! comme je suis heureux ! Gigi est de retour et tres heureux de vous revoir !

Instinctivement il administra une accolade qui aurait pu paraitre ambiguë si le jeune homme n'était pas clairement de l'autre bord.

- Irma mi carina...

Puis se défaisant d'elle en douceur, il se dirigea vers la signora Eli, non sans avoir soufflé un baiser fraternel a Séléna qu'il connaissait plus comme une ancienne cliente qu'un jeune mâitre dont il lui tardait de voir les créations.

- Signora Elisabeth... mes respects.

Les instructions de la di Juli avaient été claires.
Il devait se mettre a la disposition de la jeune Stilton et d'Irma l'edelweiss qui comme il l'avait compris dirigeait les affaires inhérentes a la couture.

- J'ai un message, un message de la sérénissima... per favore

Et timidement il tendit la lettre la laissant a l'appréciation de la Stilton tout en zieutant toujours les deux blondes. Il lui tardait de revoir le reste de l’équipe.

Citation :: Eli,

Je vous renvoie Gigi, le pauvre se fane a jouer les nounous auprès de nous.
Je serai encore coincée un peu en Bretagne, mais je rentre bientôt.
Je laisse Gigi à votre disposition.
Eli, il prendra ses ordres de toi à présent.
Je souhaite conserver ses honoraires intacts. Economisez sur tout, pas sur lui.
Il est fidèle et loyal.
Redonnez lui le sourire, la vie. Moi je ne l'ai que trop usé.

A tres vite.

Attia.

Sentir la blonde a multiple personalité derrière elle n'était pas pour rassurer Irma, cependant il faut l'admettre, Selena avait un don, elle était grande. Très grande, quand Irma elle était de taille moyenne et guère capable de venir a bout d'un homme. Mais pour quelle étrange raison la Directrice Adjointe aurait eut besoin de faire appelle à son étrange garde du corps d'un jour ? Vous me direz au Doigt d'Or les truands, y en a pas des masses ! Et les clients mécontents, quand il y en à ce qui était fort rare , et lorsque c'etait le cas, les macarons suffisait généralement a calmer les ardeurs !

Pourtant quand l'homme se retourna Irma poussa un cri, un cri perçant à vous en arracher les tympan. Elle lacha les précieux tissus, elle qui reprochait toujours au jeune Lubin de le faire, porta les mains a sa bouches jurant par un "Oh Déos !". Comme si elle accusait le ciel d'être la cause de son bonheur et de cette surprise.

Sur le coups elle se moqua qu'Elisabeth est put entendre le juron qui trahissait sa religion, tant elle était heureuse de retrouver Gigi. Sans un mot les larmes aux yeux elle profita de l'accolade qui lui était offerte par le Milanais

Tu nous as tant manqué Gigi !

Puis elle se pencha pour ramasser activement tout les tissus, vu le prix de la marchandise et l'état financier de l'atelier...

Les rumeurs, ça court. Ça se faufile, ça galope, ça glisse.
Ca arrive aux oreilles du corbeaux des DOs.

Gigi est de retour.

Gigi son seul et unique amour.

Gigi qui l'a abandonné.
Pour le Maitre.
Gigi qui a si bien servi l'atelier s'en revenait triomphant vers lui. L'atelier.

C'en était assez pour le gripsou.
Pour le sortir de sa tanière.

Bonjour, Gigi.

Il semblait ému le Gigi comme si venir là était une épreuve. Que s'était il passé auprès d'Attia pour qu'il revienne, pour qu'il la laisse. Non tout ceci était trop étrange. Elle prit la lettre qui lui était destinée. Après la lecture, elle poussa un cri.

Attia revient ! Dieu est de retour.
Gigi il fait que tout soit prêt pour son arrivée.
Une nouvelle boutique de tissus a ouvert aux halles tu viendras avec moi pour qu'on discute les prix et qu'on y voit la qualité.

Se tournant vers Irma.

Il me faudrait une liste de ce dont nous avons besoin hormis la laine puisque c'est moi qui la fournit.

De nouveau vers Gigi.

Ah ! Je vais vraiment avoir besoin de toi. Je suis contente que tu sois de retour Gigi !

Invité

Le milanais se laissa surprendre par l'émotion de la jeune Irma qu'il serra contre lui avant de l'aider a ramasser ses tissus.

- la... vous m'avez manqué , molto molto...

Il soupira de bonheur, souriant aux deux couturières pendant que la Stilton prenait connaissance du mot d'Attia.
Son coeur se serra à la pensée de sa serenissima.
Elle avait promis de revenir, il fallait qu'elle tienne ses promesses.

Ce qui surpris le milanais ce fut la voix grave et froide dans son dos. Il la connaissait cette voix et n'osait pas se retourner.
On lui avait pourtant dit que le Sévère avait disparu.
Comment se faisait il qu'il soit la ? Si vite, si tôt ?

Sans doute l'avait il appris par la rumeur de la rue, le milanais n'ayant pu s’empêcher de saluer tous les commerçants qu'il les aie connu ou non ?

Doucement perdant un instant son sourire juvénile il se retourna et le vit. Sombre, légèrement vieilli, mais toujours aussi strictement strict.

- Maitre Sévere...

Il retint son souffle. Aucune effusion entre eux, ce n'était pas le style de la maison. Le milanais ressentit simplement un creux dans le ventre, dans les reins.

- Gigi contento... de revoir il maestro.

Il pris une grande respiration.
Elisabeth avait pris la parole et dévoué a sa nouvelle patronne, il détourna le regard pour écouter et répondre à la Stilton.

- La signora Di Juli elle revient bientôt, elle a promis. Il faut qu'elle accouche d'abord de la petite bambino, il signor Azkaban vuole un bambino... Ma la signora Di Juli elle n'est pas bien la bas en Bretagne... la Bretagne molto triste...

Reprenant son sérieux il poursuivit.

- Bien sur nous allons tout préparer...

A l'évocation d'une escapade a Paris, le milanais ne put s’empêcher de regarder en coin son maitre. Ils en avaient vécu des choses la dernière fois qu'ils s'étaient trouvés a Paris. Tant de temps avait passé. Le milanais n'était plus sur de rien, il ne s'était pas préparé à revoir de si tôt le Sévère.

- Hmm alora je vais faire l'inventaire Signora Elisabeth. Si vous permettez, Irma ou Séléna ou quelqu'un de pas trop occupato aider Gigi...

Il n'osait pas regarder le Sévère. Elisabeth lui offrait une échappatoire en lui assignant déja une tâche, il la saisissait.
Il ne put cependant pas s’empêcher de penser a ses mains sur le mur froid de la réserve de tissus.

- Santa Madre, perdonami, aiutami...

Invité

La muette n'était pas très charnelle, à l'instar de son fils. Elle travaillait toute la journée, sans même s'occuper de savoir comment allait-il, et Marcus alllait et venait. Le contact avec les clients remplaçait celui de sa mère absente.

Maman, maman, y'a un rassemblement !

Marcus s'était rué dans l'atelier de sa mère la tirant par le bras. Il la poussa jusqu'au couloir des Galeries.

Qui c'est lui ?

Le doigt du petit se pointa sur Gigi, vers lequel il accoura.

Hey, hey, monsieur ! Moi c'est Marcus, j'suis le fils de Judith. Et vous, vous êtes qui ? Vous avez b'soin d'aide ?

Tandis que le fils envahissait l'espace Gigien, la muette s'approcha silencieusement et salua timidement le Milanais.

Va voir ailleurs si on y'est ! Messages : 3081 Date d'inscription : 07/03/2011

Elle blonde vit la fin du monde lui perçer les tympans lorsque Irma hurla.A son tour elle haussa le ton :

"- Ahh ! Bon sang,elle veut me rendre sourde "

Grognements,de la part de la maigre et grande blonde,observation des retrouvailles,ont écoute,ont observe,ont écoute,ont observe ... Un marmot arrive,c'est celui de Judith,elle la déjà croiser,déambulant dans l'atelier.Néanmoins,à la vu du visage,même vieillie,du Gigi,elle avait sourit.Rendu la bise,que celui-ci avait accorder,à la Sauvageonne,et qu'elle avait même donner,sans la moindre morsure ! Miracle? Non,juste lucide ... Si ont mord un ami des patrons,ont se fait virée ... Et la Vikilord à trop besoin de dorée son nom,de le rendre beau et brillant d'écus,d'où son travail à l'atelier.Puis le Milanais,demanda de l'aide,la blonde sourit et lui répondit :

"- Gigi, ti aiuto "

Sourire avenent sur les lèvres,elle n'avait aucune crainte du Milanais,contrairement aux autres hommes.Lorsqu'elle dit les mots de la langue du Gigi,son accent des pays du Nord,ressortie ... Passé deux ans en Italie,ne permetter pas de l'effacer,contrairement à près de dix ans en france.Puis ... se fût dans sa tête,que la conversation continua :

[Selena/Folie/L'Inconnue]

*ricanement* Parle ma belle,parle
* étonnée * Parle,de? Qu'est-ce tu veut dire?
Souvient toi,l'Italie
Me souvenir de?

Selena ...

[Fin de l'échange]

Voilà,comment,ces étranges discutions finissaient,depuis quelque temps ... La blonde,était donc présente pour aider le Gigi,mais son esprit était avec la voix de fillette,l'Inconnue,celle qui l'appeller,qui était-elle?

Citation :: Gigi, ti aiuto : Gigi,je vais t'aider

Le sévère hocha la tête.

Point d'effusion en effet.
Point besoin d'en dire plus.

Il allait retourner en son obscur bureau, compter.
Le Gigi saurait bien venir l'y trouver s'il le désirait.

La bonne nouvelle, c'est que le Maitre revenait.
Tout allait donc pouvoir revenir à la normale.

Dans un claquement de robes noires, il s'en retourna vers son bureau.

» Appelez moi Gigi...
» HRP - Gigi est peu présent, présentez dès maintenant vos modèles !
» Thèmes Temporaires le retour du come back - La Saint Val'