[Impayée] Borgne, mais chic.

Enguerrand Mirandole adorait le temps de paix dans le royaume. Dans un premier temps, il pouvait profiter des voyages dans les pays d'oc ; dans un second temps, il dirigeait ses dépenses dans les activités mondaines. Car faire la guerre coutait cher : les vivres, les équipements et les diverses dépenses afin de blanchir de l'argent sale pour faire tourner une défense comtale revenaient très cher. De part ses voyages dans l’Occitanie, il découvrait différents personnages. Une personne d'entre elle, avec qui il fut d'abord son maitre d'armes puis des mois plus tard, son compagnon de route, fut Jenifael Lisbeth Vitalis da Roma-Corleone. Par un échange de procédés aimables, cette dernière l'invita à rejoindre les Doigts d'Or car, au file d'une conversation, Enguerrand lui avait parlé de son attrait pour les belles tenues vestimentaires.

De ce fait, il se présenta où elle l'avait indiqué. Enguerrand correspondait avec une couturière actuellement, il lui devait beaucoup : en effet, celle-ci avait accepté de répondre à sa demande afin d'honorer l'amour qu'il portait à sa fille. Or, aujourd'hui, il était question d'habiller Enguerrand lui-même. A cet effet, il avait prévu une aumônière importante.

« - Bonjorn bonnes gens, dit-il hésitant, bonjorn. »

Le jeune homme découvrit son chef de son chapeau plume. Il guettait les lieux de l'établissement.

« - Bien, répondit-il à Jenifael. Il accepta son invitation et s'installa à côté d'elle. Parlez-moy un peu de votre maniement de l'épée donà. Depuis la dernière fois, je gage que vous avez fait des progrès. »

« - Dans ce cas, dit-il à Jenifael concernant l'entrainement, répétez plusieurs heures les mouvements que vous avez appris sur un mannequin d'entrainement. Cet exercice, à défaut de ne point vous mettre dans des conditions réelles, fera au moins de vos gestes des mouvements précis et maitrisés.

Enguerrand fut surpris du présent de Jenifael. Il n'en croyait pas ses oreilles.

Ho ! Merci mon amie ! Vous êtes aimable ! Vous me gâtez !

Enfin, lorsqu'elle évoquait cette maxime, les doigts d'or sur mon corps j'adore, le jeune homme lui rétorqua avec le même ton de complicité :

« - Ho si, j'adore. J'adore aussi mes doigts sur votre corps. »

Il riait, amusé.

Ellana n'interrompit qu'un jeu de séduction à peine commencer. Le jeune homme observait la couturière leur adresser la parole. Le borgne se redressa sur ses deux jambes et, après avoir incliné le buste, il dit de sa voix chatoyante :

« - Bonjorn dona. Je m'appelle Enguerrand, et voici mon amie Jenifael, dit-il en désignant celle-ci d'un geste gracieux de la main. Il reprit. Je souhaite faire l'acquisition de tenues vestimentaires créées par vos couturières, dona. »

Ses tics vocaux trahissaient un langage d'oc et une attirance pour cette langue.

La da Roma sourit aux paroles et l'hôtesse arriva, Jenifael eu le nez qui se plissa et après qu'Enguerrand est parlé elle annonça :

"- Est-ce ainsi que vous traitez les VIP? En les ignorants? Je suis venue il y à peu à l'atelier, pour des modifications et un paiement, l'on m'a simplement ignorer "

Elle la mauvaise, mais le ton n'est pas plein de reproches, plutôt neutre, totalement neutre.

"- L'une des tenues sera à retirer de mes adaptations offerte par an, je suis mécène de l'atelier, noter le nom Jenifael Lisbeth Vitalis da Roma "

Un sourire se fait sur le visage de la belle Rose.

La tête s’inclina poliment aux paroles d’Enguerrand et se détourna lentement en direction de son Amie…C’est-à-dire qu’Ella n’avait rien à faire des problèmes d’inattention dont souffrait la jeune femme et surtout, non en fait non, elle n’en avait définitivement rien à faire. Privilège de l’innocent que de sourire devant sa mise en accusation alors les lèvres ellanienne s’incurvèrent délicatement et puisque la neutralité était de mise.

Dans ce cas, vous avez très bien fait de revenir Dame. Nous pourrons certainement corriger tout ça d’ici quelques minutes.

S’adressant cette fois aux deux amis :

Souhaitez-vous tout d’abord consulter les différents catalogues de nos couturiers ou avez- vous déjà une idée assez précise de ce qui pourrait vous satisfaire ?
  

Bien. Je vous apporte immédiatement les catalogues des couturières disponibles.

Dieu merci Genna aimait le rangement ce qui permit à la Scipio de dénicher non sans mal les quelques registres concernés, deux en ce moment pour être précise. Ainsi elle put présenter rapidement au client les modèles d’[Seuls les modérateurs ont le droit de voir ce lien] et ceux de [Seuls les modérateurs ont le droit de voir ce lien]. Détendant sa pauvre bouche surexploitée à force de sourires depuis qu'elle avait mis les pieds par ici, elle secoua simplement la tête en réponse à la question posée, assez délicate (miracle) pour ne pas parler d'argent immédiatement.

Ce n'est pas trop gourmand non. Je vous en prie, exposez moi cette idée ou un croquis s'en approchant et je verrai s'il est possible de le faire réaliser par l'un de nos brillants couturiers.

Hop demi tour! Gaaaarde à vous. Ah non, c'est pas tout à fait ça. Et un sourire de plus tandis qu'Ella ignore royalement les paroles acerbes à son attention, se parant d'une moue avenante pour toute défense.

Ne vous inquiétez pas ma Dame, ce cadeau sera bel et bien déduit comme il se doit. Désirez-vous boire quelque chose pour patienter?

« - Mercé, dit-il en voyant Ellana s'en aller quérir les magasines. Le jeune homme avait écouté le murmure de Jenifael et, il la rejoignit lorsqu'elle s'assit dans le fond du siège. Il lui prit la main avec élégance, et plongea son regard dans celui de son amie : Allons. Vous me faites là un cadeau à peine mérité et, vous dévoiler un jeu agressif. Dona, réservons notre rancœur sur les champs de bataille. Si vous manquez d'exercice, permettez-moy dans ce cas d'échanger quelques passes plus tard, afin de remettre à niveau votre maniement. Il lui rajouta un murmure : J'adore votre tenue d'exercice, vos formes sont perturbantes.

Que ne devait-il pas faire pour calmer la rose du Languedoc. Par ailleurs, Ellana revint chargée de bonnes images. Enguerrand en profita pour regarder tous les catalogues ainsi que les tenues féminines. Son visage était tantôt marqué par la surprise, tantôt par l'exploit.

J'adore la tenue Vaisneau de Irma. La tenue modèle neuf aussi de Jenah. Puis-je proposer quelques coloris différents dona ?

Demanda-t-il avant de préciser une esquisse. [Seuls les modérateurs ont le droit de voir ce lien] Ce serait dans ce ton là. Je ne dis point qu'il faut la refaire telle que nous voyons cette tenue, mais l'idée est là. Un chapeau avec une grande plume. Des froufrous au col et aux manches ; et puis retirer ces atroces piques aux jambes et les remplacer par quelque chose de plus voluptueux. J'aimerais aussi qu'un collier orne mon cou avec cette [Seuls les modérateurs ont le droit de voir ce lien] là. Enfin, j'aimerais porter mon épée sur ma gauche, car je suis droitier. »

La Dame avait à peine achevé sa phrase que Genna fit son apparition dans le cadre de porte. La Sicilienne, d'un coup d'oeil, vit la Bleue et sut que les clients qui se trouvaient dans la pièce étaient entre bonnes mains. Cependant, elle s'avança en direction des deux nobles - tant qu'à s'être montrée !

« Madame, Monsieur, » fit-elle en inclinant la tête dans un sourire, « je suis Genna, première hôtesse ex aequo en ces lieux. » Une pointe d'humour ne faisait jamais de mal !

« Je venais m'assurer qu'on vous avait répondu et je vois que c'est le cas... »

Elle remarqua que seul l'homme avait un catalogue dans les mains et douta que tous deux soient venus à l'Atelier ensemble, ou pour les mêmes raisons.

« Néanmoins, » elle s'adressa directement à la Dame, « pourrais-je vous être d'une quelconque utilité supplémentaire ? »

Et parce qu'elle n'était pas certaine que le sous-entendu de sa question serait compris, elle précisa :

« Si Madame avait à régler quelque affaire pour elle aussi, je l'inviterais à passer dans son propre salon. »

Enguerrand Mirandole appuyait les propos de dégustations de Jenifael. Il était né en Bourgogne, sur les terres de son père, et y avait vécu longtemps. Lui-même possédait un lopin ; mais les saveurs du vin du duché d'occident, Enguerrand s'en souviendrait toute sa vie. Un sentiment d'euphorie l'envahissait progressivement. D'autre part, il accueillit Genna en lui rétorquant :

« - Bonjòrn donà ; mais je vous en prie, nommez moy sire, et non monsieur. Je ne suis point frère du roi, pardi, dit-il en ricanant, comme pour se moquer de lui-même. Ha oui Jenifael ! Peut être pourriez-vous faire les boutiques avec moy ? Je suis certain qu'une tenue, pour notre voyage dans les païs d'oc vous irait très bien. Dans un ton rouge ; elle mettrait vos cheveux en évidence, et vous seriez le soleil lumineux de nos soirées. »

Il devenait à l'aise, et prenait de l'assurance dans ce salon. Poète de la Mirandole s'improvisait acteur à cet instant pour le plaisir de la rose du Languedoc.

La jeune femme observe la nouvelle hôtesse et répond :

"- Je suis dans le bon salon Dame merci, nous venons pour le messire si présent, non pas pour moi "

Enguerrand vient ajouter son grain de sel et elle répond :

"- Il est vrai que j'aime le rouge, le beau comme le sang, mais je répète que nous ne sommes pas ici pour moi. J'aurais aimé obtenir modifications de ma fresque et réponse pour le paiement que j'ai envoyer, avant de commander autre chose, mais je pense que votre collègue hôtesse était trop occupée à faire les commandes des messires, plutôt que d'une belle et innocente jeune femme. "

Puis elle annonce, à haute voix :

"- Vous savez, je préfère celle-ci d'hôtesse Enguerrand "

Puis à l'adresse de Genna :

"- Genna? Enchantée, je suis Jenifael Lisbeth Vitalis da Roma, ne retenez que Jenifael, désormais si cela ne vous dérange pas lors de mes lettres et commandes, et ce jusqu'au retour de Vicy, j'aimerais être servie par vous "

Elle est limite en train de tirer la langue à l'autre, les mains sur les temps et en train de lâcher un " nanannnèèèèrreeuuuh " mais ça, c'est dans son esprit.

[PS : se ne sont pas des salons, mais de simples commandes ]

La Scipio s'était montrée attentive, écoutant d'une oreille Enguerrand lui parler froufrous et de l'autre Jenifael avec ses envies d'alcool. Elle décida d'envoyer quelqu'un s'occuper du vin puisque de toute manière cette non alcoolique de la première heure n'y connaissait pour ainsi dire absolument rien et, laissant Genna et la cliente s'entretenir, se concentra sur la commande de tenue, imperturbable. Elle griffonnait rapidement tout en laissant d'immenses espaces qu'elle comblerait normalement lorsqu'elle serait en possession des informations nécessaires.

Pour deux adaptations vous êtes libre de proposer les coloris de votre choix bien évidemment.

"Mais l'idée est là" qu'il avait dit...en reposant les yeux sur l'esquisse d'une future tenue, Ella cligna des yeux, deux fois précisément pour être sûre de ce qu'elle voyait ou plutôt ne voyait pas. M'enfin, pour le moment ce n'était pas à elle de chipoter alors elle hocha la tête en gribouillant le mot "chapeau à plume" dans le vide prévu à cet effet. Avec trois cœurs en dessous du dernier mot bien sûr. Ahhhh les plumes! Bref.

Quant à la création vous m'avez apportée suffisamment de précision c'est parfait! Suivez-moi je vous prie, je me dois de prendre quelques mesures.

En se dirigeant vers le fond du salon elle baissa les yeux sur le petit objet qu'elle tenait au creux de sa main depuis que le client lui avait remis il y a quelques minutes à peine.

Bordel! On lui avait encore refourgué un bijou ils le font exprès! Une vieille bague aux couleurs qui lui picotaient les yeux en plus. La maison décline toute responsabilité en cas de vol ou de perte des objets déposés sciemment entre les mains de l'hôtesse bleue. Non c'est pas vrai mais quand même...qui dit coffre rempli de pierres de toute sorte dit aussi joli jeune homme tout en muscles pour rester devant et le protéger au péril de sa vie. Et il travaille pas gratuitement celui là tss.


[Pendant qu'on y est! Quelle couleur pour les cheveux? Une coupe particulière D'autres précisions? ]

Enguerrand hocha la tête : il devait choisir lui-même les couleurs.. En disant cela, il aurait espéré peut être obtenir de l'aide de la part de yeux experts. Tandis que Jenifael lui parlait du rouge sang et du vin qu'elle voulait boire, le jeune homme écoutait attentivement Ellana lui parler des détails de ses vêtements. Il devait choisir les coloris de ceux qu'il venait de commander. La couturière allait connaitre les gouts bizarres du borgne. A mélanger le vert et le rouge il ressemblait un peu à un père Noel, mais au moins il portait fièrement les couleurs de son duché.

Premièrement pour la tenue Vaisneau : j'aimerais que les couleurs dominantes soient le rouge et le vert car ce sont les couleurs officielles du Mussidanais qui est ma province. A la place du collier, j'aimerais y retrouver une fine chaine avec la bague que je vous ai présenté. Par ailleurs, j'aimerais remplacer les poils marrons par du poils noirs, s'il vous plait.

Deuxièmement, dit-il en reprenant son souffle, pour le modèle de Jenah, je souhaiterais que le rouge de la tenue soit plus carmin. Et remplacer quelques coutures - les épaulettes, les manches et celles du veston - par un vert émeraude. Avec toujours la même chaine avec la bague donà.

Question de précision, il semblait ravi de ce monologue. De plus, il suivit la couturière pour qu'elle lui prenne ses mesures. En bon élève, il se laissa faire. Enguerrand remarquait le regard dévorant de Ellana au sujet de la bague. Il lui dit alors, d'une voix solennel :

C'est un présent de ma bien-aimée fille Luna. Cette bague a énormément de valeur pour moy. »

[ Brun les cheveux ! Ce sont des cheveux assez longs un peu efféminés qui tombent en bas de sa nuque. A ne pas oublier le cache-oeil pour l'oeil gauche, un simple trait et un rond noir font souvent l'affaire ! ^^' Et une petite balafre sur la joue droite, qui par du bas de l'oeil pour aller sur la lèvre supérieure droite et ensuite revenir vers l'oreille. ]

[ Il me manque une image de la tête du perso pour l'adaptation, la fiche perso n'étant pas des plus pratique avec le casque ^^ ]

[ Mwa je sais   ]