[Impayées] Première commande de la jeune rose de Damas

Occasionnel(lle) Messages : 4 Date d'inscription : 16/07/2015

Testosterone aux Doigts d'Or Messages : 2377 Date d'inscription : 13/01/2015

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Jacques Voillot vint à la rencontre de la jeune femme et s'inclina :

Bonjour, Maître Voillot. Que puis-je pour vous ?

Occasionnel(lle) Messages : 4 Date d'inscription : 16/07/2015

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Helena Elizabeth réfléchissait aux deux croquis en les regardant tous les deux. Elle connaissait un dilemme : Quel modèle commanderait-elle en premier ?

Finalement, son choix se porta sur le modèle qu’elle trouvait le plus original, et qui reflétait une partie tout du moins, de sa personnalité. Un homme, vêtu de façon élégante, la tira de ses songes. Elle leva son nez mutin du croquis choisi, et répondit aux premières paroles qui lui étaient adressées :

Bonjour Maître Voillot, enchantée de faire votre connaissance. Helena Elizabeth Apostolakis-Giffard, fille d’une de vos mécènes, Akane Giffard-De Clairval. Je viens vous voir à sa demande : En effet elle trouve… que… hum…je ne prends pas assez de moi, et que je ne renouvelle pas ma vesture. J’ai donc un croquis à vous proposer, quelque chose qui reflète bien ma personnalité. Je verrai aussi si possible, pour une adaptation.
De plus, ma mère m’a laissé le soin de vous régler une tenue qu’elle aurait oublié de régler, et de récupérer.

De nature posée, la jeune femme marqua un instant de silence, puis déplia un peu plus son croquis qui lui inspirait tant de choses :

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Je trouve ce modèle unique, et il me correspond. Voyez la finesse de la ceinture, et des broderies à l’encolure. Et que dire de ces reflets moirés ? L’on croirait une nuit éclairée de l’astre lunaire ! Cependant, j’hésite : La faire confectionner dans ses coloris, ou bien tendre vers un gris un peu bleuté ? Qu’en pensez-vous ? Comment fonctionne l’atelier en termes d’exclusivité ?

Testosterone aux Doigts d'Or Messages : 2377 Date d'inscription : 13/01/2015

Maître Voillot indiqua un siège à la jeune femme, saisit une plume, ouvrit l'encrier et s'apprêta à noter – puis il se ravisa. Il y avait là une grosse somme d'informations dans lesquelles faire le tri, d'abord. Son regard scanna la jeune femme, et après une dizaine de secondes (ce qui paraît long à qui attend une réponse), il dit, méthodiquement :

Si j'entends bien, vous êtes fille de mécène. En ce cas vous avez aussi accès à notre salon pour les véritables et inestimables personnalités. Je vous montrerai où il se trouve.
Si j'entends bien, également, votre mère devait récupérer une robe et la payer, c'est cela ? Il faudra m'en dire plus. Je ne me rappelle pas l'avoir vue dans nos placards de commandes à livrer récemment. Il faudra voir ce qu'est devenue cette commande.
Les commandes trop attendues étaient parfois vendues à d'autres - c'était cela ou n'avoir jamais de retour sur investissement. Peut-être aussi que, pour une raison ou une autre, la robe avait été rangée dans un placard reculé de la remise, et en referait surface tôt ou tard, avec un peu d'investigation.

Enfin, quant à vous... Et bien, je peux comprendre que vous n'ayez pas grand désir de dépenser pour des futilités, d'autant que vous devez avoir toute la garde-robe de votre mère à hériter tôt ou tard. Quand elle décédera ou quand sa taille, l'âge aidant, s'épaissira, chose qui arrive plutôt tôt que tard, même chez les femmes de notre temps. Il porta alors son attention sur le croquis qu'il n'avait d'abord fait que survoler du regard.

C'est un très beau modèle, et très fin, comme vous dites. La finesse... coûteuse finesse ! Mais je pense que cela vous ira bien. Pour la teinte, je propose que vous nous laissiez voir ce que les fournisseurs d'étoffes proposent, et nous choisirons ce qui semble le plus convenir à l'esprit lunaire de cette robe...

Pour l'adaptation, avez-vous déjà regardé les catalogues, ou voulez-vous que je vous laisse un instant réfléchir ?

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Occasionnel(lle) Messages : 4 Date d'inscription : 16/07/2015

La jeune rose ne s’attendait pas à bénéficier d’un tel accueil et des mêmes privilèges que sa mère. Entendre parler de sa disparition probable était toujours difficile, même s’il s’agissait là du lot du commun des mortels. Elle songea aussi à la garde-robe plus que fournie de sa mère, constituée pour une grande part de modèles de cet atelier : Chaque confection était magnifique, et avait son histoire.

Quand le Maître termina son discours, la demoiselle ne manqua pas de lui répondre :

Assurément. Je pense plus à mes charges actuelles qu’à me préoccuper de ma garde-robe, et pourtant, c’est nécessaire. Je vous remercie quant à votre accueil, et, aux avantages que vous m’accordez. Pour ce qui est de la fameuse tenue impayée, ma mère m’a indiqué dans son courrier qu’il s’agissait d’une création de Maître Morganenn. Ma mère s’excuse : Elle est souvent accaparée par la défense du Royaume.

Instant de silence. Sa mère, elle ne la voyait peu. La jeune femme était en train de devenir une femme et prenait sa place dans le Royaume de France. Cela était parfois difficile, mais la demoiselle ne faiblissait jamais. Après une inspiration, elle reprit concernant les tenues :

Pour les couleurs, je vous laisse voir cela avec les fournisseurs, vous avez ma confiance. Pour l’exclusivité, il faudrait aussi que nous en discutions mais j’aimerai si c’est possible, l’avoir pour la teinte, et les motifs de la ceinture. Quant à l’adaptation, je me suis permise avant d’arriver dans la salle de feuilleter les différents catalogues. Un modèle a attiré mon attention dans le catalogue pour la noblesse de Maître Constance : le modèle n°2 que je souhaiterai en bleu ciel si possible.

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Testosterone aux Doigts d'Or Messages : 2377 Date d'inscription : 13/01/2015

Gros gros gros gros gros soupir mental. Jacques Voillot dut rassembler ses esprits pour bien se souvenir qu'il avait là la fille d'une bienfaitrice de l'atelier, avant que de répondre :

Nous ne discutons plus d'exclusivité avec nos clients. Chaque maître tailleur décide ce qu'il fait et pour qui il le fait.

Il griffonna quelque chose dans le registre, quand même, puis dit :

Avez-vous vos mensurations, ou bien les prenons-nous ensemble ?

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Accro Messages : 64 Date d'inscription : 08/06/2015

Au bout de quelques semaines la tenue fut enfin prête à être livrée. La cliente fut priée de venir la récupérer par courrier, en attendant la tenue resterait enfermée à double tour dans le placard.

[Seuls les modérateurs ont le droit de voir ce lien]

Accro Messages : 64 Date d'inscription : 08/06/2015

Dans la foulée un deuxième courrier fut envoyé pour l'adaptation.

[Seuls les modérateurs ont le droit de voir ce lien]

Occasionnel(lle) Messages : 4 Date d'inscription : 16/07/2015

[ bonjour avec un peu de retard, puis-je reprendre le rp? Merci ]

Talons aux Doigts d'Or Messages : 3395 Date d'inscription : 22/12/2011

[Oui ! Gudule n'es pas trop là néanmoins, je reprends donc ... ]

Talons aux Doigts d'Or Messages : 3395 Date d'inscription : 22/12/2011

Elle écrivit à la cliente que sa tenue était prête et qu'elle été attendue à l'atelier.

Et Saint-Jean, plume à la main, de faire du tri dans les vieilles commandes.
Cliente portée disparue. Dossier archivé.

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