Arrivée d'Imagine de Brasco

Elle rêvasse sans rêvasser quand tout à coup, un énorme défaut lui saute aux yeux. Comment a t'elle pu passer à coté ? certainement la fatigue, le fait de travailler le soir à la bougie. Ici la clarté est tout autre et elle ne voit plus que ça. Elle se lève, précipitamment , craignant que quelqu'un n'arrive avant qu'elle n'ai plus rattraper la chose. Elle ouvre sa besace sort aiguilles et fils et s'y attèle.

- nan mais tu le crois ça ? j't jure ! pfff

(je ne sais si vous voyez la meme chose que moi, travaillant en plein air sur une terrasse, je me suis aperçu hier soir, après avoir posté, d'un défaut énorme .. peut être qu'il passe inaperçu si on ne peut mettre le zoom mais dans le doute... laissez-moi le temps de rectifier. Merci ^^. désolée ! mais l'éclairage n'étant pas le meme cela me réserve bien des surprises ! la prochaine fois je me méfierai avant de poster Embarassed

)

Poc. Poc. Poc.
On s'habitue certainement à ce bruit maintenant.
Avec la chaleur, c'est encore plus pénible de se déplacer en béquilles.
Mais coudre est tellement douloureux... Qu'il cherche à se rendre utile autrement.
A la salle d'accueil des postulants, par exemple.
Et en l'occurrence, voilà quelqu'un. La dame de l'autre jour, d'ailleurs. Qui a exposé... Oooooooooooooooh !
Le garçon sourit et effleure délicatement le tissu, avant de remarquer la dame.

Bonjour madame.
Je vais porter votre travail à Maitre Irma, si vous l'permettez.

Il défit avec soin la tenue de son mannequin, la plia sur la besace qui pendait toujours à son épaule - sinon comment aurait-il pu se déplacer ET porter le petit matériel dont il a besoin ? - et apporta le tout au bureau de madame Irma.
Empoté et timide, comme à chaque fois qu'il approchait le talent - et les femmes, d'ailleurs.

Ma'me Irma, scusez moi. La dame qui postule est revenue. L'a apporté ça.

Et d'appuyer une béquille au mur, puis l'autre, pour délicatement déplier devant lui la robe rouge, instable sur son unique pied.

Elle n'a pas fini de passer le fil dans l'aiguille que ... poc, poc, poc.. résonne dans le couleur.. *nan !!!!! merdum ! dis moi pas que c'est lui qui rapplique .. déjà ? *

Elle balance tout son attirail de couture dans sa besace et se tient droite devant le mannequin , se penchant légèrement du coté du défaut pour le faire disparaitre momentanément , le temps de ... le temps de ? ben ché pas moi .. le temps de gagner quelques secondes ..le temps d'un miracle ?

Le bruit se rapproche de l'entrée.. un instinct de survie, elle se retourne en une fraction de seconde, tapoter le tissu pour le faire coller au mieux aux épaules histoire d'affiner la silhouette. et re merdum , il est trop tard pour tenter quoique ce soit, elle se met aussitôt au garde à vous face à l'entrée, prenant un air décontracté.. Oh-Mon-Di-eu !

Il entre. C'est bien lui. Tom. Il s'avance regarder le modèle. Ca résonne dans la tête de la bretonne. * Oh-Mon-Di-eu !*

- Bonjour madame.
Je vais porter votre travail à Maitre Irma, si vous l'permettez.

Et elle continue à se parler dans sa tête *Vrai ? je peux ne pas le permettre ? * et malgré elle , sa tête acquiesce. *Oh-Mon-Di-euuuuuuu *

Elle le regarde enlever la robe du mannequin * Aie ! *. Il fait glisser la robe sur l'épaule. * aie, aie, aie, chaud , bouillant* . Il ne dit rien et continue dénuder le mannequin. Son coeur est en arrêt. Pas de commentaires ? se pourrait-il .. elle n'ose y croire. Il a vu ou pas ? Elle dévisage Tom, se demandant s'il n'a pas remarqué ou bien s'il est assez sadique pour ne rien dire et la laisser de faire couper en deux par Irma.

Il sort de la pièce. Elle le suit du regard l'air impassible. Une phrase défile dans sa tête... Aléa jacta est... * Oh-Mon-Dieuuuuuu*. Elle se mord la lèvre. Une regard à droite et un autre à gauche, dans le vide. Regards complètement inutiles. Signes désespérés quand il n'y a plus rien à faire. L'affaire vous échappe et .. il n'y a pas qu'à attendre.

Elle se laisse tomber sur le fauteuil en soupirant longuement. Puis tapote ses doigts sur les accoudoirs en se persuadant * bon ça sert à rien de dire que tu aurais pu faire ci, puis faire ça .. c'est trop tard.... Il reste du poulet pour ce soir ? oui c'est ça, pense à autre chose !*

(j'ai un peu plus travaillé la robe hier soir.. )

Arrivée d'Imagine de Brasco - Page 3 Coutur11

(je reponds des que j'ai le temps !)

La blonde arriva en galopant un sourire immense aux lèvres.

Ma Dame, malgrès quelques soucis de mensuration, je vous souhaite la bienvenue parmi nous ! Si vous le desirez toujours. Installez vous, prenez vos marques, et commencez à regarder les commandes encore disponibles. Vous devrez nous montrer chacun de vos travaux avant livraison, mais vous êtes absolument libre de choisir vos commandes!

Elle lui sourit

Elle reste un moment en train de fixer Irma, se demandant, le temps qu'elle termine sa phrase, si elle avait bien compris,. Elle sourit doucement. Voilà sa réaction alors qu'elle est plus que contente. Les doigts d'Or sont , pour elle, le meilleur atelier de couture, elle ne pouvait espérer mieux. Et alors qu'elle se languissait de pouvoir coudre pour de véritables clientes, la voilà tout à coup qui a peur. Elle s'était prise maintes fois à rêver de ce moment où elle explosait de joie, sautant au cou de celle ou celui qui lui annoncerait son entrée aux Doigts D'Or. Elle-même se surprend de son manque de réaction.. Elle est heureuse, oui, bien sur mais d'où vient cette trouille qu'elle n'avait pas prévue. Elle doute et ne sait si elle est prête ! Tout est contenu dans ce doux sourire.

Une chose la rassure cependant, elle devra montrer ses modèles avant que les clientes ne les voient...et ...la cerise sur le gâteau, elle pourra choisir ! elle n'est pas belle la vie ?

- Je vous remercie Damoiselle Irma, je m'étais pourtant préparée et l'espérais vivement que cela arrive .. Consciente que son manque d'enthousiasme puisse décevoir, elle essaya de se rattraper... j'en reste toute surprise et sans réaction pourtant je peux vous dire que j'en suis toute tremblante à l'intérieur.

Génée , elle lui sourit plus largement.

- J'espère ne pas vous décevoir. Vous m'avez été toutes d'une aide précieuse et plus particulièrement vous, Damoiselle Irma. J'ai conscience d'avoir eu la chance d'avoir été entourée de la sorte.

Tout en ramenant ses affaires à elle, elle prit congés.

- Encore Merci ! je rentre annoncer la nouvelle à mon époux et dès demain je me mettrai au travail.

Elle quitta la pièce, réalisant petit à petit. Un large sourit ne quitta plus son visage.

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