Amadeus, tel sera mon nom...

Il détaille la robe, d'un oeil averti. Celle sur la dame. Il oublie qu'il y a une personne vivante dedans jusqu'au moment où il remarque que ça respire, là, sous les arrondis.

Oh !

Ouais. Je vous raconte pas l'écarlate. La loose ultime.
Vite. Vite. Reprendre une contenance.

La robe que vous portez est à mes yeux la plus réussie. Vous cousez très bien. Mais on dirait, par contre, que les personne pour qui vous avez travaillé sont toutes atteinte d'une maladie. Rapport à leur t'aille, v'voyez ? Z'ont tous des ptites jambes.
F'in c'pas grave. Z'allez m'en faire une autre, d'robe. Comme ça je verrais bien direct'ment sur le mannequin.

Il tend alors un modèle*.

Le même, s'il vous plait. Les rouleaux de lin sont là, je la veux en bleu foncé puis en jaune. Z'êtes pas obligée de faire la guimpe d'suite. Juste la robe.


[traduction hrp des commentaires : Vous avez déjà un superbe coup de pinceau numérique les seuls remarques que j'ai à faire sont sur les proportions de vos perso : tous sont trop petits, d'une manière générale, et surtout au niveau des jambes. Les tenues enfants elles souffrant par contre du problème inverse.
Bon courage pour le test ]

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*création costume : Perline la tisserande

Le regard du jeune homme pesait lourd. Jamais on n'avait osé la déshabillé ainsi du regard.
Au moins sa dernière robe semblait faire de l'effet malgré sa simplicité... ce qui lui arracha un sourire en coin.

J'avoue être du même avis que vous. Je juge les robes de mon "catalogue" comme des essais.
Des tentatives... guère concluantes jusqu'à celle que je porte qui est cependant très simple.
Je n'ai pas de gros moyen financier pour mon habillement !

A peine eu-t-elle bafouillé quelques mots d'explications, que le recruteur lui tendit un modèle en lui désignant un coin ou elle pourrait coudre en paix. Après l'oral, la pratique. Bien que le gabarit soit relativement simple, l'Amadeus savait déjà que les multiples boutons allaient lui prendre un temps fou et qu'elle ne finirait sans doute que tard dans la soirée. Mais s'est sans rechigné qu'elle se mit à la tache, ravie de pouvoir utiliser du matériel et des tissus d'une qualité bien supérieur à ce qu'elle possédait pour son propre sage. Une heure passa, puis deux, puis trois. Dans un silence parfait, aiguilles, ciseaux et dé à coudre se mirent en action pour que peu de temps après le couché du soleil...

Messire ! J'ai terminé si vous voulez venir voir.

Tour à tour la jeune couturière enfila les deux robes pour lui montrer le tombé de ces dernières.

Il arrive dès qu'elle le sonne. Lentement, sur ses béquilles. Et il s'adosse vite au mur. Il est un peu fatigué, et la station debout n'arrange rien, pour son unique jambe.

Il l'observe porter elle même les robes, l'une après l'autre. En essayant de ne pas penser que c'est une femme (OH, MON DIEU, UNE FEMME ! ET ELLE SE CHANGE PRESQUE DEVANT MOI LA DERRIÈRE LE PARAVENT !!) et ne regardant que les robes. Que. Les. Robes. La jaune. La bleue.

C' plutôt bien. La longueur, c' mieux. L'col doit vous gratter un peu, l'est raide. Et les manches sont ' peu étroites.
J'vais les emporter pour les montrer à Maitre Attia, j'vous prie.

Il attend qu'elle se change, et emporte les deux robes, pliées sur son épaule, clopin clopant.

HRP : c'est un très bon boulot les bras de votre mannequin sont un peu trop maigres, il manque des ombres par ci par là (sous les cheveux notamment), et les cheveux sont coupés au dessus de l'épaule à droite.
Très beau travail sur les ombres et lumières et les textures