[RP] Sous le regard de Déos*

Sujet: [RP] Sous le regard de Déos* Mar 27 Oct 2015 - 17:11

[HRP : Sous le regard de Déos* le titre est de JD Jacques. :coeur:

]

L'Elène et le Voillot c'étaient absentés de l'atelier des Doigts d'Or, ils voulaient maintenant vivre leur vie de couple, de mari et femme. Elène ne voulait plus être Daumier, elle voulait laisser derrière elle un passé, une famille, pour construire son bonheur, avec Jacques, dans une autre croyance que la sienne autrefois. La jeune fille avais laisser le rose au printemps et a l'été, pour cette nouvelle saison, elle avait confectionnée une cotte plus épaisse que la précédente, rouge foncé et brodé par endroit de feuilles orangés, jaunes ou rouges vives. Sa tignasse blonde reposant sagement sur l'épaule dans une tresse, plus pratique pour le travail. Avec le froid des matinées, Jacques avait pu voir ses joues et le bout de son nez rougir un peu, la peau de blonde, c'est souvent un peu sensible au froid. Ils étaient désormais au service de Josselinière en plus de leurs travaux pour l'atelier des Doigts d'Or et la jeune fille était absolument ravie de cette nouvelle vie avec son aimé.

Sujet: Re: [RP] Sous le regard de Déos* Ven 30 Oct 2015 - 18:47

Le mariage, dans leur foi, était très simple. Se promettre l'un à l'autre, devant Déos.
Ils l'avaient fait, et cela portait leur amour et leur avenir. Ensuite ils avaient voyagé, ils avaient rencontré la famille du Voillot, ils avaient appris à connaître leurs nouveaux maîtres, les Infants castillans.

Mais vous qui nous lisez, sans doute vouliez-vous voir cette cérémonie. Sans doute vouliez-vous voir cette douce Elène dans sa cotte rouge sombre, et ce sévère Voillot, sous sa moustache soignée, quoique peu dans l'air du temps, sous ses cheveux bruns coupés de frais, dans un pourpoint sobre. La sobriété, l'humilité, c'était cela aussi, la Réforme. Ne pas célébrer Déos dans la pauvreté, non ; mais ne point s'enorgueillir de ses richesses.

Alors, les voilà donc : ils sont dans un hôtel privé, ils sont en France, et Ivanne de Josselinière est à leurs côtés. Elle a aidé Jacques à éduquer Elène à sa foi. Et désormais, quoique superflue, elle est là pour les accompagner dans cette décision. Dans cette promesse irrévocable. Le mariage.

Jacques tendit sa main à Elène.

Si tu le veux... Si tu le veux au fond du cœur... Commençons. Prions. Reconnaissons, en mots simples, notre humble statut humain, nos péchés. Ensuite, ils échangeraient leurs serments. Et ce serait tout. Comprenez bien : ce serait tout. Tout leur univers. Toute leur vie.

Sujet: Re: [RP] Sous le regard de Déos* Sam 31 Oct 2015 - 18:12

Se marier c'est un événement cher dans lequel tout le monde doit être présente; inviter à la famille, inviter aux amis… Tous seront des témoins, tous verront ton beau vêtement et ton sourire négligé en surveillant à ta promise, le désir de deux être uni, être fondu comme la faim et l'envie de manger. Et reconnaître qu'un homme peut vous déclarer mari et femme au nom de Dieu.

Mais la Réforme était beaucoup plus simple, plus saine pour l'esprit, plus doux et intime, dans un acte plein d'ombres que seulement deux, et un troisième, rappelleront. Ivanne était ce troicième. Elle aurait crû et elle s'était formé comme une vraie réformée, mais au sein de l'église espagnole, et non dans la française. Elle ne connaissait pas les utilisations de celle-là qui germait la France depuis Champagne jusqu'à le Pyrénéen, mais au bout du compte ils ne devaient pas être très différents.
Elle a surveillé à la paire, et elle leur a souri. Non seulement ils étaient ses couturiers, aussi ils étaient frères de Foi, et Ivanne, bien qu'ambitieuse, fière et puérile en ses excès égocentriques, était une correcte fille de Dieu et encore meilleure soeur. Jacques et Elène méritaient d'être reçus comme un reçoit en maison à son frère. La noblesse, en fin de compte, ne l'est pas tout.

« Vous, fils de Dieu et croyants du mot des Trois, que vous reniez des tentations avec lesquelles le Sans Nom obstrue vos chemins et qui avez décidé de marcher avec rectitude vers la véritable Foi. Vous vous réunissez aujourd'hui devant moi et, disposés à abandonner la décadence de le mondain et à vous livrer, un à l'autre honnêtement, disposés au service mutuel au nom de l'amour qui vous envahit. Manifestez ce, ici et devant Déos, et parce que vous avez Foi et parce que vous disposez ainsi, ne craigniez pas en vous livrant: faites-vous ! »

Spoiler:

Sujet: Re: [RP] Sous le regard de Déos* Lun 9 Nov 2015 - 10:51

On lui à expliquer la cérémonie, encore heureux, sinon elle n'y aurait rien compris ! Elle essayait de saisir un ou deux mots d'espagnol de plus en plus, doucement, elle se fait à cette vie, souriante à Jacques, le cœur battant à chaque fois qu'il est à quelques pas d'elle. Elle avait hocher simplement la tête à sa question et désormais, les yeux clairs son posé sur celui lui faisant face, le cœur bat encore et encore, lointainnement elle entend Ivanne et elle commence alors à parler. Elle doit se livrer, elle doit livrer ses sentiments à Jacques, devant Déos.

"- Jacques Voillot, je t'es admiré lors de ton arrivée aux doigts d'or, pour ton talent, puis j'ai été séduite par ton talent. Je t'es admiré lorsque tu expliquais aux apprenties et j'ai aimé ta patience. J'ai voulu en savoir plus sur toi et je me suis mit à te suivre, ce que j'ai découvert m'a plu, tu es un homme sage et doué, tu es calme et confiant, tout cela m'a plu. Aujourd'hui je le dit, devant Déos, je t'aime Jacques. J'aime tout de toi et je veux que nous continuons notre vie ensemble. "

Non, Elène n'est pas une dangereuse psychopathe échapper d'un hospice ! Elle ignorait si c'était ce qu'il fallait dire, mais elle l'avait dit, toujours déterminée à épouser Jacques, elle lâcha un instant la main de celui-ci et pris le calice présent à leurs côtés et servit du vin, on pouvait voir sa main trembler légèrement, mais ses yeux étaient d'une détermination sans faille. Une fois le vin servit, elle tendit le calice à Jacques.

Testosterone aux Doigts d'Or Messages : 2377 Date d'inscription : 13/01/2015

Jacques reçut les mots d'Elène comme un baume. Il pensa à son père, il pensa à sa mère, et il plongea son regard dans les yeux clairs de sa douce. Il saisit le calice, y trempa les lèvres et but. Puis il la posa là où elle était auparavant et prit les mains de sa petite adorée.

Elène Céleste Daumier, tu as le pire caractère que je connaisse et j'ai su trouver, en dessous, la plus grande douceur qu'une femme aimante puisse donner. Je passerai ma vie à chercher à te comprendre. Tu es un mystère que je veux chérir, tu es un trésor caché. Je ne me lasserai pas de t'avoir à mon côté, car je suis riche de toi. Toute ma vie, je veux faire ton bonheur.

Il prit alors une cape qu'il avait brodée lui-même, une cape d'un blanc crémeux à trois larges rayures bleues, avec, brodée sur chacune, en jaune, une croix fleuronnée au pied pointu. Il n'était pas assez noble pour les avoir brodées de fils d'or, quoique Elène fût sa reine.

Ivanne avait regardé comment Elène lui avait donné le calice, ainsi comment Jacques avec prenné la cape. Telle était la cérémonie pour se marier sous la Réforme. Il y a temps, Ivanne l'avait fait aussi, avec Ferrante; il était si simple de rappeler le moment... Ils étaient peureux, car il était difficile de se marier avec la personne pas aimée. Mais après, depuis le jour qu'ils étaient mari et femme, ils ont apprendu à s' aimer. La première fois, ils s'ennuyent. Mais après... Bon, après... Ivanne avait toujours mal au coeur. Aimer vous fait souffrir, les filles. Mais les enfants guérent tout le mal. Ainsi son fils Jean avait fait avec elle.
En fait, l'Infante était mariée seulement pour avoir des enfants, pour agrandir le patrimoine de sa famille, pour avoir un nom comme dame. Être noble, être femme, en verité, c'est une malédiction à cette époque.

- « Je vous écoute, et je n'ai pas doute de vos serments, ainsi donc je suis témoine de cette union. -La Josselinière était affligée. Pour deux raisons: il était le deuxième mariage réformée où elle était, et elle était ce qui avait fait comme témoin. Se réjouir est le meiux choix. Avec une sourire, Ivanne prendre deux anneaux avec une inscription en latin: "amor omnia vincit". Étaient pour ils, pour tamponner et timbrer la promesse avec sincerité. Pour montrer au monde qu'ils étaient mariés.- Prennez, fils de Dieu, ceci que je vous donne: c'est un cadeau pour vous, payé pour ma Maison. Nous les ducs voulons que vous êtes connus pour tous comme mari et femme, comme croyants réformés. C'est un cadeau pour votre mariage, mais aussi un symbol de la Foi: d' argent, comme la croix de la Réforme. »

Jacques et Eléne, pour finir, doivent échanger ses anneaux, comme symbol de la transmission du patrimoine entre époux et femme. Après ce, ils seront déjà mariés. Et, en verité... On aime les DO car on fait des mariages avec style. Pendant qui'ils échangent les anneaux, Ivanne fini:

- « Ici nous avons deux bons fils de Dieu qui acceptent s'unir. Et comme ce réjoui à Dieu, je vous bénis. Vous pouvez partir maintenant, mais avec une nouvelle mission: créer la vie, car c'est pour quoi Dieu permet cette union. »

Sujet: Re: [RP] Sous le regard de Déos* Mer 6 Jan 2016 - 10:39

La blondinette dorée pris l'un des anneaux tendu, pour le passer au doigt de Jacques, prenant dans sa main, la main du tailleur, plus abîmée que la sienne, à force des ans, elle afficha un sourire, son cœur battant à tout rompre, à s'arracher de la poitrine, à cesser de battre, s'il cesser d'être avec elle. Elle garda un instant la main de Jacques dans la sienne, caressant du pouce discrètement celle-ci, elle l'avait admirée et s'y était attachée, le temps avançait et elle se rendait compte du chemin fait, depuis l'arrivé du Voillot. D'ici quelques instants, lorsque Jacques aurait passer l'anneau autour de son doigt, elle laisserais le Daumier de côté, pour devenir à son tour Voillot et ne serait plus la fiancé, mais l'épouse. Un frisson se fit sur sa peau, elle n'y connaissait rien au rôle d'épouse, ignorant la plupart des devoirs d'une épouse, après tout, dès l'instant où on lui avait dit qu'elle était fiancé à un homme, elle était partie, alors la mère Daumier, n'avait pas eu le temps de tout expliquer à sa fille.

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