[RP] FETE DE MARIAGE D'ATTIA DES JULI et AZKABAN DE MENEAC

Elle ne put empêcher un rire. Joyeux, vraiment. Elle était heureuse de ce dernier rassemblement. En plus du mariage d'Attia, elle aurait la joie de revoir toutes ses amies, une dernière fois.

Un souci avec l'organisation? Tu rigoles, tout va très bien ! A part qu'Attia n'est pas là bien sur!

Un ton plus bas :

Elle s'occupe de la petite ! Az, non, on l'attends pas, avance bon dieu!

Elle le poussa légèr
ement dans le dos, sans se rendre compte un seul instant du trouble du pauvre Az-qui-n'est-pas-Az, puis l'abandonna, saisissant le bras de Jenah et murmurant à toute vitesse :

Je crains le pire. J'étais à la cérémonie alors je ne sais pas du tout ce qu'il en est ici, mais j'ai vu Gigi débarquer au bas du parvis de l'église pour me supplier de lui donner du pain ! Du pain, tu te rends compte! Heureusement que j'en avais un gros stock à la taverne! J'aurais du apporter du vin aussi. J'aurais du, on va devoir trinquer avec je sais pas quoi alors qu'il me reste encore une vingtaine de bouteilles de Nuits Saint Georges 1437 ! Un excellente année! Bref je ne sais pas où ça en est ici et... Ah ! ELI !

Elle avait aperçu la jeune femme et trainait Jenah vers elle, abandonnant les deux hommes à leur (triste?) sort.


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Elle écoutait son époux présenter ses félicitations, fondant pour lui qui en profitait pour la complimenter une nouvelle fois, si Jenah restait là à l'écouter, elle finirait guimauve à tous les coups, mais pas le temps pour cela... Hop et Jenah était embarquée par Breiz, laissant là son mari, pour suivre la rouquine. Je ne viens que d'arriver, alors tu vois je n'en sais pas plus, mais Gigi n'est pas dans les parages, alors je ne sais ce qu'il est en train d'organiser! Du pain, j'aurais pu en amener, ainsi que de la brioche, ah si j'avais su..enfin, il y en aura puisque tu en as fourni.

Et d'être conduite jusqu'à Eli qui passait là, Eli en saurait surement plus, elle était elle aussi dans la gestion de l'Atemier est avait du être mise à profit par le couple du jour, pour gérer la journée. Ah et bien, nous ne serons pas affamés alors. Azkaban va pouvoir ouvrir les festivités.

Alors en pleine détresse, il haïssait son frère de l'avoir mis dans une telle situation. Ses pensées faisaient des bons, ça allait trop vite, beaucoup trop vite, et il n'était pas préparé à ce genre de situation, lui plutôt réfléchi, réservé, qui aimait bien prévoir les choses 1000 fois dans sa tête avant d'avancer le moindre pas.

Une dame dont il ignorait une fois de plus son rang et son identité, le félicita, enfin Az, parce que lui être son témoin et son double c'était déjà suffisant. Lui répondant par un large sourire, qui s'évanouit subitement à la fameuse question tant crainte:
Mais où est Attia? J'aimerais féliciter en personne la mariée, c'est la vedette du jour
Il lui répondit par un timide...Avec la petite...

Il regarda brièvement vers la porte, attendant son frère comme le Messie. Mais qu'est-ce qu'il fait bon sang...
Puis on va peu vous voir après
A ben ça c'est sûr, sitôt sa mission remplie, il s'échappera, se cachera, tel un gibier en fuite.

Soulagé qu'elle se détourne de lui pour se tourner vers la rouquine,occasion d'ailleurs qu'il ne rata pas pour enfin apprendre son identité, au moment où la jeune femme l'apostropha. Il ne se douta pas, que cela était loin d'être fini.
Un homme enchaîna, content par contre qu'il se présente, il avait l'air aussi paumé que lui, et ça le rassura quelque peu.
Bonjour Messire, je suis Sarrasin, époux de Jenah, enchanté

Il assemblait les différentes parties du puzzle, sans trop d'encombre, grâce à cet homme à qui il devait le salut de s'y retrouver parmi tous ces étrangers. La jeune femme, à qui il ne lâchait pas la main, était donc Jenah.

Et enfin, clou de spectacle, Breizh lâcha la phrase qui l'acheva:
Az, non, on l'attend pas, avance bon dieu!
Alors qu'elle le poussait, il eut cette courte pensée, qui consistait à prendre ses jambes à son cou, et s'échapper, loin, loin d'ici, loin de cette situation qui lui semblait en dehors de toute réalité. Pour aller où? peu lui importait, là n'était pas l'important. Parce qu'au final, il le faisait pour lui, son frangin, pour elle aussi, sa moitié, pour ce moment à deux qu'ils avaient bien mérité certes.
Mais lui dans tout ça? On l'avait jeté dans la cage aux lions, depuis bien trop longtemps maintenant. Il ne tenait plus, il implosait, il manquait d'air.

Dès lors, la rouquine emmena Jenah avec elle. Il se retrouva donc seul avec Sarrasin, devant une foule inconnue. Regard perdu vers son voisin, qui avait l'air de compatir. Ses yeux finirent par affronter les invités.

Pensées vagabondes. Respiration, retour sur soi, oublier les autres, se recentrer sur sa mission première, pour eux, pour eux deux. Ne pas se poser de questions.
Il prit son courage à deux mains, s'avança d'un pas, racla de la gorge, et d'une voix sûre, sans être forte, il commença...

Mes chers amis,
Je tiens à vous remercier d'être venus, tous aussi nombreux que vous êtes, en cette occasion, qui célèbre notre amour sincère, qui nous unit aujourd'hui. Grande respiration, il se détendait, et prenait confiance.
Quand j'ai rencontré Attia, j'ai su qu'elle était différente, que c'était elle, que je l'avais enfin trouvé. Le sentiment que j'éprouve quand elle est près de moi, quand je prends conscience de la chance que j'ai de l'avoir à mes côtés, tous les jours, dépasse tous les espoirs escomptés...

Le verbe se libérait, alors même qu'il s'apercevait qu'il sortait du registre d'Az.
Ne pas en faire trop quand même. Il lui fallait revenir sur quelque chose de plus simple, vite...

Soupir de soulagement. Tout semblait prêt.

Merci, Eli, merci Jenah. On dirait que tout va bien alors et qu'on va se régaler!

Elle se tut, parce que le maire de Sémur (qu'était pas lui mais son frère en fait, essayez de suivre les gens!) prenait la parole pour ouvrir les festivités. Sans Attia. Elle ne l'en aurait pas cru capable, tant elle le savait peu loquace (sauf pour lui envoyer des joyeusetés à la tête) (ou se présenter aux élections), mais fut surprise par son éloquence qui... bah... qui n'était pas comme d'habitude quand Az parlait d'Attia.

Et bah... Il a fumé une tenture en venant le Az vous croyez les filles? Ou alors chépas ce que le curé avait mis dans l'eau bénite mais à mon avis y'a un truc!

Mais elle était contente et... Snirfl... SI Az s'arrêtait pas elle allait refaire le même coup qu'à l'église et ça allait pas être joli (les rousses ça rougit vite, quand ça chiale, toussa, toussa).
Bref, il était temps de se trouver un petit remontant, et elle observa la salle, repérant où se trouvaient les boissons. Pourvu que le marié finisse vite, qu'elle aille noyer ses émotions !

C'est quoi comme vin Eli?


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C'était ZE mariage de l'année alors il ne fallait pas qu'elle le rate ! L'atelier était en effervescence, bah oui c'est pas tous les jours que Dieu se marrie !
Morgane peiggna ses cheveux comme elle pu et enfila une magnifique robe confectionner par le maitre un an plus tot.



Lorsqu'elle arriva tout le monde était déja la, elle se fraya un chemin vers l'edelweiss qui semblait paumée.

-Coucou Irma ! C'est enfin le grand jour ! tu vas bien ? t'as l'air toute triste toute seule alors que c'est la féte !

Vous avez déjà vu une rousse qui buggue? Bah voilà. Vous l'avez. Même au Moyen âge le bug existait. Ce sont des choses qui arrive exactement au moment où vous buvez votre premier verre de vin, et où vous voyez déjà double.
C'est long.
C'est interminable.
Et ça se conclut par un :

Beuh... C'est quoi c'bordel?

Oui, c'est pas très classe, non plus.
Elle reste donc au buffet, et elle boit un coup pour s'assurer que la vision ne vient pas du vin. Attia et Az + Az et Livia. Et bah.
La rouquine essaya un instant d'imaginer d'avoir deux Milo. Elle cessa immédiatement d'essayer quand une chaleur sourde s'insinua dans son ventre à l'idée d'un seul Milo, déjà.

Un sourire aux lèvres, elle se dirigea vers ses amis.

Félicitations, Attia! Beau doublé !

Un clin d'oeil graveleux, puis, avisant les vêtements froissés, un ton plus bas :

Sacristie?

Sourire amusé. Il était si bon de vivre la première étreinte comme couple marié dans un endroit inhabituel...
Elle se reprit et demanda finalement :

Alors, tu nous expliques? Celui là - pointant Bahia - Nous a dit que tu allaitais Livia, puis que tu faisais une pause pipi. Visiblement tu f'sais plutôt une pause avec celui là - index tendu vers le vrai Az - non?

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L'esprit de Bahia se troubla quand il distingua la silhouette de Az, derrière celle de sa femme.
Alors Attia, encore, c'était plutôt bienvenu, étant donné que tout le monde la cherchait, et qu'il ne savait plus quoi dire pour excuser son absence. Son frère, en revanche, il ne comprit pas qu'il fasse tout capoter...

C'est avec une tête déconfite qu'il aperçut Breizh s'approcher d'Attia, s'imaginant le pire. Il croisa le regard de cette dernière, l'air affligé, et ne put s'empêcher de lui sourire en retour, comme pour la rassurer.
Même s'il n'avait pas été brillant sur la fin, il faut bien l'avouer.

La petite semblait s'être calmée dans ses bras, mâchouillant toujours son doigt, et il faut dire qu'elle était bonne bouille, car elle devait probablement avoir faim depuis le temps.

En un éclair, Attia s'approcha de lui, qui ne la quittait pas du regard, comme s'il craignait la sentence, d'avoir osé prendre leur fille dans ses bras.

Merci beaucoup cher frère.. Suivi d'un énorme sourire.

Alors là, stupéfaction, c'est peu dire, mais il ne s'y attendait pas. Elle qui avait un caractère bien trempé, ne lui faisait aucun reproche. Elle accompagnait tout cela, de ce quelque chose d'ineffable qui illuminait son visage.

Il lui remit doucement la petite dans les bras, ému par le regard de Livia qui se mit à sourire, accroché par celui de sa mère, qui ne la quittait plus. Ce lien qui les unissait dépassait l'entendement. Il lui répondit dans un sourire tout aussi sincère.

Tout le plaisir était pour moi, chère belle soeur...

Et puis Az entra en scène, avec tout le brio qu'on lui connaissait, tout l'inverse de lui.

Hmmm pour ceux qui n’étaient pas au courant, voici, Bahia, mon jumeau.
Bahiiia ! Dis bonjour ! Et c’est bon , donne la môme à sa mère, trop tard pour te cacher dans un coin, merci à toi…
Et bien, Je vous demande de bien vouloir nous excuser de vous avoir joué cette petite farce mais c’était je vous l'assure un cas de force majeur.

Ben voilà, ils étaient grillés, c'était clair, net et précis. Sourire gêné. Az l'ignorait, mais il avait fait plus que dire bonjour depuis le début...

Un regard vers l'Assemblée, qui les regardait bizarrement. C'était pas bien grave, il avait joué son rôle du mieux qu'il avait pu, il l'avait fait pour eux, et c'était bien là l'essentiel.

La fête pouvait commencer dès à présent...