[RP] Cahier des charges de la garde robe de S.A.C.H.L.C.VF

Citation :

Cahier de Charges de l’office de la Garde robe Ducale du Nivernais.

*Attaché à la personne de S. A. Charlemagne Henri Lévan Von Frayner Castelmaure

La garde robe fournira au prince les tenues afin que son altesse puisse paraître dans le monde en toutes occasions dans la dignité et l’honneur de son rang.
Ainsi, la garde robe prévoit de se composer comme suit :

o Cérémonies et Occasions diverses.

- Deux tenues d’apparat (Destinée aux très hautes occasions).(ATTIA)[/b]

Tenue d'Apparat 1 - Bliaud et braies en drap de satin pourpre - Pourpoint fendu et manches en Damier à dominance Grise - Lion brodé d'Or.

Tenue d'Apparat 2 de Style Anglois - Noir, brodé de fil d'or et cousu de saphirs, Botte de cuir de cordoue Noir. Collier d'or et de pierres.

Tenue de Reserve 1 - A ne pas confectionner.

- Deux tenues d’extérieur (Pour la chasse et les Joutes). (LISENA)[/b]

Armure pour les joutes - Pièces de métal a noircir a la Fumée . La plastron est a faire frapper aux armes du Prince.

Tenue de Chasse - A confectionner en cuir de Cordoue teint rouge sang


- Une tenue de Voyage

Bliaud Long avec Pelisse fourrée. Draps de Flandre Bleu nuit ou Damas Bleu sombre et Or. (IRMA)

- Une tenue de Deuil (En prévision d’un décès ou son altesse pourrait être amené à se présenter).

Pourpoint a la mode Angloise surmonté d'une Veste Fourrée de Zibeline, le tout en noir agrémenté d'un couvre chef à plumes noires.

- Une tenue de commandement militaire.

Tunique Longue surmontée de pièces d'armurerie fines au noir de fumée frappées de lions dorés. (IRMA)

Reserve

o Pour le quotidien.

- Une tenue pour le paraître quotidien.

Pourpoint en drap de laine piqué de perles, manches en Damas de soie noire.
Collier et couronne princière. (LUBIN)

Reserve 1
Reserve 2

- Une tenue pour les offices religieux.

Tenue d'inspiration Libre. Contraintes : Bliaud Long, Blanc. Optionnel - Capuche de confession noire.

- Une tenue d’extérieur (pour les promenades à cheval et chasses personnelles.)

Tenue de Promenade - chemise de lin, braie de cuir ou de Drap de laine noire, Veston a la mode angloise brodé, Bottes au genoux ( Sans hauts de chausses ) (SELENA)

- Du Linge de Chambre

Robe de chambre. ( Accessoire)

o Pour l’hiver

- Une pelisse fourrée pouvant accompagner la tenue quotidienne. ( Voir tenue de voyage)
- Manteau de fourrure de stule Anglois( a rajouter sur les tenues qui s'y prêtent. )


*Pour la Mesnie du Nivernais.

- Une livrée pour la Mesnie(AMADEUS)

Pourpoint aux couleurs du Nivernais, Bleu et or, frappé d'un Lion d'or.

- Une tenue d’Apparat pour l’Intendant – lors des évènements organisés par le Prince.

Cotte Longue

Citation :

HRP - TETE DU PRINCE (A Utiliser) - Taille normale, corpulence normale, cheveux mi longs.
tete de Bisac , Cheveux grisonnants/blanc, rides, yeux bleus, Embonpoint, taille légèrement en dessous de la normale.

Le temps d'un Allez retour Nevers-Sémur, la gitane avait aménagé un coin dans la salle de travail commune dédiée a la Garde robe princière.
Elle avait annoncé la couleur, les Doigts d'Or seraient prioritaires quand à la confection des tenues en question. Et tant pis si cela jasait, le Nivernais était bourguignon, les DO étaient bourguignons !

Elle placarda donc la liste des tenues a confectionner et sur la table dans un livret, le cahier des charges entrait dans les détails quand aux tenues, aux modèles, au matières a utiliser et autres colifichets.
Le prince Charlemagne était connu pour sa rigueur, il fallait donc lui servir un travail de la plus haute qualité.
C'est pourquoi elle se réserva d'emblée les tenues d'apparat, le paraître du prince serait son affaire.

Pour le reste, elle convoquait ses couturières.

Elle s'installa en les entendant, en pensant déja à la manière dont elle agencerait les tissus pour réaliser au plus tôt les tenues.
Il y avait le marchant vénitien qui serait de passage dans les jours qui suivaient, la liste des emplettes serait longue et le prince devra revoir avec son intendant l'allocation à la fabrication du Luxe.

La blondinette avait pris connaissance bien sur de cette chose.Le princeetait cousin de sa Garonne et de ses protéger ... Attia était la deja et l aimé de dieu aussi.

"- oui maître di juli ?"

La vikilord sourit et répondit simplement à la di juli :

"- je vais mieux maître "

Elle s assit,et observa.

"- je trouve la tenu d apparat inspirante ainsi que la tenu de promenade intéressante.Je pense néanmoins émettre une réserve vous savez comme je suis avec mes delais parfois.mais j insiste à me faire un devoir d en coudre une au moins ... peut être une fois les autres créatrice arrivées,je me pronnoncerais "

Un devoir oui.enceinte elle mettais plus de temps.

Une ombre se dessine, salut, s'incline, la main sur le coeur, baissant les yeux, baissant la tête, restant l'invisible du lieu. Lubin se fait discret, plus encore depuis qu'il est maître & qu'il trouve encore plus inconvenant de s'effondrer de tout son long devant ses clients pour s'être emmêlé les pieds. Plus encore depuis qu'il est malade, parce qu'on le sait, Lubin est maladroit, & Lubin a la poisse intégré à ses chausses. Malade. Toujours malade.

Blanc comme un linge, il tend la main sur le cahier des charges. Observe. Savoure. Tremble d'envie de coudre. Des tenues comme celles-ci, des modèles comme ceux-là, oh qu'ils sont inspirants, oh qu'ils sont merveilleux. Lubin a les doigts qui s'agitent, les lèvres qui tremblent, les yeux qui se ferment de contentement. Il a choisi.

Silencieux pourtant, il va se tenir en retrait d'Irma, comme un élève obéissant. Il a beau être passé maître, il reste définitivement pliés aux désirs de la blonde. Protégé du regard de Maître Attia, ce regard si noir, si piquant, si profondément inspiré. Si beau.

Et il ose.

- Je.. Maître.. La tenue pour le p-p-paraître quo-quo-q-q... tidien. Est-elle p-p-pri-prise d.. *inspiration* déjà ?

Faible, maladroit, bégayant Lubin.

Un pigeon était venu dénicher dans sa cachette l'Ange. Elle avait reconnu l'écriture de Maîtresse Attia, autrement dis, ce n'était pas une simple commande. Elle lut la missive, la convocation... Attia allait devenir Grand Maître de la garde robe du Prince, son cousin à ... elle ne savait plus quel degré... Le fils de Béatrice, sa Reyne... Celle qui lui avait offert une éducation de choix. Seulement revenir à l'atelier était inenvisageable... Rien que l'idée l'angoissait. Aussi se permit-elle d'envoyer un message à Dieu, non par un ange mais via un pigeon express, pour excuser le fait qu'elle ne se déplace pas.

Citation :

A Maîtresse Attia Des Juli, Directrice des Doigts d'Or

D'Elizabelel d'Irissarri, Ange aux Doigts d'or

J'ai bien pris note de votre message. Permettez-moi de vous féliciter pour cette promotion ô combien méritée. Etant au coeur de la mode, vous êtes la mieux à même de veiller à la garde robe de mon cousin le Prince. Il mérite d'être aussi resplendissant que le fût sa mère.

Je ne puis malheureusement revenir à l'atelier pour les raisons que je vous ai exposé lors de mon départ au service de ma nouvelle employeuse. J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur et que vous me pardonnerez. J'ai à coeur les intérêts de l'atelier, mais je ne puis aller à l'encontre de mon âme.

Je participerai si je le peux, à la confection de la garde robe de mon cousin. Mais si cela n'est pas possible, je ne doute pas néanmoins que Son Altesse sera vêtu mieux que le Roy lui-même, puisque paré par les soins des artistes des Doigts d'Or.

Cordialement

Elizabelle

PS : J'ai appris que Selena avait emménagé à l'atelier après la tragédie qui l'a frappée. Pourriez-vous lui passer mon bonjour et lui signifier mon affection. Mes pensées l'accompagne dans son chagrin.

Zut la tenue qu'elle a demandée est déjà prise et un maitre passe naturellement avant elle.

- oh ! bien je comprends , je vais voir ce qu'il reste.

Même pas vrai, elle ne comprenait pas et garda sa déception pour elle. Elle sourit à Dieu et partit faire celle qui se replongeait dans le catalogue tout en sachant trés bien qu'il n'en ressortira rien. Elle laisse Séléna discuter, se faisant ainsi oublier.

De mauvaise foi, elle tourne les pages doucement sans vraiment les regarder. Elle avait eu le coup de coeur pour la tenue de commandement,il lui fallait encaisser le coup. Elle s'attarde sur une ou deux tenues, y cherchant quelque chose qui pourrait l'accrocher.. mais non ! ça ne passait pas. Elle se connait quand ça ne lui plait pas non seulement elle mets des plombes à coudre mais en plus elle n'en retire aucun plaisir et c'est un supplice de finir la tenue. Elle a déjà fait l'expérience ici en prenant des modèles plus pour désencombrer que pour la robe elle -même. Elle soupire doucement et continue à feuilleter tout en écoutant les conversations dans son dos. Elle a envie de retourner dans son atelier mais se dit qu'elle va se faire remarquer.

Comme d'habitude lorsque la vie lui donne une gifle, sur le moment elle a le souffle coupé et encaisse en bloc. Elle sait qu'elle vient de se faire frapper mais quand le coup est fort il fait bizarrement pas mal sur le moment, un peu comme si on était anesthésié mais vous laisse sonnée. Puis au fur et à mesure que cela se réveille, on ressent les vraies douleurs. C'est ainsi qu'au fil des pages son ressenti se fait plus précis.

Ce qui lui a fichu vraiment un coup , ce n'est pas tant le refus de la tenue. Si une autre l'avait demandée avant elle , elle trouve normal que l'on respecte l'ordre. Elle est déçue de ne pas obtenir ce qu'elle voulait mais c'est une déception passagère comme celle que vous éprouvez lorsqu'une robe vous plait , que vous vous voyez déjà dedans et que l'on vous annonce son prix exorbitant. Alors zut, crotte, chiotte ce que vous voulez mais vous finissez par vous faire une raison et assez rapidement.

Non ce qui coince en fait c'est la petite phrase qui a suivi "je souhaite la lui accorder, c'est un maître et c'est une tenue fort importante. ". Il était clair qu'on ne la jugeait pas à la hauteur et ça , ça fait mal. Ca vous enlève toute assurance. Il y aurait des bas à faire dans ce fichu catalogue qu'elle ne se sentirait même pas de les faire. Sa place était bien au fond du couloir.

Elle ne peut sortir de la pièce, elle est coincée alors tête baissée et les yeux brillants elle tourne les pages, dans un sens.. dans l'autre, le tout avec un faux air détendu.