[RP] Mais oui mais oui l'école est finie

Elle ne connaitra pas le son de la voix de Gabriel, du moins pas tout de suite. Aphrodite, l'hotelsse d'accueil des Do fait son entrée. Comme d'habitude charme et douceur vont de paire avec cette blondinette. Aphrodite et Victory sont les personnes ici avec qui elle a le plus de contacts. Elle les apprécie beaucoup. Elles ont toujours un petit mot gentil pour elle et ne manquent pas de l'aider discrètement dès qu'elles le peuvent. Elles ne sont pas les seules fort heureusement. Certains maîtres couturiers l'ont aidé et continuent à le faire.. même si elle est bretonne. C'est d'ailleurs ce qui lui a permis de rester ici. Sans ces personnes qui lui ont tendu la main, elle ne serait plus là. Elle n'aurait pas tenu le coup, elle le sait.

Alors comment allez vous Imagine? Vous n'avez pas encore mis à jour votre catalogue ce qui est fort dommage avec toutes les merveilles que vous créez. Dans peu de temps vous serez submergés de commandes.

- Je vais bien, je vous remercie Aphrodite et vous-même ?

Elle plisse son nez lorsque qu'elle lui parle de son catalogue.

- c'est vrai qu'il est un peu "pauvre" mais je ne peux qu'y mettre que les robes que j'ai faites ici et je n'en ai pas tant que ça ! je suis à jour du coté "femme". Il me reste bien la tenue du Prince Arzur à faire figurer, je vais le faire dès que je peux...

Elle sentait bien qu'Aphodite s'employait à lui remonter le moral et à l'encourager et lui en était reconnaissante. Bien qu'elle se doutait qu'elle devait dire cela à tout le monde, elle se surprenait parfois à la croire. Son catalogue n'avait pas le succés qu'elle escomptait. C'était une déception pour elle. Elle avait besoin d'écus , et ce n'est pas le peu de ventes qu'elle faisait qui allaient lui permettre de régler ses problèmes.

- Vous savez ce qui nous vaut d'être ici Aphrodite ?

La blondinette pointa son nez,s'adressant à Elisabeth,plutôt qu'au autres,c'est qu'enceinte de six mois,elle les voyaient désormais plutôt souvent.Vêtu toujours de sa robe de grossesse en velours bleu nuit,elle sourit à Elisabeth et lui demanda :

"- Bonjour Elisabeth "

Elle s'assit rapidement,évitant de se fatiguée,de trop coudre ... Evitant d'être sauvage,malgrès la réapparition des sournoises voix dans sa tête.

Bonjour Gigi, répondit Gabriell avec un doux sourire. Le milanais était charmant, comme toujours, couvant Gabriell d'un regard délicat qui faisait rougir l'androgyne. Et Amadeus juste à côté, qui avait touché ses mains avec tant de douceur ! Ces deux-là entouraient Gab d'une délicatesse et d'une amitié qui n'était guère dans les habitudes qui étaient celles de sa vie auparavant.

Faites, je vous en prie ! Asseyez-vous...

Gab se décala un peu pour laisser plus de place au milanais, qui toutefois se trouva assis de telle manière que la chaleur de sa cuisse se diffusait lentement à travers le tissus des braies de Gabriell, contre sa propre cuisse. Mais cette étrange sensation fut de courte durée : Gigi se releva pour aller mettre en perce un fût de vin d'Italie, et Gab le suivit immédiatement pour l'aider et lui tendre les chopes. À son tour l'artiste tenta une timide conversation.

Je n'ai jamais goûté de vin de qualité, à vrai dire... Chez moi l'on n'en buvait jamais. Seul mon père en prenait quelque fois.

Tendant une chope à Gigi, ses doigts rencontrèrent ceux du milanais et ses joues s'empourprèrent. De gêne, d'attirance ou de maladresse ? Allez savoir...

Victory écouta attentivement la Surintendante et un grand sourire naquit sur son visage.

Un grand merci à vous Dame Elisabeth, vous remercierez Maistre Attia de ma part. Cela me remplie de joie.

La rousse se demanda à quoi elle allait dépenser son argent. Mesme si elle ne savait pas encore comment dépenser, surtout qu'une idée viendrait rapidement.

500 écus ??? Splof ! des sels s'il vous plait !Viteeeee ! elle est tombée raide comme un sac à patates à l'annonce. Non, elle n'est pas tombée mais c'est tout comme. Elle n'en revient pas. Elle ne sait même plus ce qu'a raconté la blondinette, elle, n'a retenu que le chiffre. 500 écus qui font écho dans sa petite tête.

Elle clignote nerveusement des yeux à plusieurs reprises et n'ose pas broncher. Elle a bien entendu ? elle a bien compris ? Puis séléna et vic s'avancent remercier Elysabeth. Ca se confirme donc.

Ce n'est pas une épine que l'on vient de lui enlever du pied mais carrément une branche. Elle est déjà en train de régler mentalement ses factures et surtout ses loyers. Que Dieu bénisse Dame Elisabeth et la préserve. Pinaize comme elle l'aime Elisabeth d'un coup !!

Les mots lui manquent alors elle s'avance à son tour et s'incline simplement baiser la main d'Elisabeth.

Remercier Attia ? Il ne manquait plus que cela. C'est pas elle qui faisait gagner de l'argent à l'atelier. Bon un peu mais quand même, si elle n'était pas là, jamais l'atelier n'aurait eu les moyens de payer tout cela. Non mais des fois je vous jure.

Oui oui je lui dirais.

On y croit ... La blonde remercia le ciel que Selena garde pour elle ses manifestations sentimentales. Elle aurait pu faire la fausse modeste en disant que non c'était normal, qu'elle n'y était pour rien, etc ... mais ce n'était pas notre blonde anglaise nationale. Aussi elle se contenta d'un signe de la tête quand Imagine vint lui baiser la main. Cela lui remémora les moments où on l’appelait sa seigneurie ou son éminence, ah qu'il était bon des fois d'être entouré d'ignorant. Bref tout cela ne réglait pas son problème qui était qu'une femme bavait sur sa main et là son sauveur arriva.

Heu merci, Imagine mais je reprends ma main elle a besoin de venir avec moi pour voir Lubin, en plus je crois qu'Aphrodite veut vous parler.

Blonde en direction du premier des retardataires.

Ah Lubin, vous ...

La blonde le dévisage de la tête aux pieds et pousse un soupire.

Vous êtes la pire catastrophe que cet atelier est connu, vous avez de la chance d'avoir du talent sinon vous seriez renvoyé depuis longtemps avec toutes vos maladresses. Dites moi que vous n'avez pas abîme un beau lai de tissu et vous aurez la même prime que les autres. Ah mais vraiment !