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| [RP - Phase nuit] Y'aurait pas comme une odeur de grand ménage ? | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: [RP - Phase nuit] Y'aurait pas comme une odeur de grand ménage ? Jeu 17 Jan 2013 - 14:53 | |
| - Citation :
- La phase nuit est ouverte aux résidents des DO.
Il est minuit déjà, & si tous les artistes vivant à l’atelier dorment déjà à poings fermés, il en reste un, irréductible, qui se détruit les yeux à reprendre à la chandelle une dentelle récalcitrante. Celle-ci, posée depuis bien une semaine déjà sur la manche droite d’une robe qui n’a pas encore son jupon, ne lui avait pas paru bien mal en place avant que son œil avisé n’aperçoive le défaut à la faible lumière d’une bougie tremblotante. Toutefois, me direz-vous, Lubin aurait pu attendre la lumière matinale pour reprendre le défaut. Et certes, le couturier avait bien pensé attendre que quelques rayons plus précis ne lui permettent de rectifier correctement cette fichue dentelle.
Mais Lubin, on le sait, est du genre à angoisser pour un moindre détail. Allongé sur sa paillasse, emmitouflé dans une couette de plume qu’il a pris sur lui de confectionner dans les vieilles réserves de l’atelier – avec l’accord d’Elisabeth & du Sévère bien entendu – le maladroit tourne & retourne dans sa tête l’horrible dentelle de travers. Le sommeil ne viendra pas, il le sait, tant qu’il n’aura pas arrangé la chose d’un bon coup d’aiguille bien placée.
Soupirant alors, le blondinet se lève & rallumant la chandelle encore fumante, se hâte de retrouver son atelier. Ni les ombres effrayantes du couloir vide & les craquements du bois sous ses pieds nus ne le font reculer. Une dentelle a besoin de lui.
La porte est ouverte, trois bougies allumées. La dentelle est vite défaite, avec une précision & une délicatesse qui sied parfaitement à la qualité de la pièce – de Flandres bien évidemment ! - & déjà les doigts fins de l’artiste s’activent à recoudre la manche satinée. Il s’y prend tellement bien que déjà, les yeux lui piquent & qu’il est bien forcé de se frotter les paupières.
Ah, n’aurait-il pas mieux fait de rester bien enveloppé, au chaud dans sa chambre. Sous la maladresse de sa main qui vient reprendre l’aiguille, la chandelle tombe, effleurant au passage la dentelle si aisément inflammable. Trop vite déjà, la flamme dévore la manche, le col & le bustier sous les yeux effrayés de Lubin qui ne trouve rien de mieux à faire que de faire tomber le mannequin au sol, qui devrait, c’est certain, étouffer la catastrophe.
Dans le meilleur des cas. Mais Lubin n’est pas le Monsieur Catastrophe des Doigts d’Or pour rien. Le tapis prend feu à son tour, emportant dans son sillage pots de peintures, pinceaux & fils d’or. Les murs sont atteints, les rideaux crépitent, la malle ouverte aux multitudes de patrons, tous, en vérité depuis qu’il est artiste à l’atelier, se transforment en bûches sèches jetés dans un âtre étouffant. Les robes entreposées voient leurs jupons se changer en couronnes de lumière rougeoyante, les mannequins s’effondrent dans des fracas assourdissants.- Au… Au… AU FEUUUUUU !!!! Quelques bonnes secondes lui sont nécessaires pour reprendre contenance & ouvrir la porte de son atelier. Dans le couloir déjà, la fumée s’élève, spectre menaçant les pièces attenantes. Tout le monde dort.- AU FEUUUUUUU, AU FEUUUUUUUU, CA BRUUUUULE !!!! Catastrophe. C’est son atelier, qui brûle. Et ses patrons. Et ses tenues. Et ses toiles, ses tissus, ses dessins. Sa vie. Dieu du ciel, s’il ne crève pas dans cet incendie, nul doute qu’Elisabeth, le Sévère, & Dieu en personne s’appliqueront à rectifier l’erreur.
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| | | Selena.v Va voir ailleurs si on y'est !
Messages : 3081 Date d'inscription : 07/03/2011
| Sujet: Re: [RP - Phase nuit] Y'aurait pas comme une odeur de grand ménage ? Mer 23 Jan 2013 - 21:20 | |
| [La nuit à l'Atelier]
Les joues un peu creusées,les yeux fatigué,la belle princesse avait rendu son repas.Elle avait manger quelque chose de pas très net apparemment.La belle avait fini ses créations et adaptations de la semaine,désormais la Vikilord c'était décidée à essayer de coudre des choses plus fine,plus riche.Sous ses yeux bleu tout une série de chiffre. Les mensurations du prince Charlemagne - fournie par Adj - le frère de la Baronne - la blondinette les avaient copier discrètement durant la dernière commande de celle-ci - du petit Breval,fourni par Elizabelle,celle d'Elizabelle et la Baronne et enfin les plus compliqué,celles de la jeune Jenifael - qui grandissait de jour en jour.La voilà,elle avait presque rassembler là les mensurations de toute la Maison de Castelmaure.Non-loin,se trouver là les mensuration Elisabethienne et Julilesques.La blondinette avait accumulé au fil de ses créations de véritable archives.Dans une malles,elle conservait les mensurations,noms et autres infos utile et donner par les clients.Elle conservait aussi leurs croquis qu'ils fournissaient très souvent.
Avec un sourire la blondinette repensa aux premières œuvre de l'Elizabelle.La Sélèna avait donc rendu son repas voilà il y à peu de temps,était vêtu de sa chainse,enceinte jusqu'au cou,et la voilà enfin dans son grand lit voilé de blanc et confortable.Lorsque ses yeux commencèrent à être lourd,un cris? Oui,un cris.
C'était un cris d'homme.
La blondinette se releva,temps bien que mal,et sortie dans le couloir à la recherche du cris,mais très vite la fumée est là.Menace.Ses yeux passent à un turquoise d'affolement,un affolement qui déclenche aussi en elle une réaction plus humaine que se que l'on pourrait penser qu'elle l'est : Elle cris :
"- AAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHH ! Ça Brûle ! "
Pas très original hein? M'enfin.C'est aussi à se moment que se réveille les multiples présente en elle se réveilles :
[C'est toujours la nuit,mais dans la tête de la blondinette,c'est la fête - Cet échange de déroule entre les personnes suivante : Selena.La Folie.Le Passé.L'autre. ]
Au feu ! Heiiin? A non ! T'est pas censée mourir dans les flammes,tu est une fille de la glace Oh oh ! Elle va mourir ! Mais non ... Bon les pintades,vous allez vous calmer,j'aimerais dormir moi C'est pas l'moment,faut qu'elle éteigne le feu Pourquoi moi? Parce que toi Pour que tu te taise Prévient quelqu'un !
[Fin de l'échange]
C'est donc une Vikilord un poil perdu qui regarde la fumée.Qui est responsable de ça? Elle n'en sait rien,mais soudain elle à chaud.Ses turquoises se baissent et apparait de la fumée sur le bas de chaisne,voilà qui crame aussi.Alors aussi vite qu'elle le peut,elle cours elle aussi,en hurlant qu'il y à le feu,qu'il fait tout sortir.On dirait revenu la guerrière,mais en temps de guerre ... Et avec la chaisne qui partira bientôt en morceau. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [RP - Phase nuit] Y'aurait pas comme une odeur de grand ménage ? Mer 23 Jan 2013 - 21:45 | |
| Il avait attendu un bon bout de la soirée le milanais, espérant croiser l'archange, et pourquoi pas, lui proposer d'aller prendre un verre, à la taverne, la en bas de la rue.
Mais d'archange, il n'y avait eu, sans doute trop absorbé par la conception d'une toile ou tout simplement endormi?
Les journées étaient longues à l'atelier. Certes il ne faisait plus d'accueil de client, mais alors son travail dans les salles de stock, l'inventaire permanent qu'il fallait faire et les comptes à rendre à la Signora Stilton, ne laissaient au milanais aucun répit.
Au premières heures de la nuit, l'atelier devenait calme. C'était une sensation étrange. Le bruissement permanent de la journée, les éclats de voix, mêlé aux bruits de la rue animée s'éteignaient subitement pour laisser place à un monde de silence parfois brisé par le froissement de la robe d'une des artistes résidentes à l'atelier.
De dépit Gigi était retourné à son inventaire. Le vélin se noircissait des chiffres que le maitre Sévère lui avait enseigné. Il savait ainsi combien de rouleaux de tissus de telle ou telle origine l'on avait reçu, l'on avait utlisé, restait et à commander.
Les Doigts d'Or étaient une machine bien huilée sous la coupe d'une sévère blonde et tant que le milanais y recevait des gages conséquents, cela ne le dérangeait pas d'une minute d'autant qu'il avait également fait le constat des débordement de sa vénérée Signora Des Juli.
Le milanais réprima un long bâillement. Il commençait a sentir ses yeux le picoter. Il les eut même larmoyants et il se serait cru vraiment très fatigué s'il n'avait pas eu ce goùt âcre dans la gorge.
Il leva les yeux, et passa la porte du petit clos qui était restée ouverte. Le couloir était embrumé d'une fumée qui s'épaississait doucement.
C'est à ce moment que le milanais entendit les éclats de voix.
Le coeur lui serra lorsqu'il comprit l'horreur de ce qui se passait. Il y avait le feu! Il tenta de se diriger dans l'obscurité éclairé de la lanterne qui lui servait à travailler. Le feu avait l'air de provenir des galeries... Jouxtant les galeries... les salles de stockage.
Le milanais ne céda pas à la panique. Les hommes avant les biens. Il courut et s'engouffra dans la première pièce venue dans le but de trouver de quoi faire assez de bruit pour alerter les dormants de l'atelier.
Il trouva un gobelet en étain et un baton de mesures qu'il commença à entrechoquer, créant ainsi un faible carillon qu'il appuya de sa voix la plus forte avant que la fumée de l'en empeche.
- FUOCO !!! AU Feeuuuuu !!! Fuocoooooooooooooooooooooooo
Au détour d'un couloir c'est la Vikilord qui est bousculée.
- Signora Séléna... Santa Madre, il faut sortir, sortez ! Ne restez pas là ! Dehors ! Appelez à l'aide !
Il lui fit de grands gestes en reprimant le toussotement du à la fumée qui commencait a lui bruler la gorge. Il savait son état et un incendie était la dernière chose qu'une future mère aie besoin d'affronter. Il continua à tambouriner espérant que les âmes des DO sortent au plus tôt tout en cherchant le foyer de l'incendie. |
| | | Imagine Un peu de Bretagne aux Doigts d'Or
Messages : 1198 Date d'inscription : 07/01/2011 Age : 34 Localisation : Tréguier en Bretagne
| Sujet: Re: [RP - Phase nuit] Y'aurait pas comme une odeur de grand ménage ? Mer 23 Jan 2013 - 23:54 | |
| Cette nuit là, elle trainait plus que de raison dans son atelier. Depuis quelques temps elle finit tard, trés tard. Il lui est même arrivé une fois d'y passer la nuit. Sans le vouloir. Elle s'était endormie sur son travail. Elle a pris du retard mais pas seulement. Elle n'en parle pas mais elle n'a plus de nouvelles de son mari depuis plus d'un mois. Autre chose : elle est enceinte. Cela ne se voit pas. Cela ne se sait pas et pourtant. Tout cela la tracasse. La prime de 500 écus offerte par Elisabeth lui a donné une bouffée d'oxygène. Depuis elle a une nounou qui garde sa fille Victoria. Et grâce à Dieu ce soir là, la petite était bien au chaud endormie dans l'auberge au coin de la rue. Ainsi elle traine ce soir. La maison de couture est calme, c'est son moment à elle. Celui où on ne la dérange pas. Celui où elle se retrouve vraiment seule. Celui où elle peut se laisser aller. Pleurer sans que sa fille la voit. sans que Personne ne la voit. .
Elle coud très peu le soir. Les bougies lui fatiguent assez rapidement les yeux. Elle dessine en principe. Pas toujours des robes. Il lui arrive de dessiner des visages, des paysages, des objets Elle laisse aller son imagination et ça l'aide bien à se vider l'esprit. Elle a bien pleuré, après s'être une fois de plus rappeler des tranches de vie avec kiarna. Ces moments où elle était tellement heureuse et Dieu sait s'il y en a eu. Elle n'a plus de larmes pour aujourd'hui c'est le moment de rentrer.
Elle se lève ranger trois ou quatre choses qui trainent encore. Les derniers galons sortis, les derniers ciseaux, deux croquis, son bol de tisane... et au moment où elle se baisse pour ramasser une découpe de tissus tombée entre le mur et les pieds de la table de travail, il lui semble entendre une voix au lointain. Elle s'arrête, déjà penchée en avant et tend l'oreille. Rien. Son main part chercher le bout d'étoffe quand la voix reprend. Elle se dresse, les doigts refermés sur le tissus. Elle s'étonne car la voix semble venir de l'intérieur de la maison et non pas de la rue. Elle va alors ouvrir la porte, prenant aux passages le chandelier et sort sa tête dans le couloir.
Une odeur de brulé la heurte avant qu'elle ne fasse quelques pas craintifs dans le sombre couloir et qu'elle ne réalise qu'un voile de fumée l'entoure. Elle reste une ou deux secondes sans réaction grimaçant sous l'odeur et se demandant d'où cette fumée pouvait bien venir et c''est là que la voix se fit plus nette.
- AU FEUUUUUUU, AU FEUUUUUUUU, CA BRUUUUULE !!!!
La voix vient de l'autre coté du couloir. Elle avance comme hynoptisée, fixant le bout du couloir qu'elle imagine mais qu'elle ne peut voir à travers la fumée. Elle tend le chandelier cherchant quelle position lui permettrait de mieux voir en avant. Elle progresse presque à l'aveugle, rasant les murs de sa main pour mieux se diriger.
- Lubin ? Lubin c'est toi ?
Plus elle avance et plus la fumée devient dense. Machinalement elle a remonté son écharpe par dessus sa bouche et son nez. La fumée lui brule les yeux et la gorge.
Elle ralentit sa progression pensant même à faire demi tour .. l'air devient irrespirable et elle a l'impression d'être seule dans la maison. Elle n'a toujours pas vu les flammes pourtant cela ne fait aucun doute, ça brule. Elle relève le chandelier...de la fumée court sous le plafond. Elle prend peur et s'apprête à partir quand une porte s'ouvre plus loin et elle entrevoit une grande lueur à travers une épaisse fumée.
Elle crie :
- Lubin, sooooors ! Lubin par ici, vite !
Elle l'appelle sans le voir.
- Mon Dieu, Lubin je t'en prie , SOOOORS ! Viens vers moi !
Son coeur bat à tout rompre. Elle ne sait ce qu'il se passe derrière le rideau de fumée. Etait-ce bien Lubin ? est-il vivant ? Un instinct de survie l'empêche d'aller plus loin et au même temps , elle n'arrive pas à partir sachant que Lubin peut être là. Le bruit du feu qui crépite s'intensifie. La lueur grandit. Elle entend, provenant de l'autre couloir un son de cloche puis elle reconnait la voix de Gigi. C'est bien ce qu'elle pensait, elle est seule dans cette partie du couloir. Le temps est compté. Elle panique. Elle s'entend alors hurler le nom de Lubin. Un cri effroyable au milieu des pleurs. Elle croit qu'il est trop tard pour lui.
Effrayée , elle repart regagner son atelier de l'autre coté. Les yeux irrités par la fumée, pleurent abondamment , elle est dans un brouillard épais et longe le mur. A l'approche de son atelier, elle gagne en visibilité et accélère, elle se précipite jeter ses créations par la fenêtre.
Dernière édition par Imagine le Ven 25 Jan 2013 - 2:20, édité 1 fois | |
| | | Fantome de Tom DCDODO = Décédé aux doigts d'Or
Messages : 4955 Date d'inscription : 05/11/2009
| Sujet: Re: [RP - Phase nuit] Y'aurait pas comme une odeur de grand ménage ? Jeu 24 Jan 2013 - 16:00 | |
| Lui, il se faisait tout ptit (mais pas devant une poupée, non, devant tout le monde, en fait). Parce que sa main droite le faisait tant et tant souffrir qu'il lui était à présent impossible de coudre passements et dentelles, galons et perles. Non, lui il ne cousait plus, plus vraiment. Il se cachait du mieux qu'il pouvait, il essayait, dur, si dur que souvent ses doigts fins finissaient par refuser de faire quoi que ce soit et restaient figés.
Il en était là.
Hagard, dans sa mansarde, se balançant d'avant en arrière dans l'espoir de faire taire l'insoutenable douleur qui irradiait de son poignet à son épaule, qui le lançait du bout des doigts jusqu'à la jambe qu'il n'avait plus.
Ces cris ? Ils pouvaient aussi bien provenir de son imagination, de son esprit embrouillé de souffrance.
Cette odeur ? Eh bien, quoi ? Dehors ça pue bien plus, et puis là bas il fait froid.
Ici, au moins, il fait chaud. Chaud.
Si seulement il pouvait s'endormir, peut être que demain enfin il ne sentirait plus rien.
Ou peut être qu'il ne serait plus rien. Et ça serait aussi bien... | |
| | | Severus Nonrigolus Le severe, qui s'y frotte s'y pique!
Messages : 1095 Date d'inscription : 18/04/2010
| Sujet: Re: [RP - Phase nuit] Y'aurait pas comme une odeur de grand ménage ? Jeu 24 Jan 2013 - 16:11 | |
| - Giovanni Casanova a écrit:
- - FUOCO !!! AU Feeuuuuu !!! Fuocoooooooooooooooooooooooo
Il somnolait, le vieux grincheux. Sur ses comptes. Vrai que la Stilton lui avait chippé l'intendance générale des affaires, mais il ne s'en portait pas plus mal. Ainsi, c'était elle qui allait au devant du Maitre l'informer du manque d'argent frais. Lui, il lui restait les commandes à passer, les rouleaux à compter (mais ça, Gigi s'en chargeait), et l'intendance liée à la présence des artistes dans les locaux. Combien de repas, faut-il engager une aide aux cuisines pour la semaine, une lingère de plus quand le Maitre était présente avec ses enfants, acheter les denrées et condiments.
Voilà, il avait été relégué à être l'homme qui faisait le marché.
Mais au moins, il pouvait compter sur la générosité de la hideuse crémière, trop contente de forniquer une fois par semaine, même le dos tourné vers d'inavouables péchés.
Gigi lui manquait.
Aussi, lorsque la voix tant aimée retentit, si chargée d'angoisse, il jaillit. Et la deuxième personne que Gigi télescopa fut son ancien maitre. Maitre Vikilord, dehors, dehors, vite ! La fumée lui piquait les yeux et la gorge. L'angoisse le tenaillait. Combien, combien d'argent allait partir en fumée cette nuit ? Et son Gigi, son unique... Gigi, toi aussi, dehors, DEHORS ! Cours chercher de l'aide ! COURS ! Au moins, dehors, l'unique de sa vie serait à l'abri. Peu lui importait le reste, finalement. Ou presque.Est-ce que le Maitre est dans les murs ? !!Parce que si elle était là, il n'avait plus qu'à aller la chercher au péril de sa vie, plutôt que d'essayer de sortir de là des rouleaux de soie... | |
| | | Selena.v Va voir ailleurs si on y'est !
Messages : 3081 Date d'inscription : 07/03/2011
| Sujet: Re: [RP - Phase nuit] Y'aurait pas comme une odeur de grand ménage ? Jeu 24 Jan 2013 - 18:19 | |
| [C'est toujours la nuit !]
Lorsque le sévère et Gigi invente un nouveau jeu ... C'est mieux quand la balle n'est pas vivante,enceinte et souvent très énervée ...
L'élancée blonde aux boucles se laissa tiré une première fois,par le Gigi,elle avait reconnut les tonalités de l'Italie.Le Sombre sévère était présent aussi.Très vite le sévère les mets tout les deux dehors.Elle apprécie pas être ballotter ainsi et vomie donc une nouvelle fois.Dans le couloir,chouette ! Qui veut marcher dedans? Sa chaisne à était largement brûler dévoile ses jambes et lui permet de mieux courir au passage.Quelques boucles on sentie le roussit aussi au passage.Elle n'hurle plus,plus vraiment endurante,une fois enceinte.Elle s'arrête,le souffle court,des douleurs partout. Oui faut pas rêver,elle se tape quand même vingt-trois ans,de la fatigue,un bébé de sept mois dans le bide,une intoxication alimentaire et enfin de la fatigue.Arrêter quelques instant elle reprend ensuite son chemin pour se sortir de cette horreur.
Elle pense à ses parchemins,papiers,croquis,mensurations,robes ... Détruite ! Sa galerie enfant ! Et l'homme ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [RP - Phase nuit] Y'aurait pas comme une odeur de grand ménage ? Jeu 24 Jan 2013 - 22:38 | |
| Emmanuel est au Doigts d'Or pour récupérer une commande de la Succursale... Qui n'est pas prête comme bien entendu puisque ce n'est qu'un prétexte. En fait, le géant au grand coeur est tombé sous le charme d'une petite rousse adorable. Aussi se rend-t-il à l'atelier avec un prétexte quelconque. D'ailleurs, il est arrivé avec un beau bouquet de fleur, trouvé en chemin, en passant... Ce qui est improbable car au mois de janvier, des fleurs, en passant, ça n'existe pas. Le géant n'a pas l'habitude de faire la cour à une femme, aussi est-il un peu maladroit.
Emmanuel dormait à l'atelier, parce que mine de rien, le voyage depuis Paris est long. Il a reçu l'autorisation de dormir dans un coin, du moment qu'il ne dérange personne. Et ce n'est pas dans ses habitudes de faire des histoires. Il rêve même... Il rêve à Victory et à son joli sourire quand elle a vu les fleurs. Et puis, il y a cette drôle d'odeur qui s'insinue dans son rêve. Une odeur de brûlé qui ne cadre pas avec les fleurs. Et puis les cris le perturbe et le gène pour dormir. Alors il se réveille. C'est là qu'il comprend enfin ce qui se passe. Le feu.... Il y a le feu dans l'atelier le plus populaire du Royaume. Qui est le crétin dégénéré qui a foutu le feu ?
Et ses pensées se tournent tout de suite vers la jolie rousse. Victory ! Il faut la protéger ! Ne portant que des braies, Emmanuel n'écoute que son courage et se dirige vers l'incendie, croisant sur sa route plusieurs personnes qui courent pour fuir le brasier. Ils sont sages... Mais lui, il est un peu, beaucoup même, amoureux. Donc on lui excusera sa témérité (stupidité diront certain).
VICTORY !
Au moins comme ça, si on l'entend pas... Passant devant une des salles les plus au fond de l'atelier, Emmanuel repère l'unijambiste. Il la déjà croisé une ou deux fois. Le pauvre gamin lui fait pitié. Le voyant là qui ne peut sortir, le géant soupire. Il ne peut pas le laisser là...
T'inquiète mon gars ! Je vais te sortir de là !
Sans hésiter, il l'attrape et le met en travers de son épaule comme un sac. Il n'a pas le temps de faire dans la dentelle. Voyant les flammes gagner salle après salle, il se désole pour tout ces trésors détruits. Par reflexe, il attrape un coffre près d'une des porte, qui a été pour le moment épargné et le traine dans le couloir. Il est fort comme 4 hommes donc ce n'est pas un problème, malgré la charge déjà sur son dos. La chaleur le fait suer comme s'il est à la forge. Mais cela ne le décourage pas, pas plus que la fumée qui l'aveugle et le fait tousser.
Il ne partira pas sans la jeune femme qui a volé son coeur. Même s'il ne le lui avouera jamais...
VICTORY ! |
| | | Imagine Un peu de Bretagne aux Doigts d'Or
Messages : 1198 Date d'inscription : 07/01/2011 Age : 34 Localisation : Tréguier en Bretagne
| Sujet: Re: [RP - Phase nuit] Y'aurait pas comme une odeur de grand ménage ? Ven 25 Jan 2013 - 0:52 | |
| Elle s'active pour rejoindre l'extérieur et longe toujours le long couloir de l'autre coté. La fumée ne semble pas avoir atteint cette aile du bâtiment ou trés peu. Ca la rassure c'est signe qu'elle s'éloigne des flammes. Elle entend des cris et appels au loin et s'inquiètent car ils viennent tous du coté où le feu a pris. Elle prend garde de ne pas éteindre les bougies du chandeliers, elle n'a jamais emprunté ce chemin et sans ces faibles lumières elle serait complètement perdue. Elle ne cesse de penser à sa fille . Elle réalise que si elle venait à mourir ici , personne à Tréguier ne saurait où chercher sa fille Victoria. Son amie ZAKarine sait qu'elle travaille aux Do mais elle est en irlande avec son amie Sisoue. Il reste bien Marie à Tréguier mais qui connait Marie ici, qui la préviendrait ? Elle se rend compte qu'à rester dans son coin, personne ne sait rien d'elle. Elle se dit que la logique voudrait que la nounou , ne la voyant pas revenir, viendrait ici. Que feront-ils de sa fille? Les larmes ruissèlent le long de ses joues et cette fois ci la fumée n'y est pour rien. Elle se rend compte qu'elle s'est montrée insouciante, irresponsable, égoiste. Ils étaient si heureux à Tréguier tous ensemble, quelle folie de venir ici. Depuis tout va mal. Les affaires en bretagne vont mal, son mari a disparu et maintenant .... mais pourquoi est-elle restée ici ce soir au lieu de rentrer chez elle profiter de sa fille ?
Elle commence à désespérer de trouver une sortie, quand elle entend que l'on tambourine à une porte au devant elle. Il semble que l'on parle derrière le mur, à l'extérieur, elle presse son pas et enfin la grande porte apparait sous la lueur du chandelier. Elle reprend espoir et se sait sauver. Quelqu'un dehors essaie de forcer la porte. A travers les larmes, elle sourit largement.
- Attendez ! je vous ouvre !
Plusieurs voix d'hommes lui répondent au même temps.
- vous êtes blessée ? - combien êtes-vous ? - on arrive ! Elle soulève la lourde barre en fer qui bloquait l'issue et les portes s'ouvrent enfin. Un air frais l'enveloppe. Deux hommes la tirent à l'extérieur tandis qu'un groupe s'engouffre dans le couloir , lanternes et seaux en mains. Elle essaie de donner un maximum d'informations mais ses tremblements redoublent et l'émotion la gagne.
-je vais bien merci, non je ne suis pas blessée mais il y a encore des gens dedans. Je n'ai pas pu sortir par l'entrée principale, il y avait trop de fumée.. oh mon dieu, je crois que le jeune Lubin est mort ! Je l'ai entendu, le temps que j'y aille , j'ai vu la lueur des flammes mais je ne sais plus où j'étais ..et il ne m'a jamais répondu... je ne voyais rien et .. et ..
elle essaie de se reprendre entre deux sanglots.
- je suis enceinte, vous comprenez... et je n'arrivai plus à respirer et.. j'ai du partir en le laissant ... oh mon dieu, pardonnez-moi !
Un des hommes, le plus vieux, lui mit sa cape sur les épaules et essaya de la rassurer.
- les hommes sont partis voir, on va s'en occuper, ne vous inquietez pas ! vous avez bien fait de partir !
- Des seaux ne suffiront pas.. vous n'y arriverez pas , il faut beaucoup plus de monde.
- des hommes de la caserne sont passés de l'autre coté, ils attaquent le feu sur l'autre aile.
- Vous êtes toute seule , vous n'avez vu personne d'autres ?
- oui je suis toute seule. Mon atelier est dans cette partie de la maison. Tous les autres sont de l'autre coté.
Puis des bruits de bottes se font entendre à l'intérieur. On court vers eux. Ils s'interrompent et fixent la porte. Le groupe d'hommes entrés quelques minutes plus tot , en ressortent.
- tout est bloqué, les flammes arrivent, on ne peut plus rien faire, c'est l'enfer dedans. On ne voit plus rien. Il faut nous éloigner maintenant.
Elle suit le mouvement. Tous s'éloignent et contournent la maison. Des nombreuses silhouettes s'affairent dans tous les sens. Des chaines humaines sont formées, les seaux remplis d'eau, circulent de mains en mains. Ca crie de tous cotés.
Imagine ose regarder la façade des Do. Elle semble illuminée de l'intérieur. Ca en éclaire la rue. Un bruit effroyable s'en échappe. Ils ont gagné le devant du bâtiment. Les flammes gigantesques sortent par les fenêtres. Elle fouille la foule amassée devant essayant de reconnaitre un visage.
Des seaux d'eau sont jetés par les fenêtres ouvertes et ne semblent avoir aucun effet sur le brasier.
L'entrée principale n'est pas encore touchée par les flammes. Elle s'avance et aperçoit enfin Séléna, Gigi et Emmanuel qui part en courant entrer dans la maison. Elle court vers eux.
- Dieu merci vous êtes vivants ! il y a lubin dedans. Je l'ai entendu crier et ...
Un homme passe à ses cotés, elle se précipite vers lui.
- il y a quelqu'un dedans, il faut le sortir, je vous en supplie !
- Où est-il exactement ?
- je ne sais s'il a pu s'en éloigner mais quand je l'ai entendu crier , il devait être au fond du couloir principal... là ..d'où venait le feu ! oh mon dieu !
L'homme n'attendit pas plus , se retourna siffler ses camarades.
- héé venez pas là ! il y a quelqu'un dedans ! suivez moi !
A nouveau un groupe de quelques hommes pénètrent derrière emmanuel dans la maison des DO. Elle reste un moment les mains sur ses joues, suivant du regard les hommes jusqu'à ce qu'ils disparaissent de sa vue. Elle regarde à nouveau la façade des do en feu, en pleurant. Il lui semble impossible que Lubin puisse s'en tirer. Elle se retourne vers Séléna et Gigi. Elle s'enlève lentement la cape que lui avait donné le vieil homme et la dépose sur les épaules de Séléna qui finit de vomir.
- Ca va aller Séléna ? Elle regarde sa chemise brulée. Tu es blessée ?
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| | | Victory Intendante Couture
Messages : 3622 Date d'inscription : 22/10/2011 Age : 28 Localisation : Les Doigts d'Or
| Sujet: Re: [RP - Phase nuit] Y'aurait pas comme une odeur de grand ménage ? Ven 25 Jan 2013 - 15:12 | |
| La jeune rousse était en train de dormir sereinement après une longue journée de travail. Bien sûr, elle rêvait de froufrou puisqu’elle vivait dans cela. Mesme si elle ne pouvait s’offrir de luxueuses robes, les couturiers savaient coudre pour le petit peuple. Ainsi elle aimait bien s’offrir une nouvelle tenue tous les six mois grâce à son salaire mais aussi aux pourboires des clients. Les Doigts d’Or étaient un atelier fort réputé et c’était vrai que c’était un bon plan de travailler ici. La place était rare et il y avait peu de mouvement dans le personnel. L’atelier devait mesme régulièrement recruté pour satisfaire les clients. Le jour où elle partirait, c’est que la faucheuse venait la chercher ou que l’atelier fermer ses portes…
La jeune femme avait le sommeil très lourd, faut dire que quand on était serein, on dormait toujours très bien. Ainsi la grosse dormeuse n’avait pas entendu les premiers bruits de couloir. Ce fut la fumée qui chatouilla ses narines qui la sortie de ses beaux rêves. Les mouvements de ses voisins se faisaient de plus en plus énergiques. Elle attrapa une laine qu’elle posa sur ses épaules et sortie à moitié endormie. Une fois la porte ouverte, l’Hôtesse des VIPs/Créa écarquilla grand les yeux fassent aux flammes mais ferma sa bouche tellement que la fumée était présente.
Tout le monde courrait dans le couloir, elle referma rapidement la porte pour se retrouver dans sa chambre. Il fallait vite qu’elle réunisse un maximum d’affaire avant de quitter les lieux. L’inconscience était maitresse à cet instant, Victory pensait à ses affaires au lieu de sauver sa peau. Une fois tous balancé dans un gros sac, elle quitta enfin sa chambre pour s’enfoncer dans les couloirs. La fumée envahissait toutes ses voies respiratoires, cela était de plus en plus difficile de respirer sans parler de sa vue qui était floutée par la fumée. Mais si une chose fonctionnait plutôt bien, c’était son ouïe quand elle entendit un homme crier son prénom.
VICTORY !!
Alors qu’elle allait crier de toutes ses forces, une bout de mur tomba juste derrière elle. La peur était de plus en plus présente dans son esprit mais elle se devait de garder les idées fraiches, fallait qu’elle se sauve. L’instinct prit le dessus.
Ouiiiiiiii je suis lààààà.
Elle ne savait pas qui l’appeler, mais elle continuait tout en tâtant les couloirs en espérant croiser quelqu’un … son sauveur peut être ... ou la faucheuse.
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| | | Fantome de Tom DCDODO = Décédé aux doigts d'Or
Messages : 4955 Date d'inscription : 05/11/2009
| Sujet: Re: [RP - Phase nuit] Y'aurait pas comme une odeur de grand ménage ? Ven 25 Jan 2013 - 15:50 | |
| Il était là. Il fermait les yeux. Il était bien dans son petit coin. Au chaud. Il toussait de plus en plus, cependant.
Et subitement, un ample mouvement l'arracha à sa torpeur, l'arracha à son recoin, et lui arracha même un cri. Qui le fit tousser, de plus en plus.
Incapable de parler, le souffle coupé, les yeux pleurant tant la fumée piquait, il se laissa balloter comme une poupée de chiffon. Il pouvait difficilement faire autre chose de toutes façons.
Crier, pleurer, larmoyer ? Quel intérêt ?
Il resta donc passif sur l'épaule inconnue qui le trimballait au milieu des flammes. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [RP - Phase nuit] Y'aurait pas comme une odeur de grand ménage ? Sam 26 Jan 2013 - 1:56 | |
| Lubin ? Oh, lui, il n'a pas bougé, non, pas d'un pouce. Tétanisé, il a regardé sans jamais baisser les yeux son oeuvre partir en fumée, & emportant avec elle des années de passions acharnées. Il a vu, hoquetant, des lambeaux de parchemins & de tissus enflammés crépiter en une mélodie âpre & irritante. Désœuvré, désabusé, seul, comme un animal blessé*... Il a entendu, sans pour autant tendre l'oreille, les appels au secours des autres pensionnaires, les cris d'effrois & les appels à l'aide. Il s'est fait bousculé, aussi, sans oser lever la voix, par ceux qui, effrayés, quittaient l'atelier en toute hâte.
Et il n'a pas bougé. Tétanisé, oui, tétanisé. Un hurlement pourtant lui fait reprendre contenance. La machine est mise en branle, & lâchant des yeux la catastrophe, il se met à courir, tentant vaille que vaille de protéger ses poumons de son bras replié.
Mais ce n'est pas la sortie, qu'il cherche désespérément, non. Il s'enfile dans les couloirs, héroïque sans aucun doute, bravant flammes & poutres effondrées pour espérer retrouver une chevelure d'or. Les rares portes encore closes s'ouvrent dans des craquements sinistres, pour qu'il tombe à chaque fois sur des pièces vidées de leurs occupants. Mais il la trouvera, oh oui, il la trouvera. Pas un instant seulement il ne pense pourtant qu'elle puisse être sortie.- Irma !!! IRMA !!!*Volé à FAUVE. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [RP - Phase nuit] Y'aurait pas comme une odeur de grand ménage ? Sam 26 Jan 2013 - 6:00 | |
| Dans la tourmente tout le monde cherche quelqu'un. Oui le Sévère est sage de lui recommander de sortir, mais c'est là la dernière chose que le milanais est prêt a faire.
- Non la Signora Di Juli n'est pas là Maestro ! Ma il y a encore du monde à l'intérieur !
Il y a de la detresse dans sa voix. Il emprunte pourtant le chemin de la sortie, pour s'assurer tout de même que la signora Selena est a l'abri. Il ne faudrait pas qu'il arrive quelque chose à l'enfant qu'elle porte.
Tres vite elle est soutenue par la bretonne, celle que le milanais connait si peu. Il hoche la tête, lui confie la future mère à l'agonie de ses vomissements.
Des informations additionnelles sont données aux hommes venus prêter main forte. Mais dans la fournaise, mieux valait ceux qui connaissaient l'atelier, ceux qui savaient s'y retrouver les yeux fermés...
Il avait du mal à croire ce qui se passait, à croire que c'était une épaisse fumée noire qui se frayait un chemin hors des grandes portes ouvertes, que c'était des flammes que l'on pouvait deviner à la lueur qui émanait de l'une des fenêtres. Le milanais pensait à tout ce qui serait perdu. La salle des tenues prètes à Livrer, la salle d'entreposage des matériaux , jouxtant les galeries des apprentis, entre la grande salle de travail et les salles de commandes. Le milanais a les larmes aux yeux à l'idée de tous ces trésors laissés aux flammes.
- De l'eau ! Reveillez les hommes, faites sortir les femmes, les enfants et les chevaux !!!
Il fait frais dehors, mais le milanais sue. Il sait qu'il lui faut y retourner.
Il attrape un enfant curieux, extirpe de sa poche une pièce.
- Cours à Lusigny, vite ! Il faut avertir la Dame Stilton ! Si tu réussis , elle t'en remettras une autre ! Cours !!! Hate toi !
Il prend une inspiration et un regard adressé aux jeunes femmes, puis il se lance par la grand porte et s'engouffre à nouveau dans la fournaise.
Il n'a pas vu le maitre sortir, et il a l'idée de lui crier de ne pas chercher la Di Juli, elle n'est pas là, ni elle ni sa famille... mais sa voix se perd dans l'âcre fumée qui lui brûle la gorge.
Dans les brumes sombres, une silhouette imposante est aperçue portant un corps sur l'épaule. Le milanais en a le coeur glacé d'effroi, est ce un mort ? Le milanais appelle, se rapproche. C'est le géant de la succursale qui crie le nom Victory !
Le milanais pense alors à Aphrodite. La douce Aphrodite, avait elle entendu les appels, s’était elle réveillée ?
- Trouvez Aphrodite ! Victory ET Aphrodite per favore !
Il sait les deux femmes voisines. Il y a encore trop de monde toujours porté disparu. Le feu semble avoir pris dans les galeries des apprentis où les poutres doucement commencent à lâcher . L'une d'elle en tombant vient brûler le bras dont la manche cède à la peau arrachant au jeune homme un cri de douleur. Par reflexe il se cale contre un mur chaud, essaie de reprendre son souffle.
- Gabriell !!! Lubin !!! Quelqu'un ???!!!
Il s'epoumonne. La tête lui tourne. Si seulement ses appels pouvaient trouver réponse dans cet enfer ? Son bras le lançait autant que ses yeux et sa gorge lui brûlaient. Comment en moins d'une heure le Chaos avait il pu frapper le si paisible atelier ? Le milanais se signa et s'en remit au ciel.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [RP - Phase nuit] Y'aurait pas comme une odeur de grand ménage ? Sam 26 Jan 2013 - 11:43 | |
| Depuis peu de temps, un petite famille de loirs était venue s'installer dans l'atelier afin d'y passer l'hiver au chaud. Loin des regards curieux et des mains parfois agressives, notre famille vivait paisiblement.
Elle se remettait tranquillement du décès de Gustave, qui n'obéissant aucunement avait décidé de goûter quelques pigments. La sanction avait été sans appel. Gustave était tombé raide au milieu des poisons. La famille s'était vite empressée de changer d'atelier laissant sur place ce petit curieux.
Le coin des couturiers étant plus chaud et plus confortable, notre famille s'y est installée. Les doux tissus formaient des lits des plus confortables. Maman Loir était aux anges. Le seul problème était que les couturiers bougent plus que les bannièristes, il fallait se montrer prudent ! Quelques ateliers visités, ce fut celui d'Elizabelle qui fut choisi. D'autres était des plus bruyant et Riri n'avait de cesse de trembler ! Elizabelle était calme, bien sûr, il lui arrivait de se déplacer, et même de parler, mais Riri commençait à s'habituer. Loulou avait trouvé l'emplacement d'une réserve de pommes, il n'était pas peu fier. D'ailleurs son père l'avait longuement félicité pour son courage et son flair !
Ce soir-là, profitant du calme de la nuit à l'atelier, la famille s'apprete à quitter son nid, direction la réserve de pommes !
Papa Loir lance le top départ, pourtant, un regard échangé avec sa douce, la famille décolle prudemment. Fofo ronchonne ayant faim, mais un coup de queue de sa mère le remet dans de bonnes dispositions.
Il y a une odeur étrange... Les humains bougent et crient...
Tous aux abris !!! Au chaud entre 2 poutres, les loirs regardent les humains s'agiter, vu imprenable du plafond !
Nouveau petit cri paternel... Alerte fumée ! La famille glisse au sol. Hop on longe le mur, il faut fuir ! Une deux une deux ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [RP - Phase nuit] Y'aurait pas comme une odeur de grand ménage ? Dim 27 Jan 2013 - 19:41 | |
| Il y a donc des survivants autres puisque voilà Gigi qui court vers lui. Au moment même où il croit percevoir la voix de Victory. Pour un peu, le géant en aurait secoué le prunier au Milanais. Surtout qu'on lui confie la tâche de sauver aussi la blonde de l'accueil... Déjà qu'il a sur l'épaule l'éclopé... Mais pas le temps de s’appesantir. Emmanuel avance encore vers le lieu de l'incendie, et finit par repérer la petite rousse. Il en est tellement soulagé qu'il faillit en lâcher le pauvre Tom. La voyant chargé d'un lourd sac d'affaires, il retient un soupire... Les femmes... Et celle-là, s'ils s'en sortent, il l'épousera !
Victory ! Je suis là. Je vais vous aider. Savez-vous où est Aphrodite, l'avez vous vu ?
Dénégation de la jeune femme. Alors Emmanuel ouvre le coffre qu'il a sauvé des flammes d'un coup de pieds et fourre le couturier inconscient dedans. Ainsi, il sera plus libre de ses mouvements. Ne refermant pas le couvercle pour ne pas l'étouffer, il ordonne à Victory.
Restez là ! Je vais la chercher.
Emmanuel s'enfonce sans hésiter plus loin dans le couloir, se rapprochant de la chaleur et de la fumée. C'est que tout brûle comme d'un rien ici... D'ailleurs, il a sentis la brûlure du feu sur un de ses bras, là en passant devant ce rideau enflammé alors qu'il tombait. Le tissus embrasé à laissé sa marque sur sa peau. Il finit par trouver la chambre de la petite blonde, et la découvre inconsciente dans son lit. Elle ne s'est pas réveillée et a respiré trop de fumée. Il la soulève dans ses bras et la porte, la ramenant difficilement jusqu'aux autres. C'est que l'air est irréspirable et tout héroïque qu'il soit, le géant n'en est pas moins un homme.
Je ne peux pas vous aider pour vos affaires... Cela va aller pour les porter ? je me charge des deux autres... Chargeant sans ménagement Aphrodite sur son épaule, comme il avait porté auparavant le jeune Tom, Emmanuel se saisit de la poignée du coffre qui s'est drôlement alourdi du coup... Et la douleur de la brûlure n'arrange rien. Cela doit être plus important qu'il ne l'avait cru au départ... Faisant passer Victory devant pour le guider et veiller surtout à ne pas la quitter des yeux, il avance pas après pas. Ses idées s'embrouillent d'ailleurs, alors que sa vaste poitrine se soulève de manière irrégulière. Lui aussi a avalé trop de fumée. Finalement, ils finissent par tous arriver à une sortie. Il y a du monde dehors. Les gens s’affairent à passer les sceaux d'eau le long d'une chaine humaine.
Emmanuel est épuisé, il ne se sent pas très bien. La douleur est devenu insupportable au niveau de son bras, du côté où il tire le coffre. Des hommes viennent à leur rencontre et l'aident à tirer le coffre chargé des précieuses étoffes et du couturier évanoui. Un autre prend Aphrodite pour aller la mener à l'abri dans un petit bâtiment, qui est à distance des flammes, où elle va pouvoir recevoir des soins. Emmanuel, débarrassé de son fardeau se soucis d'abord de Victory. Va-t-elle bien ? La tête lui tourne, mais il doit savoir. D'une voix rendu rauque par la fumée, il demande.
Vous allez bien ? Vous n'êtes pas blessée ?
C'est alors qu'il pose son regard sur son bras blessé où une vaste portion de peau, presque tout le dessus de l'avant bras, à brûlé. Cela à même commencé à saigner par endroit, là où c'est le plus profond. Pas étonnant qu'il est mal... Et il ne risque pas d'aider encore qui que ce soit... D'ailleurs, Emmanuel n'a jamais été un courageux face aux blessures, celles des autres où les siennes... Sans doute pour cela qu'il est vendeur de vêtement et non pas forgeron malgré sa carrure...
Aussi c'est sans surprise qu'il s'évanouit à son tour, sa lourde masse s'écroulant sur le sol... Et là pour le porter, il va falloir plusieurs hommes...
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| | | Victory Intendante Couture
Messages : 3622 Date d'inscription : 22/10/2011 Age : 28 Localisation : Les Doigts d'Or
| Sujet: Re: [RP - Phase nuit] Y'aurait pas comme une odeur de grand ménage ? Dim 27 Jan 2013 - 22:26 | |
| Alors qu'elle continuait à déambuler dans les couloirs, une grande masse arriva prêt d'elle. Elle ne rêvait pas, c'était Emmanuel qui était là, devant elle, avec un corps sur l'épaule. La joie l'envahie. Auprès de lui, elle se sentait forcement en sécurité. Si la situation n'était pas aussi dramatique, elle aurait rigolé en voyant Tom finir dans la malle mais au moins, il était en sécurité des flammes ainsi. Lorsqu'il lui posa la question sur Aphrodite, elle secoua négativement de la tête. Mon dieu, elle pensait qu'elle était la dernière à trainer dans l'atelier, elle n'avait pas vérifié dans les chambres du fond du couloir... Son cœur se serra lorsqu'il partit vers la chambre de la blonde. Les murs, le toit, tous brulaient depuis de longues minutes...elle espérait le revoir rapidement avec l'hôtesse sulfureuse. Il ne mit pas plus de deux minutes mais cela lui sembla une éternité mesme si elle surveillait que Tom avait l'air nécessaire. La masse revint vers elle avec Aphro.
Ohh vous l'avez trouvé !!! Ce n'est pas grave pour mes affaires, je m'en occupe. Suivez-moi de prêt, je vais vous guider et essayer de baisser la tête, toute la fumée est en haut.
C'était un conseil un peu bête au vu de la taille de l'homme mais bon, la situation était stressante et dans ces cas-là, on disait des bêtises. Elle ne lui proposa pas l'aider pour la malle, elle n'avait aucune force dans les bras, elle l'aurait plus encombré qu'autre chose. Au fur et à mesure qu'ils avançaient vers la sortie, tous s'écrouler derrière eux. S’ils avaient trainé quelques secondes de plus, ils auraient été sous les décombres à cette heure-ci. L'air était de plus en plus respirable, la sortie était enfin devant eux. Ils s'accélèrent les pas et enfin la sortie était devant eux. Elle pouvait dire qu'ils étaient sauvés et cela grâce à Emmanuel. Entre deux toux, la rousse répondit à son ange gardien.
Un peu mal à la gorge à cause de la fumée mais entière et cela grâce à vous Emmanuel.
On le déchargea de tous ce qu'il portait lorsque ce dernier s'écroula au sol. Mesme si elle toussait de tous ses poumons, la rousse se jeta sur Emmanuel.
Emmanuel !!! Emmanuel !!! Tu m'entends ??? Emmanuel, vite venez m'aider !!!
La rousse ne fit pas attention qu'elle le tutoyait mais la situation l'inquiéta tellement qu'elle réagit avec le cœur. Elle l'appréciait énormément, elle n'était pas insensible à son charme non plus. Mais cela, personne ne le savait. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [RP - Phase nuit] Y'aurait pas comme une odeur de grand ménage ? Lun 28 Jan 2013 - 3:00 | |
| Les flammes avalent ses cris alors qu'enfin, dans un craquement sinistre, la porte de l'atelier d'Irma s'effondre devant lui. Il a les yeux rouges, la sueur dégoulinante, & ses frusques ont brûlé par endroit. De fait, il n'y voit rien. Mais s'avance, tout de même, à tâtons, sifflant des "Irma" toussotés, s'effondrant & rampant, désespéré, jusqu'à la couche de sa bien-aimée. Inanimée. Son bras gît, fiévreux, en dehors de la couche.
Fort d'un héroïsme propre à l'amoureux transi, notre bon Lubin glisse ce bras inerte autour de son cou, pour mieux saisir à la taille son maître adoré. Dieu qu'elle est frêle, mais Dieu qu'elle est lourde pour le gringalet qu'il est.
Pourtant, il ne fléchit pas, se redressant sur ses jambes tremblantes, avec l'impression de porter le poids du monde sur ses épaules. De SON monde. Il porte, & la traîne jusqu'au couloir, semblant apercevoir des silhouettes gigantesques s'avancer vers lui. Ou peut-être sont-ce les poutres qui s'effondrent & soulèvent dans leurs chutes des nuages de cendre. Qu'importe, il se dirige droit devant, s'appuyant maladroitement aux murs instables & léchés de flammes, se brûlant la paume de la main sans chercher à éviter la chose.
Tremblant, épuisé, étouffé, il s'effondrera à trois pas tout juste de la porte de sortie, au moment même où un homme aguerri saisira son fardeau - Irma, suivez voyons ! -, préférant s'évanouir pour quelques très longues heures, au cas où Elisabeth ait envie de le tuer à l'instant. C'est que c'est lui, tout de même, qui a mis le feu à l'atelier. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [RP - Phase nuit] Y'aurait pas comme une odeur de grand ménage ? Lun 28 Jan 2013 - 22:34 | |
| S’enfuir au sol est des plus dangereux.
Riri ! où est Riri ? !!!
Le pauvre petit est pelotonné contre le mur, un géant passe à côté de lui en faisant trembler le sol ! Dans un élan de courage dont lui-même se pensait dépourvu, l'animal bondit et s'accroche à un tronc mouvant, ou une jambe dans le jargon humain. Plus rapide que l'éclair, Riri grimpe, grimpe grimpe et vient se loger dans le cou du géant.
Ses parents et ses frères en sont littéralement médusés. La mère essuie une larme, son petit est sauvé ! D'un coup de patte, elle pousse Loulou.
Oui c'est ça, la jupe de Victory ! allez zoup, Fifi s'élance après son frère. Mais il est plus difficile de monter le long d'une jupe. La mère s'élance et se casse une griffe immédiatement flûte !
Les petits montent péniblement, glissent plantent leurs griffes dans le tissu et poursuivent leur ascension et vont se cacher dans un grand sac.
Les parents continuent de courir en rasant les murs. Sous leurs yeux horrifiés, ils voient Emmanuel poser un autre humain sur son épaule. La mère pousse un cri d'horreur !
Ririiiiiiiiiiiiii !
Ce dernier sentant le danger grimpe dans les cheveux du géant et s'envole presque lorsqu'Aphrodite atterrît sur l'épaule. Coeur battant, et toutes griffes sorties, l'animal s’agrippe sauvagement. Quelques cheveux volent, zoup zoup zoup Riri se saisit d'une mèche, d'une autre et plaf retombe lourdement. Les arbres mouvant, c'est dangereux ! Riri file se réfugier dans le corsage d'Aphrodite.
Les parents rejoignent enfin le restant de la troupe. Hors d'haleine et tétanisés, nos héros poilus se sentent pousser des ailes à l'idée de revoir leurs petits. Au comble de l'horreur, ils voient une tâche de sang sur le corsage d'Aphrodite avec des poils qui dépassent... une jolie petite queue grise ?... une crèpe de Riri ?!!!
Ils s'élancent... Bondissent sur le côté, Emmanuel vient de tomber lourdement sur le sol. N'écoutant que leur cœur, les parents grimpent sur le géant et le traversent bien vite.
Arrivant auprès d'Aphrodite, ils constatent que la queue bouge !!! Ils arrivent et grattent, grattent pour sortir leur petit coincé dans l'étoffe. Riri se débat sauvagement, sa queue est coincée et le pauvre n'arrive plus à sortir. Poussant la mère, le père poursuit son opération sauvetage, et la mère part à la recherche des autres.
Fifi ? Loulou ?
Elle crie longuement avant de trouver enfin Fifi sorti du sac. Elle l'enlace tendrement. Loulou n'est plus, le sac est maculé, Loulou écrasé. Elle entraine le survivant plus loin. Que va devenir Riri ? La mère pousse Fifi. Il faut aller déchirer le corsage d'Aphrodite. |
| | | Severus Nonrigolus Le severe, qui s'y frotte s'y pique!
Messages : 1095 Date d'inscription : 18/04/2010
| Sujet: Re: [RP - Phase nuit] Y'aurait pas comme une odeur de grand ménage ? Mar 29 Jan 2013 - 16:17 | |
| Gigi !
Le corbeau des DOs sait bien que son ancien amant ne s'en tiendra pas aux ordres. Il le sait dans la fournaise, il le voit sortir, entrer à nouveau. Il se lance à sa poursuite.
Sa gorge le brule, ses yeux larmoient tant et tant qu'il ne sait pas bien où il va. Il croit bien qu'il croise le géant parisien, l'Emmanuel, chargé de tous les corps qu'il pouvait trouver. Le Maitre avait bien fait de l'engager celui là !
Mais Sévère avance. Pour ceux qui sont le plus loin, c'est déjà trop tard, mais Gigi, non, il ne laissera pas Gigi. Il s'engouffre dans un corridor. Jamais il n'aurait pensé que le feu puisse être aussi bruyant. Cela craque, cela ronfle, cela tempête. Il abandonne l'idée de crier. Gigi ne l'entendra pas et lui manquera d'air. Il respide déjà à travers sa manche.
Et soudain, il trébuche et s'affale. Au ras du sol, l'air lui semble plus frais, il en avale une goulée. Et dans ses pieds, c'est Gigi qu'il découvre. Il n'a pas le temps de voir si ce dernier est conscient ou pas, vivant ou mort. Qu'importe. Il ne l'abandonnera pas aux flammes.
Il le tire, le traine. Sévère a toujours été très frêle. Il suffoque. Il tremble. Mais il n'abandonnera pas son Gigi, dusse-t-il en mourir.
Un craquement sinistre l'informe qu'une catastrophe va se produire. Dans son dos, le souffle brulant l'attaque. Un plafond vient de s'effondrer, faisant voler autour d'eux mille petites paillettes enflammées. Il brûle. L'air est si chaud que les flammes l'agressent sans même le toucher. Son champ de vision se retrouve brusquement réduit. Mais il parvient à trouver la sortie.
Ce n'est que plus tard, quand il reprendra conscience, qu'il découvrira que son œil restera scellé à jamais par la flamme qui l'a ravagé. | |
| | | Elisabeth Surintendante aux Finances et Pussycat aux Pattes d'Or, quand je passe les bourses trépassent !
Messages : 7550 Date d'inscription : 19/05/2010
| Sujet: Re: [RP - Phase nuit] Y'aurait pas comme une odeur de grand ménage ? Mer 30 Jan 2013 - 17:21 | |
| Pendant ce temps là, à Lusigny on dort. On rêve de chancellerie, de pouvoir, de laisser son nom dans l'histoire. On rêve bien donc. Et on a horreur qu'on la réveille alors qu'elle fait de beaux rêves. Pourtant c'est ce qui va se passer ...
Le petit matin vient de se lever, Elisabeth est tranquillement dans son lit, rêvant à des rêves d'Elisabeth, quand on la fit demander. Un messager venait d'arriver avec un pli urgent. L'urgent attendra qu'elle se lève tranquillement, la blonde ne compte pas se faire sortir du lit aussi facilement. Il aura quand même fallu qu'elle entende que les Doigts d'Or était en feu pour daigner ouvrir un œil. Et là c'est le drame.
Tout le monde subit le sort que la maitresse a subit, le réveil abrupte. Elle fait scellé un cheval en urgence, elle mets sa tenue la plus confortable pour rejoindre l'atelier au plus vite. Les gens évitent d'être sur son passage, c'est une vrai tornade qui s'abat sur Lusigny à ce moment là. En même temps on ne peut pas lui en vouloir, les DO c'est juste ... un de ses plus beau chef d’œuvre d'organisation et de développement économique.
La blonde arrive, enfin, à l'atelier, saute de cheval et contemple le désastre. Il ne reste presque plus rien du tout ! Mais comment une telle catastrophe a t-elle bien pu se produire ? Heureusement qu'elle n'était pas encore partie pour Orléans et qu'elle serait là pour gérer tout cela. Surtout avec Attia à Dax. La blonde regarda les cendres encore fumantes s’échapper des ruines quand elle sortie tout naturellement :
QUI EST RESPONSABLE DE CELA ?
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