[RP - Phase Jour] C'est jour d'inventaire les DO sont fermés

La nuit a été longue et épuisante. Après être sortie par l'arrière de la bâtisse, elle l'a contourné avec une poignée d'hommes venus tenter une entrée par les coulisses. En vain, le feu les avait bloqué à la croisée des couloirs, au niveau de l'atelier de Lubin.

Le calme est revenu aprés une bataille acharnée. Les hommes ont abandonné face au géant qui a tout ravagé. Le jour se lève. Il est l'heure de constater les dégats et panser les plaies. Le moment est calme. Grave. La plupart reste médusée devant ce qui fut les DO. Le silence règne.

Les do ont perdu un pan de mur et la moitié de la toiture s'est enfoncée là où le feu a pris.

Tout ce qu'elle a pu faire cette nuit c'est aidé, elle aussi, a soulagé les yeux gonflés et rougis de ceux qui étaient entrés dans la fournaise, déchirer des draps apportés par des voisines pour en faire des pansements, puis servir de maillon à la chaine humaine transportant les seaux d'eau. Au moins ont-ils empêché le feu de dévorer l'entrée principale. Elle est charbonnée mais on peut encore y accéder. Des hommes y entrent prudemment.

Une dame vient lui tendre une tisane. Elle la prend bien volontiers . Le feu s'endort et le froid reprend ses droits. Ses lèvres goutent à peine au liquide bouillant quand un cheval déboule , rompant le calme des lieux. C'est Elisabeth, l'intendante des Do.. Imagine la regarde de loin, retrempant machinalement ses lèvres dans la tisane au moment où la blonde laisse exprimer son désarroi :

- QUI EST RESPONSABLE DE CELA ?

Au même temps où son esprit criait "Whaouuuuuu pinaize", sa bouche aspira la boisson bouillante. Ce n'était pas le moment d'attirer le regard d'Elisabeth sur elle.. elle se brula donc la bouche au 3ème degré avec dignité, la tête haute et fière.. en silence .. seuls ses yeux transpiraient ben fallait bien que la vapeur sorte un moment donné.

Elle avait bien une petite idée du responsable. Forcément, le feu était parti d'un endroit bien précis, mais que l'on ne compte pas sur elle pour confirmer quoique ce soit. Elle n'a rien vu, rien senti, rien entendu.. enfin si, elle a senti le brulé et elle n'y a vu que du feu.

Le moment lui parut idéal pour ne pas rester à porter d'yeux de l'intendante, elle s'éclipse et retourne derrière la maison récupérer les robes qu'elle avait balancées par la fenêtre, sans trop d'espoir de les retrouver. Et pourtant, elles sont bien toutes là, pliées à coté d'une haie, un peu plus loin de l'endroit où elle les avait balancées. Certainement une âme charitable et honnête qui les lui a mises à l'abri cette nuit. Il manque bien une robe d'enfant mais dans ces circonstances cela n'a vraiment aucune importance. Elle espère juste que ce soit la personne qui a protégé ses créations qui en a bénéficié.

(réédit : correction fautes uniquement)

Elle entre à son tour dans les décombres des DO. Elle ne pense même pas à aller voir dans le couloir des galeries tant il y fait noir. Il lui semble que pas grand chose n'a du y être épargné. C'est bouche bée, devant l'étendue des dégâts qu'elle s'avance là où ça lui parait le moins dangereux.Elle débouche dans la salle d'accueil des clients. Pour un peu elle était attaquée elle aussi, la porte du fond donnant dans les galeries des maitres est toute noire au contour. Signe que la fumée commençait à s'infiltrer. Un regard vers les bureaux et elle y voit l'intendante qui questionne déjà le personnel. Elle s'avance répondre à son tour.

- J'ai pu sauver pratiquement toutes mes créations. Par contre je ne suis pas retournée dans l'aile des mini créateurs pour voir ce qu'il en est des ateliers. J'ai peur d'y aller toute seule. De l'extérieur, je dirais que le feu n'a pas l'air de s'y être trop étalé . En tous cas les fenetres et la façade n'ont pas été atteintes par les flammes.

Pendant ce temps là a Dax, Attia des Juli goûtait les joies d'un matin à peine froid, au bord du Lac.
Elle goûtait à l'euphorie de la nouvelle qui changeait une nouvelle fois sa vie.
Loin de se douter des évènements de la veille à l'atelier.

Non la Di Juli ne pensait même pas à l'atelier.
Elle pensait à son anoblissement prochain, à ces terres de Saint Germain qu'elle irait découvrir avec sa petite famille, sur lesquelles elle s'installerait aussitôt rentrée en Bourgogne...

Elle pensait à cette heureuse nouvelle qu'elle venait d'apprendre à Azkaban. Une nouvelle grossesse, un nouvel espoir, et cette petite touche d'angoisse qui lui serrait le coeur au souvenir de sa dernière maternité...

Elle passa sa main dans le sable et réprima un léger frisson.

Elle voulait croire que tout se passait pour le mieux dans sa vie, et a l'horizon, nul nuage ne venait perturber cette vision idéaliste.

Il ne manquait plus au charmant tableau que de réussir à marier Hélia, de préférence a un noble ou un bon parti. Mais cela elle en faisait une affaire personnelle.

Elle n'avait pas résisté la veille a adresser une missive à la Stilton, lettre qui sous le prétexte de prendre des nouvelles, lui permettaient de rappeller à la jeune blonde qu'elle savait encore être une source de richesse pour l'atelier et non un gouffre financier.

Citation :

A Elisabeth Stilton

Comment allez vous ma chère ?
Comme se porte notre bel atelier ?
J’espère que la clientèle aura retrouvé les chemins de la Bourgogne après les fêtes.
D'ailleurs je vous souhaite la bonne année.
Ici a Dax nous goûtons des jours exquis. Il ne fait point trop froid et les gens du prince de Pontoise sont fort agréables.

J'ai reçu tantôt une missive de son altesse le prince Charlemagne m'annonçant l'octroi des terres bourguignonnes de Saint Germain des champs. Je pensais avoir à les gagner au prix de mes offices, mais il semblerait que pas une tenue n'est encore livrée que le prince revoie sous un oeil plus favorable les dernières volontés de sa défunte mère.
Je ne vous cache pas ma joie. Je pourrai offrir a ma famille et mes enfants un cadre de vie des plus agréables. J'imagine que la terre pourra rapporter également quelque pécule, vous qui êtes si attachée au matériel, réjouissez vous pour moi.

En parlant de cela, j'ai reçu la grâce d'être à nouveau grosse.
Priez pour moi vous voudrez bien ?
Priez doublement ma chère car Azkaban s'est mis en tête de suivre Pontoise dans sa croisade.

Heureusement à mes heures perdues je coud.
D'ailleurs je vous enverrai bientôt un coursier portant une tenue pour Charlemagne. Il serait temps que nous organisions une livraison.

Et lorsque je ne coud pas, j'apprécie la compagne d'Hélia et de la fille de Pointoise, dame Kahhlan avec qui nous discutons des partis possibles pour prétendre à la main d'Hélia.
Oui je souhaite marier ma soeur. S'il vous vient des noms de bons partis, je vous en prie, partagez. Ma soeur a un caractère des moins commodes, mais elle a la chance d'être née jolie et talentueuse avec ça. Cela devrait suffire.

Transmettez à mon brave Gigi mes amitiés, je n'ai guère le temps de lui écrire.

Portez vous bien et donnez moi des nouvelles bientôt.

ADJ.

Egoiste, Egocentrique des Juli, a faire tourner le monde autour de sa personne sans se douter que la haut en Bourgogne, ce sont les cendres fumantes de l'atelier des Doigts d'Or que contemple la Stilton.

Et la Balafrée de venir voir si sa commande avait reçu oreille et doigts attentifs. Elle avait hâte de savoir, de voir.
Elle était perdue dans ses pensées, joyeuse de monter en Bourgogne. De retrouver l'Atelier et de savoir qu'elle pourrrait y flâner des heures... -Y'en a qui ont vraiment du temps à perdre.-

La voiture s'arrêta enfin devant la bâtisse, et la Valdesti frappa sur la paroi de la voiture.

- Damoiselle ?
- Il doit y avoir une erreur, Gaspard. Ce n'est pas ici.
- Sauf votre respect, si, Damoiselle.

Elle descendit et contempla le désastre, bouche bée. Cela recommençait. Cela recommençait comme pour les Durée. Impossible. Inimaginable. La Blonde plaque sa main sur ses lèvres et ses noisettes s'écarquillèrent. Non... !
Elle entra dans les décombres. Toussa aussitôt, attaquée par la fumée.
Elle ne demanderait pas ce qui s'était passé puisque c'était évident.
La Blonde eut une nouvelle quinte de toux. Pas bon, cela, pas bon...
Elle se dirigea vers un homme qu'elle aperçut. Elle ne le connaissait pas, mais il est vrai qu'elle ignorait exactement le nombre de gens qui travaillait à l'Atelier en plus des artistes.

- A... *tousse* Adishatz. Avez... Avez-vous besoin d'aide... ?

La blonde vénitienne était tranquillement en train de préparer son départ pour le Languedoc,lorsqu'un môme débarqua chez la jeune femme.Elle avait attrapée sa dague,prête à le tuer,mais reconnut celui à qui elle donnait régulièrement écus ou repas chaud en échange de se qu'il se disait en ville ... Voir dans toute la Bourgogne.

"- Les Doigts d'Or m'dame.
- Oui les Doigts d'Or,quoi les Doigts d'Or?
- Fumée,il y à d'la fumée il paraît ...
- QUOI? ET TU ME DIT CA QUE MAINTENANT?
- Ça c'est déroulé dans la nuit m'dame
- Bon,tien "

Elle lança sur le môme quelques pièces,trop pressée pour voir se qui se dérouler à son atelier préférée.La Vitalis était vêtu d'une des tenues de la défunte Jehanne de Cassagne son étole de lapin sur les épaules lui tenant chaud et par dessus sa cape rouge sang chaude.Elle arriva sur les lieux de l'incendie,de la fumée s'échapper,mais rien d'aussi nauséabonde que les bas fonds,qu'elle côtoyer.Elle vit d'autres personnes présente,surement des clients,s'approcha et demanda :

"- Mais bon sang,que c'est-il passé? Les artistes vont bien? Les hôtesses? Et le Gigi ? "

Non,parce que ça aurait était con de perdre le Gigi ...

Elle était en mission en Bourgogne et qu'apprend-t-elle entre deux conversations en taverne??? Qu'un incendie a quasiment détruit l'Atelier des Doigts d'Or, son atelier fétiche!
Ni une, ni deux, elle laisse un mot à la sentinelle du campement et part comme une folle au galop rejoindre son cher établissement de douces perditions.
La Bourgogne est truffée d'armées mais elle parvient à déjouer les pièges et à se fondre dans l'ombre de la nuit.
Au petit jour, elle arrive enfin et.... c'est la désolation! Elle aperçoit son amie Wendy et démonte vivement:

Bonjour Wendy! Bonjour tout le monde! Que puis-je faire pour aider l'Atelier? Est-ce que les artistes ont pu être sauvés??? Quelle est l'étendue des dégâts???
Mon frison Korrigan peut être attelé pour transporter des décombres trop lourds, dites-moi et j'exécute!

Misère, égoïstement elle pensait à sa dernière commande pour elle mais aussi à celle pour l'Ambassade de Champagne.

L'odeur âcre de la fumée irritait la gorge et les yeux. C'était un spectacle encore plus désolant qu'un champ de bataille.


[edit pour cohérence avec le rp, ma brune n'avait pas bien lu le post de jd Aphrodite]

Bien la première à lui adresser la parole est Imagine. Visiblement la jeune femme a sauvé ses créations, une bonne chose. Elle ne savait rien encore de tout ce qui s'était passé, elle ne savait ce qui avait brulé ou pas. Bref elle était en route pour l'inventaire.

Parfait. J'irais voir ce qui a été épargné. Vous, allez vous détendre un peu à l'auberge voisine, je règlerais pour tout le monde.

On l'interpelle, un coursier bien fatigué, qui d'après ses dires lui courait après depuis un moment. Il lui remit un pli, comme si elle avait le temps de faire de la correspondance en ce moment. Elle donna une pièce au coursier pour le travail supplémentaire et ouvrit la lettre. Le courrier finit froissé dans une des poches cachés sous les jupons de la blonde. Comme si elle avait besoin qu'Attia étale ses nouvelles richesses maintenant. L'argent c'est bine mais ça n'allait pas rendre toutes les créations brûlées. Une fois calmée, c'est vers le tas de cendre qu'elle comptait se diriger quand un homme lui parla.

Hein ? Hôtesses ?

Oh merde !!!! Elle avait complètement oublié de vérifier si tout le monde était sortie vivant de l'atelier. Bon répondre au monsieur pour commencer, où est Aphrodite. Ah elle la voit étendu au sol sans bouger.

Aphrodite est au sol là bas avec d'autres membres. J'avoue que je ne connais pas son état ni celui des autres. J'allais justement faire le recensement des blessés et des valides. Et bien si vous voulez vous pouvez aider pour les blesser et mener tout le monde à l'Auberge voisine. Vous faites tout mettre sur le compte d’Élisabeth Stilton de Vaisneau. Nous y soignerons les blessés avant de conduire tout le monde sur mes terres. Faisons au plus urgent.

La blonde fit la liste du personnel dans sa tête et essaya de le retrouver dans cet agitation.
Sévère. Il semblait inconscient auprès de Gigi. Là Messire Loguen, j'ai deux hommes à terre.
Aphrodite. Elle aussi ne se réveille pas. Et là Aphrodite également à terre.
Emmanuel. Elle entendit enfin les cris de Victory. Elle allait bien mais leur monsieur muscle beaucoup moins on dirait. Et encore un.
Scylla allait bien. Adelaine et Lisena aussi. Gabriel également. Vous tous allez à l'auberge on viendra vous chercher.
Il restait les créateurs qui mise à part Selena, Irma, Lubin et Tom n'étaient jamais là de manière régulière. De mémoire aucun n'était là en ce moment. Elle chercha donc les manquants. Irma et Lubin aussi dans les vapes, Selena semble aller ... mais où était Tom ? Il me manque un homme. Tom avec une jambe en moins et j'ai encore deux blessés inconscients.

Alors qu'elle avait enfin fait le tour des hommes, voilà qu'une des mécènes de l'atelier venait d'arriver. La blonde alla rendre compte à Hersent et à une autre femme qu'elle avait vu et supposait être une cliente.

Mesdames. Les dégâts matériels sont importants la bâtisse est fichue. Pour le moment j'ai envoyé tout le monde à l'auberge voisine valide comme malade afin de soigner les blessés comme Aphrodite et de calmer les valides. Si vous connaissez un médicastre je suis preneuse, j'ai encore tout à répertorier dans ce que l'on peut trouver dans les décombres.

Bonjour Dame Elisabeth... je suis médecin, je peux me rendre auprès des blessés. J'ai toujours avec moi ma mallette de médecin-herboriste. De plus, je peux faire appel à un de mes confrères, client de votre Atelier pour qu'il vienne à la rescousse.

Se dit que son confrère viendra très rapidement si elle lui annonce que nombre d'artistes plus talentueux les uns que les autres ainsi qu'une parrtie du charmant personnel d'accueil font partie des victimes.

Elle se tourne vers Wendy et lui demande:


Prête pour être infirmière???

[désolée, je n'ai pas saisi qu'aphrodite était à l'auberge]

Etait il seulement conscient le milanais que c'est le Maître qui l'a sauvé ? Que c'est Sévère qui l'a extirpé de l'enfer des flammes au péril de sa vie, au prix de sa chair ?
Non.

Dans les limbes embrumées dans lesquelles son esprit s'est enfoncé, le milanais n'a conscience de rien.
Au contraire, son esprit libéré un instant du poids de son corps s'envole et dans un songe le milanais revoie ceux qui lui étaient si chers. Ses parents, la bas à Milano, ses soeurs, ses frères apprentis...
Des visages lointains, pour certains presque éffacés au gré des années.
Puis les nouveaux visages. La Des Juli, ses filles, les couturières de l'atelier, Le Sévère, Gabriell...

Le retour à la réalité est rude.
Une violente quinte de toux fait tressauter le corps au sol tel un ver sur lequel on aurait versé du sel.
La gorge brûle, la respiration est difficile et la douleur au bras lancinante.

Il gémit, puis alors que la peau brulée cède au frottement involontaire causé par la toux, c'est un vrai cri de douleur qui échappe aux lèvres de Gigi.

Douillet Gigi... Triste Gigi... Gigi pleure.
Oui Gigi pleure alors que sa main cherche le réconfort de celle du Maître. Ce ne sera que son corps inconscient qu'il trouvera, le plongeant dans une détresse plus profonde encore alors que la douleur irradie, insupportable, au gré des lamentations du jeune homme blessé.

- Aiuto ... prego ... *

C'est plus pour son maître que pour lui qu'il implore. Il le croit mort, il s'en veut, il voudrait mourir.
Il a mal.

[ * A l'aide... S'il vous plait... ]

La belle Italienne laissa l'infirmière faire,elle savait bander une plaies et arrêter le sang,étant la fille d'une Sanglante,mais ses connaissances s'arrêtaient à cela et aux herbes à prendre pour arrêter une grossesse.Un secret qu'elle garder précieusement en mémoire évitant de révélé l'interdit.Elle fit quelques mètre,et entendit des gémissements,puis l'Italie l'appela.L'Italienne se précipite,se fichant bien que la robe s'abîme,là elle trouve un Gigi :

"- Signore ! "

Elle se baissa et attrape un main qui dépasse du Gigi,avant de reprendre la parole :

"- Aidez-moi,Gigi est ici ! "

Elle constate horrifiée que le Gigi,leurs Gigi à toutes est blessé,gravement,abîmant certainement sont beau visage dorée.La voilà qui parle un peu en Italien,pour essayant de montrer au Gigi qu'il y à une présence :

"- Gigi, per favore, stare sveglio "

Elle ne sait pas quoi faire,doit-elle le tirer? Le porter? Retirer des décombres?

HRP : Dans le cas présent Signore,signifie Seigneur
Gigi, per favore, stare sveglio = Gigi,s'il vous plaît,restez éveillé

L'inconscience a un doux parfum de brûlé. La divine demoiselle toujours allongée et ne respirant que légèrement ne pouvait entendre et voir ce qui se passait autour d'elle. Pas blessée, contrairement à Gigi, elle ne savait même pas ce qui se passait. Elle dormait du début à la fin. le réveil qui n'était pas pour tout de suite, la rendrait totalement perdue et pas au courant de ce qu'il se passe ou ce qu'il s'est passé. Elle, la sulfureuse blonde ne se doutait pas non plus de l'intérêt que tout ces gens lui portaient et visiblement elle avait plus d'amis qu'elle ne le pensait. Mais cela évidemment elle ne pouvait encore le savoir.

Durant son sommeil trop profond pour ne pas être inquiétant sa respiration qui était lente depuis le début se faisait désormais bruyante. Un sifflement, signe de l'asphixie, se faisait entendre à chaque expiration. La bouche autrefois pulpeuse et nommée désir se crispait inconsciemment dû à la douleur que procurait le simple fait de respirer. Encore dehors le froid lui fit naître la chair de poule sur tout son corps.

[ elle n'est pas encore à l'auberge. LJD Elisabeth précise que ceux qui sont en bonne santé doivent se rendre d'eux même à l'auberge quant aux inconscients ils sont par terre, dehors]

Angel revenait pour voir ou en estait sa commande quand apres avoir ouvert la porte de l'atelier elle resta bouche Bée...Comment cela avait pu estre possible! Elle n'etait ni medecin ni rien d'austre mais elle ne pouvait pas rester planter là a regarder les gens qui se demenaient pour sauver les bléssés et ceux present.Quand soudain elle entendit malgres les bruits une voix qu'elle connaissait.Loguen! elle fila vite vers lui, il etait avec l'hotesse sont il bassiner sa soeur depuis qu'il etait venue passer commande, ce qui ne plaisait pas a Angel mais là pour le coup elle ne peut pas lui reprocher de la sauver!

Loguen, le mieux serait qu'on la porte et la mets avec les austres et qu'on aille s'occuper des autres personnes.

Bah oui, elle est pas la seule apres tout a etre dans cet état,pis en plus elle dort elle ira pas loin au grand désespoire d'Angel qui espere ne pas l'avoir un jour comme belle-soeur. Angel reste peste dans n'importe quel circonstance mais ce n'estait pas le moment de faire le debat la dessus, il fallait sauver l'hotesse, les artistes et tout ce qu'on pouvait encore sauver.

[Dans les décombres]

Hersent, suivie de Wendy, se rendit auprès d'un homme à belle allure qui semblait très inquiet. Il appelait pour que l'on vienne s'occuper d'Aphrodite qu'il semblait apprécier hautement.

On arrive Messire!!!

Et Hersent de cavaler jusqu'à l'homme blond pour découvrir une Aphrodite inanimée mais vivante d'après les premières impressions de l'homme qu'elle avait déjà croisé dans les couloirs de l'Atelier.

Vous avez raison, elle respire faiblement mais elle est vivante. Je pense qu'elle a du sombrer dans l'inconscience après avoir respirer dans son sommeil la fumée de l'incendie. Ouf, plus de peur que de mal, mais nous devons l'évacuer de cet endroit où les miasmes de l'incendie l'empêchent de bien respirer et de reprendre connaissance. Il faut qu'elle respire de l'air pur et non vicié de cendres.

Messire?? Puis-je vous demander un service? Transporter délicatement damoiselle Aphrodite dans vos bras. Pendant ce temps-là, Wendy et moi irons demander une chambre à l'auberge afin qu'elle soit au calme. J'en profiterai pour demander à l'aubergiste de chauffer de l'eau afin que je puisse procéder à une fumigation. Cela permettra de soulager ses poumons.

Elle devança, accompagnée de Wendy, le Messire blond et arrivée à l'auberge demanda à Wendy de s'occuper de l'eau à mettre à chauffer.


[dans l'auberge]

Aubergiste!!! J'ai besoin d'une chambre au calme pour la jeune demoiselle que voici, Damoiselle Aphrodite des Doigts d'Or.

Une fois la chambre trouvée, elle monta et ouvrit la porte afin qu'Aphrodite puisse être allongée confortablement. Elle ouvrit sa mallette de médecin-herboriste et sortit de quoi procéder à la fumigation: elle hésita entre le thym et la lavande.... puis choisit la lavande, parfum plus florale et plus délicat, à l'image de la jeune hôtesse inanimée.
Elle ranima le feu dans la cheminée afin de récupérer de quoi mettre dans le creuset qui servirait à la fumigation. Elle déposa un petit chaudron de voyage dans lequel elle mit de l'eau et une belle poignée de brins de lavande séchée. La vapeur qui sortirait du chaudron, assainirait l'air et aiderait Aphrodite à recouvrer ses sens.

Wendy??? Pendant que je m'occupe du creuset, pourrais-tu passer un linge mouillé sur le front, le visage d'aphrodite puis de le lui passer délicatement autour des muqueuses. Tiens, dans ma mallette tu trouvera une fiole en verre rouge, elle contient de l'huile essentielle de lavande. Verse quelques gouttes dans une bassine d'eau froide puis imbibe le linge. Cela devrait soulager Aphrodite et l'aider à reprendre conscience.

Dans tout ça, elle avait complètement oublié l'homme qui les avait aidées. Elle le chercha du regard...