Quand une déesse de la mode n'a rien a se mettre...

Alter Ego de Dieu sur terre Messages : 4864 Date d'inscription : 28/07/2009

C'est un scandale!
Oui un vrai scandale.
Avec tous les événement, les chamboulement dans sa vie, et les drames recents, les décès a l'atelier elle n'avait eu le temps de rien. Et les victoires de la musique qui commencaient, et elle qui n'avait rien a se mettre.
Elle fulminait, tournait en rond, elle y allait pour representer la mode, juger de l'apparence des concurrents, et elle n'avait rien a se mettre!!!

La honte d'aller demander une robe en urgence a ses consoeurs, elle qui ralait pour la moindre commande urgente.
Elle avait beau regarder, elle n'avait jamais songé a s'habiller elle meme de ses tenues et la il fallait le dire qu'elle était un peu dans la mouiise...

- Ahhhhhhhhhhhh

C'est le cri de detresse qu'elle lacha entre les quatre murs de son atelier avant de se prendre la tete dans les mains.

Elle, qui cousait innocemment - si si, c'est tout à fait possible! - dans son atelier, observant ses enfants et essayant de ne pas penser combien Don les aimait, les enfants, et qu'il n'en avait pas eu, triste ironie du sort, n'est ce pas?

Bref, elle cousait tranquillement quand un cri déchirant, digne de l'éléphant blessé - non, elle ne sait pas ce qu'est un éléphant, elle n'en a jamais vu, n'est-ce pas? - lui fait relever la tête. Croyant reconnaitre qui pouvait braire ainsi, elle se dirigea vers le bruit.

Et bah Maitre, qu'est-ce qu'il y a?

Alter Ego de Dieu sur terre Messages : 4864 Date d'inscription : 28/07/2009

Le visage larmoyant elle leve le nez et aperçoit breiz avant de baisser a nouveau la tete en sanglotant.

- c'est affreux Breiz! J'ai rien a me mettre!!!

Et de renifler bruyamment.

- Je suis membre de jury aux victoires de la musique, a Paris, devant le monde, la noblesse et je dois juger l'apparence des autres!!! Et je n'ai RIEN a Me METTRE!!!

Et de lacher un nouveau grognement.

- Avec toutce qui s'est passé tu sais... je n'ai pas eu le temps d'y penser, et je vais me taper la honte! Je ferai mieux de pas y aller!

Tiens en voila une idée lumineuse.

- Oui c'est ça, j'ecris a Griotte, que jsuis malade bla bla bla et jviens pas!

Ferme la si c'est pour dire des conneries. D'abord tu as forcément de quoi te mettre. T'es couturière patate!

La rouquine entreprit de trainer son maitre dans les couloirs.

Et en plus, il y avait un homme qui t'aimais dans ces murs! Il a fait quelque chose pour toi!

Chemin faisant elles étaient arrivées à la salle de couture, et la rouquine ouvrit un coffre en bois pour en sortir une robe rouge.

Voila. C'est Donatello qui l'a faite. Pour toi. Il t'aimait.

Non, elle n'a pas pu résister à ce petit coup là.

Quand une déesse de la mode n'a rien a se mettre... Attiar10

Quand une déesse de la mode n'a rien a se mettre... Attiar10

Alter Ego de Dieu sur terre Messages : 4864 Date d'inscription : 28/07/2009

La Breiz elle était une maman hors paire mais parfois la gitane avait juste envie de la frapper.
Elle se demandait si la rousse pouvait tenir une journée sans dire "ferme la" a tout ce qui pouvait de pres ou de loin faire du bruit.
Dépitée elle n'en cesse pas pour autant de chouiner.
En réalité , elle occupe son esprit comme elle peut, pour ne pas reflechir, ne pas penser a la culpabilité qui la ronge, a cette envie fulgurante de se taillader la peau pour en voir perler le sang, se libérer de la douleur trop contenue d'avoir été celle qui aura précipité la fin de Donatello, un homme qu'elle ne méritait pas.

Et la Breiz, d'un grand secours la remettait en plein le nez dans ses idées noires.
Et alors qu'elle est tirée, essayant de bloquer son esprit a ces agressions, elle se retrouve en face d'une magnifique robe rouge... Rouge comme son sang sur ses doigts, rouge comme la passion qui l'a tué alors qu'elle en brulait pour un autre.
Elle la regarde tournant le dos a la robe, regardant Breiz dans les yeux.

- Comment Breiz... Pourquoi tu me fais ça ...

Elle regarde a nouveau la robe. Si belle, si rouge, l'envie de la toucher la dévore, mais elle ne peux, elle n'en a pas le droit. Elle ne le merite pas.

- Je ne peux pas...

Premier réflexe la fuite.

- jpeux pas y aller avec ça ... Jvais annuler... oui jvais ecrire a Griotte

ELle l'énerve, mais elle l'éneeeeeeeeeeeeerveuh!

Tu cesses un peu de faire ta mijaurée? Il l'a cousue pour que tu l'aies, et c'est pas de ta faute s'il est mort! Tu vas en plus faire l'affront de refuser à sa mémoire un présent qu'il te fait?

Alter Ego de Dieu sur terre Messages : 4864 Date d'inscription : 28/07/2009

Ya pas a dire; Breiz c'est le réconfort personifié oh ça oui.
Elle lui lance un regard mi coléreux mi perturbé, on ne brutalise pas les gens fragiles d'esprit comme Attia. Na.

- Comment tu peux me dire juste avant qu'il m'aimait comme si je ne le savais pas assez et maintenant me dire que ce n'est pas ma faute ? S'il ne m'aimait pas il serait en vie, et si j'avais su l'aimer, il serait encore en vie...

Elle serre les poingts pour se contenir.

- Je ne sais pas dans quel état d'esprit il a cousu cette robe, s'il la cousue par amour...

Biensur qu'il l'avait cousue par amour, ça se voit dans le velours irisé au reflets chauds comme leur sang, dans la mise en valeur des formes qui sont les siennes, dans l'attention qu'il ya dans les moindres coutures, et le tout d'un resultat tellement a la hauteur pour un homme dont elle ignorait qu'il savait coudre...

- Je ne la mérite pas... la femme pour laquelle il l'a cousue... ce n'est pas moi... ce n'est plus moi...

Non tu ne craqueras pas, tu ne craqueras pas...

Tu as pas fini de me faire chier dis? T'as pas fini?

Oui, il t'aimait, et non, c'est pas ta faute. C'est pas toi qui l'a planté! Alors enfile la robe et arrête de chouiner! Et t'as pas intéret à te faire porter pâle pour le défilé!

Remontée, la rouquine? Mais non voyons, si peu... Si peu...

Alter Ego de Dieu sur terre Messages : 4864 Date d'inscription : 28/07/2009

- Te faire chier? Je t'enerve c'est ça Breiz ?

La elle est excédée la gitane, mais peut etre etait ce le mieux que les emotions sortent.

- Tu joues a celle qui est forte, tu gueules, tu m'dis de la fermer, et toi comment t'étais quand il est mort ? Toute aussi morte, inerte! Alors arrete un peu de me présenter ce masque, t'es peut etre forte breiz mais la réalité est la il est mort! Il est mort!!!

Et elle chouine oui appelez ça comme vous voudrez. Elle pleure parcequ'elle a mal.

- Et tu voudrais que je porte ça, que j'aie l'impression a travers ce satin, ce velours, qu'il est tout contre ma peau ? Dans la chaleur de cette robe sentir la sienne et me leurrer ? Avoir mal d'avoir ces pensées alors que je suis avec un autre et qu'il est mort le coeur brisé ? C'est ce que tu voudrais !

Non Breiz une mère ne reste pas sans failles. Il faut savoir parfois tomber le masque un peu, un tout petit peu...
Laisse moi pleurer, exprimer mon chagrin devant la beauté de cette robe.

- J'aurai cru que toi tu comprendrais...

Elle hausse les épaules, après tout, s'en prendre plein la figure elle avait l'habitude, ce n'était pas vraiment un souci.
Elle déposa très soigneusement la robe rouge sur une table de couture, avec mille précautions, comme si l'homme blessé était quelque part dedans et qu'il fallait le manipuler délicatement.

Ne la porte pas, alors. Va à poil à ta cérémonie, tu lanceras surement une mode...

Sa voix est douce, éthérée presque. Elle a déjà déconnecté son cerveau. La souffrance, c'est si facile de la nier, finalement...
Il est des choses qu'il ne faut pas dire à une rousse. Elle porte son deuil comme elle l'entend, et chez elle, cela passe par la colère et l'anorexie. Toujours. Mais elle mange si peu depuis si longtemps qu'il en devient difficile de remarquer quand elle ne mange plus du tout, à part à vivre avec elle.
Elle hausse à nouveau les épaules, et après une infime caresse au tissu soyeux, elle tourne les talons, désireuse d'abandonner la brune et ses atermoiements.

Alter Ego de Dieu sur terre Messages : 4864 Date d'inscription : 28/07/2009

C'est ça fuis donc... On est seuls Breiz, seuls face a nos souffrances...
Elle ne répond pas. A quoi bon répondre ? Elle fera ce qu'elle veut.
Apres tout elle était une adulte tout comme Breiz. Et si elle s'infligeait de la culpabilité et de la douleur, ce n'etait pas celle qui se murait dans le deni et dans l'anorexie qui pourrait l'en blamer.
Seules, seules face a leur souffrance, seules dans leur combat soit.
Alors il n'aurait pas fallu venir la chercher dans son antre, la laisser face a ses ombres, quand le blond n'était pas la pour les ecarter...

- Tu aurais du me laisser...

Oui elle avait la solution toute faite. Elle avait decidé de ne pas y aller, au diable les victoires de la musique, elle n'etait certainement pas indispensable.
Et la elle eclate d'un léger sanglot. Les larmes secrêtes et profondes ne sortiraient pas aussi aisément. Plus tard... quand elle aurait fait son deuil, peut etre.
Alors elle reste la prostrée, sans bouger, les avants bras qui demangent, les vieilles cicatrices qui s'eveillent...

Invité

Ainsi font, font, font les petites marionnettes, ainsi font, font, font, trois petits tours, et la vie s'en va..

Et vient, car, c'est l'Infante Angevine qui revient ! A la main, cette fois, elle a le joli coffret blanc nacré d'Ella Durée. Elle cherche Attia, parce qu'elle a promis d'accompagner son frère aux Victoires de la Musique (sur vos tympans) et qu'elle n'a pas de robes, elle, l'Etoile angevine ! Nue ! A un évènement ! Hiiiiii ! Voilà, c'est un peu ce qu'elle avait dit à Na' et un peu ce qui l'avait poussé à revenir en Bourgogne, en cachette. Et elle cherche Attia du coin de l'oeil, ne la trouve pas, n'entend que des fois qui la conduisent aux galeries. Et une rousse qu'elle connaît bien qui quitte une salle, alors elle sourit à la rousse, la bouche pleine de macarons au jasmin, et c'est bien connu qu'on ne parle pas la bouche pleine, alors elle lui sourit, indifférente à cet air particulier qui erre sur le visage de la Meyre. Et elle s'engouffre, aussi sûrement que les douceurs d'Ella Durée s'engouffrent dans sa bouche.

Elle tombe en extase.. Là, de suite. Sur la robe, elle est rouge, bon soit.. Rien n'est parfait, elle devrait être rose.

-« L'est belle ! C'est à toi 'ttia ? »

Non, la question n'est pas elle est de toi, elle sait qu'elle n'est pas d'elle, elle ne porte pas la fameuse griffe ADJ et elle se tourne, regard interrogateur vers Attia, et réalise soudain, qu'Attia pleure.. On la refait. Attia pleure ?! Alors, macarons posés au sol, elle rejoint la gitane et se jette contre ses jupes, l'entourant de ses petits bras potelés.

-« Faut pas pleurer ! C'est pas grave si elle est pas la plus belle parce qu'elle est pas rose, la robe ! »

Oui, bah, elle n'est pas au courant, hein ?!

Alter Ego de Dieu sur terre Messages : 4864 Date d'inscription : 28/07/2009

La petite voix de Yolanda c'est la douceur d'un macaron sur l'amertume du remord.
Elle ne s'y attendait pas et deja elle se retrouve prise dans le coccon des bras calins, innocents qui ne savent rien de la mort, de la souffrance, qui pensent que les larmes sont dues a quelque chose d'aussi superficiel que la couleur d'une robe...
Et cette superficialité elle l'aime, c'est la paix qu'elle cherche celle qui lui fait un moment taire les pleurs de son coeur.
Rapidement les mains essuient les larmes.

- Oh Votre gracieuseté, regardez... je ne pleure plus...

Non elle sourit même. Elle sourit de gratitude a l'enfant qui vient l'oter de l'entenebrement du monde adulte, trop dur trop cruel pour qui n'y est pas préparé. Elle jette un regard a la robe, elle n'a pas envie de répondre, parcequ'elle ne sait pas, si la robe est vraiment à elle. Puis concentre son esprit sur l'enfant.

- Vous me cherchiez ? Vous avez besoin de quelque chose votre grace ?

Invité

Ah bah voilà, c'est mieux, c'est bien mieux ! Elle trottine jusqu'au coffret de macarons qu'elle ouvre pour en glisser un dans la main de la gitane, et de croquer dans l'un d'eux. Les macarons, ça soigne tout, et surtout la tristesse quand une robe est pas rose, si, si ! Et soudain, elle se souvient.

-« Une robe ! Il me faut une robe pour les Victoires de la Musique ! J'en ai pas de neuve ! On m'a vue avec toutes déjà une fois ! Tu rends compte ? C'est ma mère qui dit ça .. Tu rends compte ? C'est qui qui l'a fait celle-là ? Si tu mets elle, je veux la même, en fait, je veux la même ! Mais en rose ! Hein ! Et toi, tu mets elle, comme ça, on dira qu'on est presque .. Comme de la Maman et de la Fille de la robe ! C'est qui en vrai qui l'a fait ? Tu veux un autre macaron ? »

Une crue, voilà ce que c'est quand le barrage de la bienséance lâche, le flot de paroles devient une crue, une diarrhée verbale, rafraichissante certaines fois, mais pas toujours.. Par dieu, pas toujours.. R'prendrez bien, un macaron ?

Alter Ego de Dieu sur terre Messages : 4864 Date d'inscription : 28/07/2009

Les victoires de la musique ?
La gitane ne savait pas que la petite Josselinère irait aussi... m'enfin c'etait bete puisqu'il s'agissait de la crème de la noblesse.
Elle sourit a la petite enfant, attrapant le macaron douceur dans lequel elle croque doucement.
C'est sucré, parfumé, doux, comme Yolanda, et c'est comme un souffle dans son cou, une brise de bonheur et soudain son coeur se sent comme plus léger.

Elle lache un petit rire sorti du fond du coeur blessé.

- En vrai c'est un tres bon ami a moi qui l'a faite pour moi... Mais il est parti pour un tres tres long voyage et je suis triste, je ne peux pas porter cette robe et je ne viendrai surement pas aux victoires de la musique...

Elle lache un soupir.

- Mais si tu veux une réplique de la robe, je peux t'en faire une...

A quoi bon faire une réplique si tu n'y vas pas Attia... t'es bete... c'est ce qu'elle se dit quand soudain l'idée la frappe comme la douceur du macaron qui doucement se distille sur son palais.
Une replique de la robe, joindre son talent a celui de don, faire de la robe portée par yolanda, l'enfant qu'il désirait, l'enfant qu'elle reverait d'avoir, et qu'ils auraient le temps d'une soirée...
Un peu glauque, mais cela suffit a redonner un grand sourire à la gitane.

- Mais maintenant que je sais que vous y allez, je vais venir... Je vais... Mettre cette robe... Et je vous en ferai une!

Tout de suite elle en fera une tout de suite.

Invité

Les adultes aiment bien se confier, raconter des trucs tristes en pensant que parce qu'on est enfant, on ne comprendra pas, et alors qu'Attia lui parle de l'artiste qui a réalisé la robe, elle opine du chef en mâchouillant son macaron. Elle réfléchit puis sourit tristement, Griotte était partie elle aussi pour un long voyage, mais elle espérait la revoir aux Victoires et c'est surtout pour cette raison qu'elle veut y aller, alors peut être pas comme on le voudrait, peut être pas comme Attia le voit, elle, peut être pas à la manière adulte, elle comprend la tristesse d'Attia, et elle tente un sourire qui réconforte.

Et qui la réconforte tant et si bien que la gitane retrouve son sourire et ne parle plus de ne pas venir aux Victoires, alors elle court, elle saute, elle trépigne l'Etoile en riant, étouffée par le bonheur dans son coeur.

-« Tout de suite, toute suite ? Là ? Je fais quoi ? Je m'asseois ? Je me mets debout ? Je me mets là ? Tu me cous la robe là ? Sur moi ? Tu mets et on y va ? »

Carrément, c'est une guedine, genre op, à la fraiche, on enfile la robe & c'est parti !

Alter Ego de Dieu sur terre Messages : 4864 Date d'inscription : 28/07/2009

L'entrain est regagné alors que les larmes passées sechent desormais sur les joues rosies, ravivées de douceur.

- Alooors, je vais d'abord aller chercher le tissu, du beau tissu rose a la reserve. Vous m'attendez la, je ne tarde pas...

Et elle revient avec un rouleau de satin qu'elle pose sur la table et deroule.

- Ensuiiite les ciseaux pour couper, mais j'ai d'abord besoin de vos mesures. Vous pensez que vous pouvez vous tenir droit les bras relevés ?

Et de sourire en deroulant un ruban mesureur afin de prendre les mensurations de l'enfant qui d'ailleurs a pris en taille et en tour de taille...

- Et maintenant, on pique. Ne bougez pas!

Et saisissant ses bouts de tissus elle les enroule autour de l'enfante, creant les plissures du jupon, piquant le corsage d'epingles délicates.
je vous passe tout le barda technique de la creation haute couture. Toujours est il que le resultat final donne une mome trop glam signée d'un Adj et d'un D mêlés.

Quand une déesse de la mode n'a rien a se mettre... Robey13

Quand une déesse de la mode n'a rien a se mettre... Robey13

» Ce printemps, la mode est au Rose !
» Qui ne tente rien n'a rien... (bannièriste)
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» [RP] - Défile de mode au Louvre