[Réalisée] 1ere commande

Invité

La brune avait entendu parler de cet endroit dont la réputation n'était plus à faire.
Tout cela l'impressionnait quelque peu, tant de noblesses avait recours à leur service, alors qu'elle n'était qu'une roturière.
Mais ce n'était pas une raison pour ne pas prendre soin de sa personne et avoir jolie vesture pour le jour du Très Haut.
Elle avait passé un long moment dans les galeries et avait fait pourtant son choix avec une facilité déconcertante.
Il ne lui restait plus qu'à esperer que ces économies seraient nécessaire pour cette achat et qu'on vienne prendre sa commande.

Invité

Je passais comme souvent par cette salle, entre l'atelier et le puits à l'extérieur, cet été, pour abreuver ma gorge séchée par l'été. J'y remarquai ce jour-là une jeune femme qui attendait en silence, sans avoir appelé, signalé sa présence, ou tout autre chose. Depuis combien de temps attendait-elle là ? J'étais bien embarrassée, mais je l'accueillis en ces termes :

-"A senhora est a bemvenoue. Sou Clarinha, moi peux prendre a coummande ? Ou oune autre chouse ?"

Invité

Elle s'était assoupie, mais comme les chats, elle ne dormait que d'un oeil et au moindre bruit, elle se réveillait en sursaut.

Bonjour, je suis Inathéa enchantée ! Vous êtes justement celle que je désirais voir, votre galerie est magnifique ! et je souhaiterai la robe Nénuphar en bordeaux...

Le moment fatidique était arrivé, sa bourse suffirait elle à s'offrir ce présent...Toute gênée de parler de ce point ces joues rosirent...Mais il lui fallait savoir...

Si ce modèle n'est pas au dessus de mes moyens bien sur...Cela reviendrais à combien ?...

Invité

Je m'accrochais aux mots que je connaissais, aux tournures, au ton utilisé, pour comprendre ce que la cliente voulait, ses inquiétudes... Puisque les mots n'étaient qu'une infime partie de la communication, je tachais d'oublier que je n'en connaissais pas la moitié.

-"Est bom, pour oune petit gens, est... a metade de mille, pas plouch. Peut-être menouch."

Saurais-je me faire comprendre ? Les chiffres, j'avais tant de mal à les dire !

Invité

Le gratouillage de tête légendaire d'Inathéa était au summum en écoutant la réponse de la dame.
Joli accent pensa t'elle mais tout cela ressemblais à de l'anglois pour elle !

Quelques mots lui furent plus ou moins compréhensible...Telle que petite gens...bon certes, elle n'était pas bien grande...Cela avait il une influence sur le coup de l'étoffe ?...
"Mille"...Mille écus ?...Diantre, si telle était le prix la vernolienne était dans de beaux draps !

tout cela ressemblait plus à un dialogue de sourd car Inathéa était persuadé que la dame avait parlé de babouche...
Cette fois ci, les gestes joignirent la parole, peut être qu'un peu de mime aiderai à la compréhension...

Non, je ne veux pas des babouches mais je veux la Né-nu-phar...Et j'ai déjà prix mes mesures...tenez tout est noté là...

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Je veux savoir combien de monnaies...?

Frottant son index contre son pouce pour mieux se faire comprendre...

Invité

J'étais agacée, contre moi plus encore que contre la cliente. Que n'étais-je capable d'exprimer clairement mon propos ! Je me précipitai derrière le comptoir, et j'y trouvais plume, encre et un bout de parchemin qui alignait des comptes. Dans un angle, peu importait la valeur du document, je griffonnai de mon écriture d'illettrée :

Citation :: Non plus de 500 écus

Avec un air de défi, je le tendis à la cliente, tout en prenant les mesures qu'elle me donnait ; échange d'informations... Nous comprendrons-nous ?

Invité

Elle qui rêvait de partir à la découverte du monde, il lui faudrai revoir à la baisse ces ambitions tant qu'elle n'apprendrais pas toutes les langues étrangères pensa t'elle...

Qu'elle se trouvait sotte, ni noble , ni érudite, avait elle vraiment sa place icelieu ?!...

Prenant le billet échangé, tout ces doutes se dissipèrent en lisant ce chiffre...

Oh !!!! oui !!! 500 écus !! bien..

Essayez de parler dans sa langue ?! cela ne devait pas être compliqué, un petit o par ici un petit a par là... Et ma foi, le ridicule ne tuait pas et d'un sourire radieux, enjoué, enchanté, soulagé, Inathéa de lui répondre ...

bueno !!...bueno !!...bon...bon...!!

Et une fois de plus son pouce levé pour indiquer que tout cela était parfait !

Perfecto !!

( la coiffure numéro 5 s'il vous plait également pour la coiffure et merci pour ce petit bout de rp fort sympathique Smile

)

Invité

Je devrais y être habituée, et pourtant... A chaque fois que l'on sentait trop bien que je n'étais pas d'ici, on me servait de l'italien à en faire pâlir Gigi, de l'espagnol si écorché qu'Adela en serait offensée... Mais nul ne comprenait qui j'étais. Ni catalane, ni castillane, ni corse ni italienne, ni occitane, j'étais lusitanienne, c'était le Portugal, et dieu, point de bueno, point de "biène", chez moi c'était bem, c'était bom, e perfeito, não "perfecto" ou "perfetto".

Mais le client est roi, n'est-ce pas ? Et son effort de communication, il faut l'en louer, non le blâmer ! Alors je souriais, remerciait d'un hochement de tête, du meilleur langage qui soit, à l'instar de ce pouce levé : le langage du corps (comme le rappelle si bien [Seuls les modérateurs ont le droit de voir ce lien]).

Je pris congé et, après plusieurs jours, demandai à Gigi d'écrire à la cliente pour lui indiquer que la commande était réalisée :

Ci-git une belle robe.
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[Merci également ! Very Happy

]

Invité

Elle avait prit une chambrée dans une auberge voisine. Ne pouvant se permettre de faire une si longue route et financièrement et en cette époque belliqueuse.
Chaque jour elle regardait à sa fenêtre la présence d'un pigeon et quand enfin se dernier se présenta...Oubliant de le nourrir en remerciement, elle se précipita au doigt d'or.

bonjour dame Clarinha...

Ces grands yeux bleux passèrent de l'emerveillement, au doute, de la joie, à la peur, mais c'est l'admiration qui sublima le tout...

C'est...incroyable...!

Lui tendant sa bourse d'une main tremblante, les yeux embués par les larmes qui la gagnait de plus en plus....

Invité

Je pris la bourse que je donnerais au Sévère. L'émotion de la cliente était tangible et j'en étais moi-même un brin émue. Je lui pliai la robe soigneusement, l'empaquetai, et m'assurai qu'elle ne manquerait de rien, avant d'emporter la bourse au Sévère.

[Pardon pour le retard, j'avais zappé Embarassed

]

Invité

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