[RP] FETE DE MARIAGE D'ATTIA DES JULI et AZKABAN DE MENEAC

Il y avait mis presque toute la matinée, mais il était content.
Un soleil palot eclairait le ciel alors qu'a present cela s'activait a la taverne municipale.
dans deux heures il devrait y retourner afin de rappatrier les mets qui seraient servis.
Servis par qui ?
Ciel! Il avait oublié le service! A lui seul il ne pouvait certainement pas etre partout.
Enervé par cet oubli, inquiet il parqua rapidement sa charette.
Il avait froid, il ne s'etait pas habillé assez chaudement.
Il entra dans la piece préparée pour le banquet.
Le maitre avait été efficace comme a son habitude.
3 grandes tables étaient aménagées, la table d'honneur au centre pour les mariés et leurs proches et sur les cotés latéraux deux grandes tables qui suffiraient certainement au reste des invités.

La piece était tres bien chauffée et le milanais retrouva quelques couleurs aux joues.
Il appela les jeunes garçons a tout faire afin de décharger les tonneaux de vin et la vaisselle emprunte a la taverne municipale.
Il fallait que l'atelier des DO se dote d'une espace dédié si d'autres fetes étaient a organiser.
Quelle idée aussi de feter a l'atelier! pour la première fois le milanais lassa un soupir las en pensant a la sérénissime qui au même instant devait se trouver a l'église, devant l'autel.
Que ne pouvait il pas y assister...

- Tu reves Gigi ?

Rappelé a l'ordre par la voix glacée de Sevère, le milanais se rappela que sa mission était de s'assurer que la fete du mariage soit parfaite.

- Non maestro... je me réchauffais un peu!

Pensif il dépassa le corbeau des doigts d'or réfléchissant a d'autres détails qu'il aurait pu oublier.

Blanche avait été invitée, et à vrai-dire elle n'aurait raté cela pour rien au monde. Qu'elle soit à moitié séquestrée dans son propre castel (qui n'avait en plus rien de confortable) lui était devenu tellement insupportable qu'elle avait rayé les jours la séparant de ce 23 octobre 1459.
Elle espérait que cette fois-ci serait la bonne. Et si Attia ne le voulait plus, ma foi elle avait décidé de l'envoyer de force s'il le fallait, jusqu'à l'autel-même, On est fan des happy-end ou on l'est pas, picétou.
Evidemment, arrivée tout juste elle ne reconnut personne. il y avait une espèce d'exotique (Clarinha) qui devait être un peu esclave ou au moins domestique, et elle lui adressa donc un regard amical sans être franchement affectueux. Ses récentes visites au bordel de rieux, pour y rencontrer un ami sans être inquiétée par la garde grand-ducale, l'avaient rendue un peu paranoïaque concernant les jolies femmes, principalement celles qui n'avaient pas une peau d'albâtre.
Quant aux hommes, c'était évident qu'elle en avait trop peur depuis l'épisode Chlodwig pour les regarder dans les yeux : mais l'arrivée d'Elisabeth lui sauva la mise, et elle s'empressa d'aller la trouver.

Bonjour à vous. Elle n'était plus sûre du vouvoiement. Comment allez-v..tu ?

[Dans la salle prête pour la fête, la veille de la cérémonie]

Il venait jeter un oeil aux préparatifs, allait emporter sa tenue digne d’un mariage princier qui lui avait été ajustée par les artistes des DO.
Le blond avait été choyé, papouillé, piqué aussi un peu…humpfff elles n’étaient pas toutes douées les filles…
Mais il y avait aussi un autre habit, celui porté lors de la fashion week, l’habit de marié du défilé, celui de clôture. Et ça lui avait donné une idée.

Il savait qu’une fois leur union prononcée, il aurait envie de débuter leur fête de noces par un tête à tête brulant,
c’est là qu’entrait en jeu le second costume mais aussi son témoin et jumeau, Bahia.

Oui, juste après les consentements, alors que nos deux jeunes mariés seraient confortablement enlacés dans une grange non loin de là,
l’autre blond vêtu du costume ferait office de « marié » afin de faire patienter les convives …qui n’y verraient évidement que du feu, cela va de soit.
Tandis que le plan machiavélique prenait forme dans son crâne vicieux,
Azkaban avait hâte de voir arriver celui qu’il avait considéré longtemps comme son double,
pouvoir encore inventer et jouer ensemble à « qui ressemble le plus à l’autre ».
Quoi de plus déroutant que des jumeaux, leur ressemblance, leur différence, d’être un double ou une moitié ?
Malgré cela, la vie avait démontré à l’ainé des blonds qu’ils étaient tous deux, des entités distinctes, que leurs moitiés,
il leur faudrait la déterminer par eux même.
Az allait épouser la sienne.

[Veille de la cérémonie, Etre l'ombre de son double]

Bahia était arrivé enfin, après un long périple sur les routes de France et de Navarre.
Un peu fatigué, mais content d'être là, il retrouva les couloirs des DO, qu'il affectait tant.

Sauf que, évidemment, il avait oublié de demander où on l'attendait exactement, étourdi qu'il était. Il se savait hébergé quelque part par là, dans une pièce cachée, aux alentours des ateliers. Enfin, elle lui semblait dissimulée, parce qu'il n'avait jamais eu le sens de l'orientation.

Pourtant il était bien venu là, quelques temps plus tôt, et avait fait l'agréable rencontre de nombreux membres des DO, artistes, comme membres de l'atelier.

Le voilà donc a marcher au pas de course, dans les nombreux couloirs, tenant à bout de bras, ses affaires, n'y voyant pas grand chose, derrière tout ce fatras.

A l'angle d'un couloir, BOUUUUMMMM...
Il venait de rentrer en collision avec ...son frère justement...

[La veille du mariage, la rencontre des jumeaux]

Quand on est pressé, on se percute c’est bien connu. Vlan voilà l’aîné des blonds se retrouvant le postérieur au sol, une volée de bric-à-brac qui retombe tout autour de lui et de jurer avant de relever le nez :

P’tin ! ‘ Pouvez pas faire attention, bordel de m****. Oh !! Bahiaaaaa !

Hein ? À force de côtoyer la gueularde de rousse, le voilà tout aussi bien éduqué qu’elle, oreilles chastes, s’abstenir…
Et voilà que lorsque son regard se pose sur l’empoté, notre futur marié ne peut s’empêcher de sauter au cou de son frangin.

Ça tombe bien, je pensais justement à toi. Et comme on dit souvent, quand on parle du loup, on en voit la…Queue ?

Puis tout en rassemblant les affaires qui jonchaient le sol, Azkaban racontait les semaines écoulées mais aussi expliquait à son garnement de frère le jeu pour lequel il avait besoin de sa collaboration.

J’ai une mission pour toi ainsi que le costume qui t’ira comme un gant pour ça, tu n’auras qu’a faire illusion quelques instants, puis on lèvera rapidement cette conspiration. Fais ça pour moi, comme cadeau de mariage, un p’tit simulacre juste pour notre plaisir.

Cette perspective de se retrouver à jouer de leurs ressemblances l’égayait d’un sourire franc, son regard brillait de malice.
Comme avant qu’il pensait…il y avait tellement longtemps.

Une préparation soignée.
Pelotine avait décidé d'être discrète , comme d'habitude , mais élégante.
La jeune femme mit donc une robe , qu'Attia lui avait confectionné par le passé.

Peu disponible en ce moment , l'artiste avait néanmoins accepté l'invitation , comme une évidence , et se hâtait de pouvoir assister a un mariage qui promettait d'être superbe.

[ désolée peu dispo mais Pelo tenait a être la ]

De penser, en retour...
C'est la merde ah si tu savais Aimbaud m'a quittée ce sale petit mais c'est même pas le plus grave si seulement j'osais je suis enceinte de lui ah oui regarde moi ce profil je suis énorme et en plus toujours pas mariée quelle honte mon Dieu mon Dieu j'aime mieux mourir j'en sais rien qu'est ce que je vais faire de ce têtard c'est vraiment pas ma veine qu'est ce que j'ai fait au bon dieu tu en veux pas un toi de bébé un second tout petit tout mignon un saint ange ?

De dire, simplement.
Tout va très bien ! J'épouse un noble espagnol d'ici quelques jours, je suis ravie. Et puis...
Mains qui se posent sur la progéniture en formation.
...il est ravi d'être presque père.

Tu voulais être kitch ? Ben ça y est.

Et toi ?

[Jour du mariage]

La clique Dumas, cette fois, n'était pas en voyage, du moins pas au complet puisque seul le couple serait présent aux fêtes des épousailles d'Attia, d'Attia et d'Azkaban bien entendu. C'est donc au bras de son tendre mari que la couturière et autre peintre arriva à l'Atelier. Les franc-comtois étaient quelque peu en avance pour la fête, mais Jenah en profita pour faire visiter à son tendre l'antre dans lequel elle avait passé bien du temps et pour lequel elle revenait régulièrement en Bourgogne. L'artiste vit là une occasion de passer un moment seul à seul, avec son bien-aimé, dont elle n'avait pu guère profiter ces derniers temps étant donné leurs emplois du temps plus que chargés, ce qui expliquait d'ailleurs que les enfants ne soient pas du voyage et qu'ils soient restés sous bonne garde en la cité luxovienne.

C'est donc un moment après leur arrivée aux Doigts d'Or, que les époux se dirigèrent vers le grand salon, transformé en salle de réception en l'honneur d'Attia. Jenah pressait un peu le pas, ne souhaitant arriver trop tard, la fête était d'importance elle ne voulait la rater. L'artiste avait bien souvent vu, depuis le temps qu'elle travaillait ici, la dirigeante de l'atelier si triste et désamparée , qu'elle se réjouissait de ce mariage heureux qui l'avait changée, même si cela impliquait un certain éloignement de la couture. Hâtant les foulées, Jenah tenant la main de son mari dans la sienne, le devançait, empruntant facilement les multiples couloirs de l'atelier jusqu'au grand salon public.

Ils arrivèrent donc tout juste, ni premiers, ni retardataires puisque la salle n'était encore que peu remplie. Les émeraudes parcoururent le groupe de présents tandis qu'un large sourire s'esquissait rapidemment sur son visage. L'archidiaconnesse prenait plaisir à retrouver-là des créatrices très peu présentes habituellement, ainsi salua-t-elle Blanche et Pelotine, mais également Eli qu'elle voyait, quant à elle, régulièrement. Elle remarqua également un homme de l'EA,dont l'indice était donné par sa médaille, collègue donc, qu'elle ne connaissait point, il fallait dire que depuis qu'elle avait quitté la Bourgogne, celle-ci avait tout de même changé et c'était ce qu'elle attendait aussi de cette fête, avoir quelques nouvelles des bourguignons.

La brune dame se tourna vers son époux, lui glissant à l'oreille le nom des différentes créatrices présentes, elle avait quelques fois l'occasion de discuter de l'atelier, mais elle se doutait bien qu'il ne saurait point forcemment mettre les noms sur les visages.

Bordel mais Az vous étiez où?!

Rouquine énervée = fête réussie, il ne faut pas s'inquiéter!
Elle avait perdu de vue le couple quand Gigi lui avait mis le grappin dessus. Il manquait du pain pour le banquet. Et qui avait du pain frais à votre avis? Hum?
Bah oui, Breiz. C'est pratique d'avoir une boulangerie sur la seigneurie du fiston, et que ladite boulangerie ravitaille quotidiennement sa taverne !
Il avait donc fallu gérer le Gigi affolé et s'occuper des pains. Résultat, elle ne savait ni où était Attia, ni ou était Azkaban. Sa famille à elle avait été rapatriée à la maison par un Milo peu fervent de festivités.

Elle alpagua don le Az qu'elle voyait là (et qui donc n'était pas Az, essayez de suivre s'il vous plait!) et l'entraina vers la salle.

Tu es passé te changer? Franchement ça valait pas le coup hein, l'autre tenue était très bien ! Elle est où Attia, elle est restée se changer aussi et elle allaite la petite? C'est nul un mariage sans mariés, vous auriez pu vous grouiller un peu plus! Franchement ils vont penser quoi les gens? Et puis Attia aurait pu allaiter ici hein, c'est pas vraiment dérangeant! Tsss ! Une fête sans mariés! Je vous jure! Allez grouille un peu, regarde ! Y'a du monde pour vous, ils vous attendent!

Oui, elle est soulante la rousse, on sait. Surtout quand on est pas préparé à ça, comme c'était le cas pour le pauvre jumeau. Pauvre jumeau qu'elle propulsa, tira, traina devant l'assemblée.
Voilà, ils y étaient! Vive les mariés !

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Jenah apperçu enfin le marié, elle le reconnaissait, elle l'avait déjà vu habillé ainsi. la brune luxovienne s'empressa donc d'aller le saluer, le héros du jour devait bien être félicité. Tiens Sarra, regarde qui voila, le marié, allons lui dire un mot.

Elle ne lui laissa que peu le temps de comprendre ce qu'elle disait qu'elle s'approcha. Bonjour, félicitations à vous Azkaban, me voila bien heureuse de savoir votre couple lié par l'amour du Très-Haut. Et d'enchainer, bavarde qu'elle était, même avec un homme qu'elle ne connaissait que très peu. Ma foi, nous ne pouvions manquer la fête de vos épousailles, nous sommes revenus en Bourgogne pour cela, bien, bien, mais où est Attia? J'aimerais féliciter en personne la mariée, c'est la vedette du jour, et puis on va peu vous voir après, vous allez profiter de votre famille surement, alors que nous profitions de cette journée pour nous détendre un peu.

C'est ensuite vers Breiz qu'elle se tourna, elle ne l'avait encore point vue en ce jour, le bonjour Breiz, tu m'as l'air bien remontée, y aurait-il un souci avec l'organisation? Si tu as besoin d'aide n'hésite pas surtout.

[Jour du mariage]

Une fois n'est pas coutume, et cela lui manquait d'ailleurs, le couple Dumas se retrouva seul à seul à l'occasion du mariage d'une de ses amies et collègue dont elle lui avait si souvent vanté les mérites. Ce n'était pas la première fois qu'il venait en ces lieux, mais il était resté du côté visiteur, aussi quand elle lui proposa de faire le tour il accepta en souriant découvrant ainsi son ambiance de travail et les décors qui l'inspirait. En traversant les différents couloirs, il se laissait guider par la main, amusé de se faire mener ainsi, sentant l'impatience et la joie de sa femme à l'approche de cette cérémonie.

Ils arrivèrent dans une immense salle, peu rempli d'âmes, la cérémonie n'ayant pas encore commencé, mais il se doutait qu'elle ne tarderait pas à être comble. Il la suivit, saluant respectueusement toute les personnes, même si il n'en reconnaissait presque aucune. Certains noms que sa douce femme lui soufflait lui rappelait de vagues souvenirs, les saluant les un après les autres. Plus d'un an était passé, depuis qu'il avait quitté avec sa famille, la Bourgogne et les méandres de sa politique véreuse. Il avait renoncé à croire qu'elle changerait, mais se demandait si un jour elle le ferait d'elle même. Ses pensées se perdaient dans les souvenirs et il les chassa sans attendre. L'homme était là pour s'amuser et se divertir, pas pour remuer le passé.

Ils croisèrent le marié, il avait une certaine allure et son physique s'accordait bien le souvenir qu'il avait d'Attia, ne l'ayant pas encore croisé. Il se souvenait rarement de ses sourires et espérait qu'il avait réussi à lui faire retrouver.
Sa femme lui annonça à peine qu'ils se rendaient vers lui qu'ils arrivèrent devant lui et qu'il se joignit aux paroles de sa femme pour le féliciter tout en se présentant.
Bonjour Messire, je suis Sarrasin, époux de Jenah, enchanté. Mes félicitations pour cet union, je suis content de savoir que l'amour est toujours aussi présent entre les gens et que chacun ne manque pas de le célébrer. Je serais aussi ravi de voir Attia pour la féliciter, car comme l'a dit ma femme, chaque couple profitera de sa journée et ne lui en déplaise, elle sera tout aussi chouchouter qu'une vedette, car chaque femme est celle de son époux.

Il la vit se diriger vers Breiz, les souvenirs fusaient dans sa tête, bon comme mauvais, il se contenta donc de la saluer sans parler d'avantage, prêt à aider en cette belle journée pour la cérémonie.

Se retrouvant dans la proximité l'un de l'autre, il prenait tendrement sa femme dans ses bras. Même en vivant ensemble, ils ne s'étaient que trop peu vu, et à présent qu'il avait pris congé de la politique, il tentait de rattraper le temps perdu. Le temps était passé mais la beauté de sa femme restait intact, son amour pour elle également, il avait même augmenté avec l'absence dû à leurs fonctions respectives. Le temps passait et il sortit de sa torpeur pour revenir à ce monde, prêt à venir en aide, si le besoin se faisait sentir, pour que cette célébration se passe idéalement.